Au sommaire cette semaine : – Humeur : La Grèce c’est nous… – Les marchés : L’euro baisse, tant mieux pour la croissance. – La météo économique de la semaine écoulée. – A suivre du 28 mai au 1er juin : Léger mieux sur le front de l’emploi outre-Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2012.
Euro, marchés : la Grèce c’est nous… (E&S n°213)
Le financement des entreprises françaises.
La relance de la croissance a été depuis longtemps un objectif de notre politique économique. Cependant, une véritable croissance ne peut perdurer que si elle s’appuie sur un renforcement de l’offre autant que de la demande. Cela implique une relance des investissements réalisés par les entreprises et pose le problème de leur financement.
Le financement des entreprises françaises.
La relance de la croissance a été depuis longtemps un objectif de notre politique économique. Cependant, une véritable croissance ne peut perdurer que si elle s’appuie sur un renforcement de l’offre autant que de la demande. Cela implique une relance des investissements réalisés par les entreprises et pose le problème de leur financement.
La France garde son triple A selon Moody’s
Dans son journal de l’économie sur France Info, Dominique Esway reçoit Marc Touati pour analyser l’annonce de Moody’s et pour évoquer les perspectives de notation de la dette publique française. Attention aux lendemains qui déchantent…
La France garde son triple A selon Moody’s
Dans son journal de l’économie sur France Info, Dominique Esway reçoit Marc Touati pour analyser l’annonce de Moody’s et pour évoquer les perspectives de notation de la dette publique française. Attention aux lendemains qui déchantent…
La Grèce c’est nous…
Et nous voilà reparti dans la crise grecque, avec ses faux semblants, ses dangers et ses « vraies fausses » solutions. En effet, comme nous n’avons cessé de le répéter, alors que la majorité des économistes et des politiciens bien-pensants se répandaient un peu partout pour annoncer que la crise grecque et celle de la zone euro étaient terminées, rien n’a jamais été réglé. Bien au contraire. En fait, les dirigeants eurolandais ont simplement posé un gros pansement sur une plaie béante sans la cautériser. Si bien que lorsque le pansement s’effiloche, puis disparaît (comme c’est le cas aujourd’hui), la plaie est non seulement toujours là, mais elle s’est, de surcroît, infectée. Face à ce chaos, certains n’hésitent pas à ressortir les vieilles rengaines d’une sortie de la Grèce de la zone euro, qui, selon eux, permettrait de sauver l’UEM, la Grèce et tutti quanti. Soyons clairs : une telle option serait tout simplement catastrophique pour la Grèce, pour la zone euro et pour la stabilité économico-financière de la planète. La question reste donc de savoir si les dirigeants eurolandais et notamment les Français et les Allemands auront le courage, la volonté et l’intelligence de se mettre d’accord. La construction européenne ayant constamment avancé par chocs, souvent le dos au mur, il est encore possible d’espérer que l’on sortira de cette crise par le haut. Mais plus le temps passe plus la probabilité de cette issue se réduit…
La Grèce c’est nous…
Et nous voilà reparti dans la crise grecque, avec ses faux semblants, ses dangers et ses « vraies fausses » solutions. En effet, comme nous n’avons cessé de le répéter, alors que la majorité des économistes et des politiciens bien-pensants se répandaient un peu partout pour annoncer que la crise grecque et celle de la zone euro étaient terminées, rien n’a jamais été réglé. Bien au contraire. En fait, les dirigeants eurolandais ont simplement posé un gros pansement sur une plaie béante sans la cautériser. Si bien que lorsque le pansement s’effiloche, puis disparaît (comme c’est le cas aujourd’hui), la plaie est non seulement toujours là, mais elle s’est, de surcroît, infectée. Face à ce chaos, certains n’hésitent pas à ressortir les vieilles rengaines d’une sortie de la Grèce de la zone euro, qui, selon eux, permettrait de sauver l’UEM, la Grèce et tutti quanti. Soyons clairs : une telle option serait tout simplement catastrophique pour la Grèce, pour la zone euro et pour la stabilité économico-financière de la planète. La question reste donc de savoir si les dirigeants eurolandais et notamment les Français et les Allemands auront le courage, la volonté et l’intelligence de se mettre d’accord. La construction européenne ayant constamment avancé par chocs, souvent le dos au mur, il est encore possible d’espérer que l’on sortira de cette crise par le haut. Mais plus le temps passe plus la probabilité de cette issue se réduit…
L’invité d’Edwige Chevrillon sur BFM Business
Edwige Chevrillon a reçu Marc Touati sur BFM Business pour parler de la crise grecque, des Eurobonds, du couple franco-allemand, avec, en toile de fond “quand la zone euro explosera…”, qui est entré dans les classements des meilleures ventes nationales depuis la semaine dernière.
L’invité d’Edwige Chevrillon sur BFM Business
Edwige Chevrillon a reçu Marc Touati sur BFM Business pour parler de la crise grecque, des Eurobonds, du couple franco-allemand, avec, en toile de fond “quand la zone euro explosera…”, qui est entré dans les classements des meilleures ventes nationales depuis la semaine dernière.
Hollande : presque un sans-faute, pour l’instant…
Il faut le reconnaître, depuis un peu plus d’un an, François Hollande a quasiment réalisé un sans-faute. D’abord « sparring partner » de Dominique Strauss Khan, il s’est rapidement retrouvé favori des primaires socialistes après la descente aux enfers de l’ancien patron du FMI. DSK, Aubry, Sarkozy, Merkel et peut-être bientôt Obama. Rien ne semble pouvoir résister au nouveau Président français. Il a même choisi d’appliquer la stricte parité hommes-femmes au sein du nouveau gouvernement et a décidé de baisser de 30 % la rémunération de l’ensemble de l’exécutif. Bravo ! Seulement voilà, les faux-pas commencent aussi à s’accumuler : Montebourg ministre du “redressement productif”, tensions permanentes (même si elles sont masquées) avec Angela Merkel et surtout, inquiétudes sur la croissance et les déficits publics. Bref, si la foudre n’a fait que toucher l’avion de François Hollande sans gravité, elle pourrait bien s’acharner sur l’économie française dans les prochains mois et entacher sérieusement le sans-faute de notre nouveau Président. A suivre…