Aux commandes de l'économie et de la finance

Zone euro : le climat des affaires se détériore encore.

A suivre du 18 au 22 juin : – Mardi 19, 8h45 (heure de Paris) : les chefs d’entreprise français ont le moral dans les chaussettes. – Mardi 19, 14h30 : légère augmentation des mises en chantier aux Etats-Unis. – Mercredi 20, 18h30 à 20h15 : La Fed maintient le statu quo. – Jeudi 21, 10h : nouveau recul des indices des directeurs d’achat dans la zone euro. – Vendredi 22, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO recule également.

Zone euro : le climat des affaires se détériore encore.

A suivre du 18 au 22 juin : – Mardi 19, 8h45 (heure de Paris) : les chefs d’entreprise français ont le moral dans les chaussettes. – Mardi 19, 14h30 : légère augmentation des mises en chantier aux Etats-Unis. – Mercredi 20, 18h30 à 20h15 : La Fed maintient le statu quo. – Jeudi 21, 10h : nouveau recul des indices des directeurs d’achat dans la zone euro. – Vendredi 22, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO recule également.

A l’Intérieur, le changement c’est maintenant !

A l’Intérieur, le changement c’est maintenant !

“Aucun de ceux qui aujourd’hui exercent des responsabilités et qui sont loyaux n’ont à s’inquiéter mais, en revanche, ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d’autres”. Ces propos tenus par François Hollande le 4 mai dernier annonçaient clairement la couleur : un grand « nettoyage de printemps » allait être fait à l’intérieur.

A l’Intérieur, le changement c’est maintenant !

A l’Intérieur, le changement c’est maintenant !

“Aucun de ceux qui aujourd’hui exercent des responsabilités et qui sont loyaux n’ont à s’inquiéter mais, en revanche, ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d’autres”. Ces propos tenus par François Hollande le 4 mai dernier annonçaient clairement la couleur : un grand « nettoyage de printemps » allait être fait à l’intérieur.

Pour 100 milliards t’as plus rien !

Pour 100 milliards t’as plus rien !

« Pour 100 briques t’as plus rien ! » Tel était le titre d’une comédie d’Edouard Molinaro de 1982. A l’époque, 100 briques signifiaient généralement 100 millions d’anciens francs, donc un million de nouveaux francs, soit environ 150 000 euros d’aujourd’hui. Et effectivement, avec une telle somme, on n’a pas grande chose, du moins on ne peut pas se permettre d’arrêter de travailler. Comme quoi, avec le temps et un peu d’inflation, les richesses fondent comme neige au soleil. De quoi rappeler qu’il ne sert pas à grand-chose de thésauriser, mais que la seule véritable création de richesses réside dans le travail, l’investissement et l’épanouissement personnel. Toujours est-il que, trente ans plus tard, cette même phrase est toujours d’actualité, si ce n’est que les briques sont devenues des milliards d’euros. C’est du moins ce qui ressort de la dernière tentative des dirigeants européens pour sortir l’Espagne de la crise. En effet, en permettant aux banques espagnoles de se recapitaliser à hauteur de 100 milliards d’euros, ceux-ci estimaient, une fois encore, que la crise était résolue. Sans véritable surprise, il n’en a évidemment rien été. Et pour cause : les marchés sont repartis à la baisse, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat espagnol ont encore flambé pour flirter avec les 7 %. Autrement dit, la crise est non seulement loin d’être terminée, mais elle s’est même aggravée. Cela commence à devenir lassant : depuis le début de la crise grecque, c’est-à-dire depuis bientôt trois ans et demi, les dirigeants eurolandais ne cessent de répéter les mêmes erreurs. Du haut de leur tour d’ivoire, ils sont persuadés qu’en dilapidant les milliards d’euros, ils vont résoudre tous les problèmes. Comme nous cessons de le répéter, cette stratégie est par définition vaine, voire dangereuse. Il est urgent d’arrêter cette fuite en avant…