Aux commandes de l'économie et de la finance

La zone euro sauvée… jusqu’en septembre prochain.

La zone euro sauvée… jusqu’en septembre prochain.

Ouf ! Après trois mois de stress et de craintes existentielles, la zone euro semble enfin sauvée. C’est du moins ce qui ressort du dernier sommet européen. En effet, alors que l’intransigeance de l’Allemagne et l’ancrage apparent de la France dans le laxisme budgétaire laissaient imaginer le pire, c’est finalement la raison qui l’a emporté. Cet apaisement est d’autant plus louable que la forte augmentation des taux d’intérêt en Espagne et en Italie à la veille de cet énième « sommet de la dernière chance » avait avivé les tensions des pays du Sud à l’encontre de la zone euro et de l’Allemagne. Compte tenu de ces enjeux, un échec de ce sommet était donc devenu inimaginable. C’est en cela que sa réussite est presque passée inaperçue. En fait, à l’instar d’une soirée électorale française, tout le monde se déclare gagnant. Les Français se prévalent de la décision d’un plan de soutien à l’activité de 120 milliards d’euros ; l’Espagne et l’Italie se satisfont du plan de sauvetage des banques via la BCE ; quant à l’Allemagne, elle soutient que tous ces « cadeaux » n’ont été consentis qu’en échange d’un engagement renforcé sur le front de la rigueur budgétaire. Bref, comme dirait le Candide de Voltaire, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, nous sommes vraiment désolés de devoir le dire encore une fois, mais, dès septembre prochain, avec l’aggravation de la récession dans la zone euro, l’augmentation officielle des déficits publics et l’exacerbation des tensions franco-allemandes, la crise reviendra. En fait, elle n’a jamais vraiment disparu, ce sont simplement les dirigeants eurolandais qui ont donné l’illusion temporaire que tout était résolu.

Ségolène Royal : la descente aux enfers ?

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Une carrière politique est semée d’embûches pouvant parfois aller jusqu’à une véritable traversée du désert. Tous les hommes politiques le savent, c’est la « règle du jeu ». Les trois principaux protagonistes de l’élection présidentielle de 2007 sont d’ailleurs bien placés pour le savoir : Bayrou, Sarkozy et bien sûr Royal qui semble avoir perdu sa bonne étoile…

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Le ralentissement américain se confirme.

A suivre du 25 au 29 juin : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : les consommateurs américains restent circonspects. – Mardi 26, 18h30 : nouvelle augmentation du chômage en France. – Mercredi 27, 14h30 : Les commandes de biens durables baissent encore outre-Atlantique. – Jeudi 28, 11h : L’indice de sentiment économique de la zone euro baisse encore. – Jeudi 28, 14h30 : confirmation d’une croissance américaine de 1,9 % au premier trimestre. – Vendredi 29, 11h : L’inflation eurolandaise recule encore un peu. – Vendredi 29, 14h30 : Petite hausse pour les revenus et les dépenses des ménages.

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A suivre du 25 au 29 juin : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : les consommateurs américains restent circonspects. – Mardi 26, 18h30 : nouvelle augmentation du chômage en France. – Mercredi 27, 14h30 : Les commandes de biens durables baissent encore outre-Atlantique. – Jeudi 28, 11h : L’indice de sentiment économique de la zone euro baisse encore. – Jeudi 28, 14h30 : confirmation d’une croissance américaine de 1,9 % au premier trimestre. – Vendredi 29, 11h : L’inflation eurolandaise recule encore un peu. – Vendredi 29, 14h30 : Petite hausse pour les revenus et les dépenses des ménages.

Trois contre-vérités

Cet édito s’insurge contre trois idées reçues : seule une politique d’austérité peut permettre le désendettement public ; seule la hausse du pouvoir d’achat peut permettre le retour de la croissance ; la progression des inégalités en France implique pour les corriger, une hausse de la charge fiscale sur les riches.

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