Aux commandes de l'économie et de la finance

Rentrée des classes difficile pour François Hollande.

Rentrée des classes difficile pour François Hollande.

François Hollande, l’homme qui se définit comme « normal », a pris des vacances comme tout un chacun (même si près de la moitié des Français n’en prennent pas). Il a voyagé en TGV et s’est ressourcé au fort de Brégançon, la résidence d’été normale des Présidents de la république. Il s’est offert un bain de foule et s’est fait photographier pendant ses congés comme tout homme normal. Seulement voilà les vacances sont désormais terminées et c’est l’heure de la rentrée des classes pour le chef de l’Etat. Le retour aux réalités risque d’être particulièrement brutal pour le Président de la République tant le contexte est difficile. C’est en effet une pluie de mauvaises nouvelles qui s’abat sur François Hollande.

Rentrée des classes difficile pour François Hollande.

Rentrée des classes difficile pour François Hollande.

François Hollande, l’homme qui se définit comme « normal », a pris des vacances comme tout un chacun (même si près de la moitié des Français n’en prennent pas). Il a voyagé en TGV et s’est ressourcé au fort de Brégançon, la résidence d’été normale des Présidents de la république. Il s’est offert un bain de foule et s’est fait photographier pendant ses congés comme tout homme normal. Seulement voilà les vacances sont désormais terminées et c’est l’heure de la rentrée des classes pour le chef de l’Etat. Le retour aux réalités risque d’être particulièrement brutal pour le Président de la République tant le contexte est difficile. C’est en effet une pluie de mauvaises nouvelles qui s’abat sur François Hollande.

BCE et Emploi américain : espoirs ou déceptions ?

A suivre du 3 au 7 septembre : – Lundi 3, de 9h à 11h (heure de Paris) : les directeurs d’achat continuent de broyer du noir dans l’industrie eurolandaise. – Mardi 4, 16h : Risque de récession dans l’industrie américaine. – Mercredi 5, de 9h à 11h : la récession va durer longtemps dans la zone euro. – Mercredi 5, 16h : Les services résistent mais faiblissent aussi aux Etats-Unis. – Jeudi 6, 13h : Nouveau statu quo de la Banque d’Angleterre. – Jeudi 6, 13h45 : La BCE parle mais n’agit pas. – Vendredi 7, 14h30 : le taux de chômage américain se stabilise à 8,3 %.

BCE et Emploi américain : espoirs ou déceptions ?

A suivre du 3 au 7 septembre : – Lundi 3, de 9h à 11h (heure de Paris) : les directeurs d’achat continuent de broyer du noir dans l’industrie eurolandaise. – Mardi 4, 16h : Risque de récession dans l’industrie américaine. – Mercredi 5, de 9h à 11h : la récession va durer longtemps dans la zone euro. – Mercredi 5, 16h : Les services résistent mais faiblissent aussi aux Etats-Unis. – Jeudi 6, 13h : Nouveau statu quo de la Banque d’Angleterre. – Jeudi 6, 13h45 : La BCE parle mais n’agit pas. – Vendredi 7, 14h30 : le taux de chômage américain se stabilise à 8,3 %.

Zone euro : la fin du début ou le début de la fin ?

Zone euro : la fin du début ou le début de la fin ?

Finalement et sans surprise, l’été 2012 a été plutôt calme pour la zone euro. Les dirigeants politiques et monétaires eurolandais ont d’ailleurs tout fait pour continuer d’endormir les populations et les investisseurs à coup de déclarations apaisantes et de promesses anesthésiantes. La recette a si bien fonctionné que la publication des comptes nationaux du deuxième trimestre est presque passée inaperçue. Pourtant, après avoir déjà baissé de 0,3 % au quatrième trimestre 2011, puis stagné au premier de 2012, le PIB de la zone euro a reculé de 0,2 % au deuxième trimestre. Si les deux trimestres consécutifs de baisse de l’activité (qui sont censés caractériser officiellement une récession) ne sont donc toujours pas affichés, la situation économique eurolandaise est bien devenue dramatique. Le glissement annuel du PIB est d’ailleurs tombé à – 0,4 %, un plus bas depuis 2009. Autrement dit, même si elle ne veut pas dire son nom, c’est bien une récession qui est en train de s’installer dans l’Union Economique et Monétaire. Pis, le sparadrap grec ne va pas tarder à sauter de nouveau, réactivant par là même la crise de la zone euro. C’est en cela que les prochaines semaines vont s’avérer déterminantes. Et ce sera quitte ou double : soit la sortie vers le haut, soit la descente aux enfers. Car si l’Allemagne ne met pas de l’eau dans son vin (ce qu’elle ne fera que si la France accepte de réduire ses dépenses publiques), le clash politique avec la Grèce, l’Espagne, mais aussi l’Italie et la France finira forcément par avoir lieu. Ce sera alors le début de la fin de la zone euro et l’entrée dans un trou noir dont nous mettrons plus d’une décennie à sortir. Bon courage à tous.

Zone euro : la fin du début ou le début de la fin ?

Zone euro : la fin du début ou le début de la fin ?

Finalement et sans surprise, l’été 2012 a été plutôt calme pour la zone euro. Les dirigeants politiques et monétaires eurolandais ont d’ailleurs tout fait pour continuer d’endormir les populations et les investisseurs à coup de déclarations apaisantes et de promesses anesthésiantes. La recette a si bien fonctionné que la publication des comptes nationaux du deuxième trimestre est presque passée inaperçue. Pourtant, après avoir déjà baissé de 0,3 % au quatrième trimestre 2011, puis stagné au premier de 2012, le PIB de la zone euro a reculé de 0,2 % au deuxième trimestre. Si les deux trimestres consécutifs de baisse de l’activité (qui sont censés caractériser officiellement une récession) ne sont donc toujours pas affichés, la situation économique eurolandaise est bien devenue dramatique. Le glissement annuel du PIB est d’ailleurs tombé à – 0,4 %, un plus bas depuis 2009. Autrement dit, même si elle ne veut pas dire son nom, c’est bien une récession qui est en train de s’installer dans l’Union Economique et Monétaire. Pis, le sparadrap grec ne va pas tarder à sauter de nouveau, réactivant par là même la crise de la zone euro. C’est en cela que les prochaines semaines vont s’avérer déterminantes. Et ce sera quitte ou double : soit la sortie vers le haut, soit la descente aux enfers. Car si l’Allemagne ne met pas de l’eau dans son vin (ce qu’elle ne fera que si la France accepte de réduire ses dépenses publiques), le clash politique avec la Grèce, l’Espagne, mais aussi l’Italie et la France finira forcément par avoir lieu. Ce sera alors le début de la fin de la zone euro et l’entrée dans un trou noir dont nous mettrons plus d’une décennie à sortir. Bon courage à tous.

Le résumé économique et financier du mois d’août en quelques tweets.

Le résumé économique et financier du mois d’août en quelques tweets.

Pour la première fois depuis cinq ans, la période estivale a été relativement calme. Pour autant, de nombreux évènements ont eu lieu, préparant une rentrée particulièrement difficile. Voici donc une sélection de nos tweets les plus lus depuis le 20 juillet 2012, date du dernier numéro d’Economie et Stratégies. En attendant le nouveau dès vendredi prochain. Bonne rentrée à tous et à très vite. Amicalement. Marc Touati