Aux commandes de l'économie et de la finance

Zone euro : la récession est bien là.

A suivre du 9 au 16 novembre : – Lundi 12, 3h (heure de Paris) : le PIB japonais rechute. – Mercredi 14, 14h30 : les ventes au détail américaines restent soutenues. – Mercredi 14 novembre, 14h30 : les prix à la production reculent outre-Atlantique. – Jeudi 15, 7h30 : Le PIB français recule. – Jeudi 15, 8h : Les Allemands commencent également à souffrir. – Jeudi 15, 11h : La zone euro replonge officiellement dans la récession. – Jeudi 15, 14h30 : L’inflation américaine sous les 2 %. – Vendredi 16, 15h15 : La production industrielle progresse encore aux Etats-Unis.

Barack(a) Obama : And now Mister President ?

Barack(a) Obama : And now Mister President ?

« Four years more » (quatre ans de plus). C’est par ces trois mots peu enthousiastes et laissant bizarrement transparaître une certaine lassitude que Barack Obama a annoncé sa réélection à la Présidence des Etats-Unis d’Amérique. Les politologues en tous genres ont beau clamer qu’ils l’avaient prédit et que cette victoire était jouée d’avance, il n’en demeure pas moins que Monsieur Obama est bien un miraculé touché par la « baraka ». En fait, sa réélection est historique. Et pour cause : depuis Roosevelt, aucun Président américain n’avait été réélu avec un taux de chômage élevé, en l’occurrence 7,9 %. En outre, l’enfin prodige de Chicago est devenu le premier dirigeant occidental réélu en dépit de la crise. Si cette dernière a effectivement eu raison des Brown, Zapatero, Papandréou, Berlusconi et Sarkozy, elle n’a pas eu de prise sur le locataire de la Maison Blanche, qui voit donc son bail prolonger de quatre ans. Mais attention, étonnamment peu utilisé pendant la course à la Maison Blanche par le camp républicain, le « précipice budgétaire » (fiscal cliff dans la langue de Shakespeare) se rapproche dangereusement. Et pour cause : le plafond de la dette publique autorisé par le Congrès devrait être atteint au plus tard en février 2013. Si celui-ci n’est pas augmenté, la note des Etats-Unis sera nettement abaissée, suscitant une forte augmentation des taux d’intérêt, avec baisse de l’activité économique et dégringolade boursière à la clé. Il n’y a donc plus qu’à espérer que Barack Obama finira par se rendre à l’évidence et reviendra sur ses promesses de campagne. Un peu d’ailleurs comme ce que devra faire François Hollande s’il veut que la France évite le pire. Obama et Hollande sur un pied d’égalité, voilà qui va faire plaisir à notre Président…

Barack(a) Obama : And now Mister President ?

Barack(a) Obama : And now Mister President ?

« Four years more » (quatre ans de plus). C’est par ces trois mots peu enthousiastes et laissant bizarrement transparaître une certaine lassitude que Barack Obama a annoncé sa réélection à la Présidence des Etats-Unis d’Amérique. Les politologues en tous genres ont beau clamer qu’ils l’avaient prédit et que cette victoire était jouée d’avance, il n’en demeure pas moins que Monsieur Obama est bien un miraculé touché par la « baraka ». En fait, sa réélection est historique. Et pour cause : depuis Roosevelt, aucun Président américain n’avait été réélu avec un taux de chômage élevé, en l’occurrence 7,9 %. En outre, l’enfin prodige de Chicago est devenu le premier dirigeant occidental réélu en dépit de la crise. Si cette dernière a effectivement eu raison des Brown, Zapatero, Papandréou, Berlusconi et Sarkozy, elle n’a pas eu de prise sur le locataire de la Maison Blanche, qui voit donc son bail prolonger de quatre ans. Mais attention, étonnamment peu utilisé pendant la course à la Maison Blanche par le camp républicain, le « précipice budgétaire » (fiscal cliff dans la langue de Shakespeare) se rapproche dangereusement. Et pour cause : le plafond de la dette publique autorisé par le Congrès devrait être atteint au plus tard en février 2013. Si celui-ci n’est pas augmenté, la note des Etats-Unis sera nettement abaissée, suscitant une forte augmentation des taux d’intérêt, avec baisse de l’activité économique et dégringolade boursière à la clé. Il n’y a donc plus qu’à espérer que Barack Obama finira par se rendre à l’évidence et reviendra sur ses promesses de campagne. Un peu d’ailleurs comme ce que devra faire François Hollande s’il veut que la France évite le pire. Obama et Hollande sur un pied d’égalité, voilà qui va faire plaisir à notre Président…

Des élections présidentielles américaines historiques.

A suivre du 5 au 9 novembre : – Lundi 5, 16h (heure de Paris) : les directeurs d’achat dans les services restent sereins outre-Atlantique. – Mardi 6, de 9h45 à 10h : les enquêtes PMI de la zone euro restent en phase avec la récession. – Mardi 6, vers 23h : les Américains élisent leur Président, pour un mandat historique. – Jeudi 8, 13h : La BoE maintient son taux de base. – Jeudi 8, 13h45 : Nouveau statu quo de la BCE. – Vendredi 9, 8h45 : La production industrielle française chute nettement en septembre.

Des élections présidentielles américaines historiques.

A suivre du 5 au 9 novembre : – Lundi 5, 16h (heure de Paris) : les directeurs d’achat dans les services restent sereins outre-Atlantique. – Mardi 6, de 9h45 à 10h : les enquêtes PMI de la zone euro restent en phase avec la récession. – Mardi 6, vers 23h : les Américains élisent leur Président, pour un mandat historique. – Jeudi 8, 13h : La BoE maintient son taux de base. – Jeudi 8, 13h45 : Nouveau statu quo de la BCE. – Vendredi 9, 8h45 : La production industrielle française chute nettement en septembre.

La crise de la zone euro est-elle réellement derrière nous ?

La crise de la zone euro est-elle réellement derrière nous ?

Avec la mise en place de mécanisme de soutien comme le MES ou le programme OMT, la BCE et les instances politiques ont œuvré pour sauver la zone euro et sont parvenues à gagner du temps afin d’éviter le pire. Faut-il pour autant conclure que la zone euro est sortie d’affaire ? François Hollande mais aussi le gouverneur de la banque de France, Christian Noyer, en sont convaincus. Marc Touati, président d’ACDEFI et auteur de “Quand la zone euro explosera…” ne partage pas cet optimisme. Voici son interview sur SicavOnline.fr