Aux commandes de l'économie et de la finance

L’Ayrausion continue pour le chef du Gouvernement.

L’Ayrausion continue pour le chef du Gouvernement.

Alors que beaucoup, dont Nicolas Sarkozy, s’attendaient à une bérézina pour au moins deux des trois candidats UMP aux législatives partielles dans l’Hérault, les Haut-de-Seine et le Val de Marne, il n’en fut rien. Bien au contraire, à la surprise quasi générale, « les UMP » ont presque tous damé le pion aux socialistes, créant ainsi un petit rayon de soleil dans le ciel très sombre qui couvre leur parti depuis près d’un mois. En réalité, il y a bien eu sanction, mais à l’égard de la politique gouvernementale menée depuis six mois…

Impôts en France : de l’exil à l’exode ?

Impôts en France : de l’exil à l’exode ?

Il y a encore quelques trimestres, les risques de multiplication des exilés fiscaux faisaient sourire. « Marginal » disaient certains, « stupide » disaient d’autres. Et pourtant, au fur et à mesure des mois et de l’allongement de la liste des émigrés français à l’étranger, la donne a définitivement changé : oui, l’exil fiscal est une réalité. Pis, il est train de se transformer en un véritable exode. Certes, ce ne sont pas les départs de Gérard Depardieu, de Johnny Hallyday, ni même celui de Bernard Arnaud qui vont mettre la France à genoux. Pour autant, au-delà de leurs impacts médiatiques, ces exils volontaires constituent la partie émergée d’un iceberg bien plus dévastateur. En effet, même s’il est encore difficile de chiffrer le nombre exact des exilés fiscaux passés et surtout à venir, il est clair que la décision gouvernementale d’augmenter encore la pression fiscale a agi comme un déclencheur pour de nombreux Français qui refusent d’être pris pour des moutons que l’on tond en permanence sans même laisser le temps à la toison de repousser. Si les dirigeants français s’obstinent dans cette voie et continuent de stigmatiser les Français qui ont réussi et qui paient donc beaucoup d’impôts, alors il faut se préparer à un véritable exode fiscal qui coûtera très cher à notre beau pays et ce pendant de très nombreuses années.

Impôts en France : de l’exil à l’exode ?

Impôts en France : de l’exil à l’exode ?

Il y a encore quelques trimestres, les risques de multiplication des exilés fiscaux faisaient sourire. « Marginal » disaient certains, « stupide » disaient d’autres. Et pourtant, au fur et à mesure des mois et de l’allongement de la liste des émigrés français à l’étranger, la donne a définitivement changé : oui, l’exil fiscal est une réalité. Pis, il est train de se transformer en un véritable exode. Certes, ce ne sont pas les départs de Gérard Depardieu, de Johnny Hallyday, ni même celui de Bernard Arnaud qui vont mettre la France à genoux. Pour autant, au-delà de leurs impacts médiatiques, ces exils volontaires constituent la partie émergée d’un iceberg bien plus dévastateur. En effet, même s’il est encore difficile de chiffrer le nombre exact des exilés fiscaux passés et surtout à venir, il est clair que la décision gouvernementale d’augmenter encore la pression fiscale a agi comme un déclencheur pour de nombreux Français qui refusent d’être pris pour des moutons que l’on tond en permanence sans même laisser le temps à la toison de repousser. Si les dirigeants français s’obstinent dans cette voie et continuent de stigmatiser les Français qui ont réussi et qui paient donc beaucoup d’impôts, alors il faut se préparer à un véritable exode fiscal qui coûtera très cher à notre beau pays et ce pendant de très nombreuses années.

BCE : Banque et Caisse des Etats ?

BCE : Banque et Caisse des Etats ?

Le huit octobre dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) s’est de nouveau engagée à venir en aide aux pays de la zone Euro les plus endettés en lançant son programme Outright Monetary Transaction (OMT). Celui-ci consiste à intervenir sur le marché secondaire de la dette publique des Etats dont les primes de risques sont élevées. La BCE semble ainsi endosser son rôle de prêteur en dernier ressort. De quoi s’agit-il précisément ?

BCE : Banque et Caisse des Etats ?

BCE : Banque et Caisse des Etats ?

Le huit octobre dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) s’est de nouveau engagée à venir en aide aux pays de la zone Euro les plus endettés en lançant son programme Outright Monetary Transaction (OMT). Celui-ci consiste à intervenir sur le marché secondaire de la dette publique des Etats dont les primes de risques sont élevées. La BCE semble ainsi endosser son rôle de prêteur en dernier ressort. De quoi s’agit-il précisément ?

Sans la croissance, rien n’est possible…

Sans la croissance, rien n’est possible…

Les chiffres sont sans appel : en 2012, la croissance française sera à peine supérieure à zéro et en 2013, on peut tabler, au mieux, sur 0,5%, n’en déplaise au gouvernement qui lui, prédit 0,8%. Le souvenir des « Trente Glorieuses » hante toutes les mémoires. A l’époque, la croissance dépassait 4% en moyenne. Mais, l’économie française bénéficiaient alors de trois éléments extrêmement positifs : la reconstruction d’usines, d’infrastructures et d’habitats détruits par la guerre, une énergie très bon marché (pétrole à 1 dollar le baril !) et une démographie très favorable. Aujourd’hui, la donne a bien changé…

Sans la croissance, rien n’est possible…

Sans la croissance, rien n’est possible…

Les chiffres sont sans appel : en 2012, la croissance française sera à peine supérieure à zéro et en 2013, on peut tabler, au mieux, sur 0,5%, n’en déplaise au gouvernement qui lui, prédit 0,8%. Le souvenir des « Trente Glorieuses » hante toutes les mémoires. A l’époque, la croissance dépassait 4% en moyenne. Mais, l’économie française bénéficiaient alors de trois éléments extrêmement positifs : la reconstruction d’usines, d’infrastructures et d’habitats détruits par la guerre, une énergie très bon marché (pétrole à 1 dollar le baril !) et une démographie très favorable. Aujourd’hui, la donne a bien changé…

L’économie américaine résiste tant bien que mal.

A suivre du 10 au 14 décembre : – Lundi 10, 7h30 (heure de Paris) : l’inflation française reste particulièrement sage. – Mardi 11, 11h : l’indice ZEW allemand continue de s’améliorer en douceur. – Mardi 11, 14h30 : le déficit extérieur américain se réduit légèrement. – Jeudi 13, 14h30 : les prix à la production baissent encore outre-Atlantique. – Jeudi 13, 14h30 : rebond technique des ventes au détail américaines. – Vendredi 14, 10h : Les indices PMI de la zone euro se stabilisent. – Vendredi 14, 14h30 : l’inflation américaine reste modérée. – Vendredi 14, 15h15 : la production industrielle américaine se reprend légèrement en novembre.