Aux commandes de l'économie et de la finance

La France va-t-elle aussi mal que le dit Nicolas Sarkozy ?

Chômage qui dépasse les 10%, dette galopante, croissance au point mort… L’Europe et la France traversent une grave crise économique qui laisse a priori peu de place à l’optimisme. Et selon les propos qui lui sont prêtés par Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy voit l’avenir en sombre, très sombre. “On va au devant d’événements graves. (…) Il n’y a plus un emploi qui se crée”… Réactions de Marc Touati et Henri Sterdyniak sur FrancTVInfo.fr. A lire ci-après également.

La France va-t-elle aussi mal que le dit Nicolas Sarkozy ?

Chômage qui dépasse les 10%, dette galopante, croissance au point mort… L’Europe et la France traversent une grave crise économique qui laisse a priori peu de place à l’optimisme. Et selon les propos qui lui sont prêtés par Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy voit l’avenir en sombre, très sombre. “On va au devant d’événements graves. (…) Il n’y a plus un emploi qui se crée”… Réactions de Marc Touati et Henri Sterdyniak sur FrancTVInfo.fr. A lire ci-après également.

Vive la dette publique !

Vive la dette publique !

En 2013, la France va bien atteindre une étape décisive de son histoire : pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, et pour la troisième fois depuis la Révolution française, sa dette publique va être égale à sa richesse. C’est d’ailleurs en partie pour « célébrer » cet événement que j’ai écrit « le dictionnaire terrifiant de la dette » (qui sort le 7 mars 2013) : un dictionnaire de 100 mots pour une dette de 100 %… Le pire est que cette boulimie de dette n’émeut pas grand monde et surtout pas les dirigeants français. « 100 % ? ! nous disent ces derniers, et alors ? Les États-Unis sont déjà à plus de 100 % depuis 2011 et ils ne s’en plaignent pas outre mesure. Obama a d’ailleurs été réélu sans véritable difficulté. Mieux, le Japon n’est-il pas à plus de 240 %, tout en restant la troisième puissance mondiale ? ». C’est bien là que réside le principal problème de la flambée de la dette : personne ne s’en inquiète vraiment. Le problème n’est d’ailleurs pas seulement la dette, mais la capacité de l’endetté à la rembourser, c’est-à-dire à la rendre supportable. On parle alors de soutenabilité de la dette. Or, depuis bientôt six ans, dans la quasi-totalité des pays européens et notamment en France, la croissance est insuffisante pour assurer le paiement des intérêts de la dette publique. Cela signifie que, pour payer ces derniers, les Etats doivent s’endetter davantage. C’est ce que l’on appelle la bulle de la dette, qui ne cesse de gonfler et continuera de le faire tant que la récession ou la croissance molle perdureront. Il est donc urgent de réagir. Aux armes citoyens ! Il faut sauver la France…

Vive la dette publique !

Vive la dette publique !

En 2013, la France va bien atteindre une étape décisive de son histoire : pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, et pour la troisième fois depuis la Révolution française, sa dette publique va être égale à sa richesse. C’est d’ailleurs en partie pour « célébrer » cet événement que j’ai écrit « le dictionnaire terrifiant de la dette » (qui sort le 7 mars 2013) : un dictionnaire de 100 mots pour une dette de 100 %… Le pire est que cette boulimie de dette n’émeut pas grand monde et surtout pas les dirigeants français. « 100 % ? ! nous disent ces derniers, et alors ? Les États-Unis sont déjà à plus de 100 % depuis 2011 et ils ne s’en plaignent pas outre mesure. Obama a d’ailleurs été réélu sans véritable difficulté. Mieux, le Japon n’est-il pas à plus de 240 %, tout en restant la troisième puissance mondiale ? ». C’est bien là que réside le principal problème de la flambée de la dette : personne ne s’en inquiète vraiment. Le problème n’est d’ailleurs pas seulement la dette, mais la capacité de l’endetté à la rembourser, c’est-à-dire à la rendre supportable. On parle alors de soutenabilité de la dette. Or, depuis bientôt six ans, dans la quasi-totalité des pays européens et notamment en France, la croissance est insuffisante pour assurer le paiement des intérêts de la dette publique. Cela signifie que, pour payer ces derniers, les Etats doivent s’endetter davantage. C’est ce que l’on appelle la bulle de la dette, qui ne cesse de gonfler et continuera de le faire tant que la récession ou la croissance molle perdureront. Il est donc urgent de réagir. Aux armes citoyens ! Il faut sauver la France…