Aux commandes de l'économie et de la finance

Hollande : un bien triste anniversaire…

Hollande : un bien triste anniversaire…

Le 6 mai 2012 François Hollande est élu et après… Après commence l’orage, au propre comme au figuré, à l’image de la traditionnelle remontée des Champs-Elysées du Président sous des trombes d’eau et sans parapluie. Un excellent indicateur avancé de ce qui attendait la France. Après commencent les désillusions et on ne peut même pas dire que la période de grâce a peu duré, puisqu’il n’y en a pas eu… L’homme qui se définit comme normal s’est avéré ne pas être à la hauteur d’une situation exceptionnellement dramatique et qu’il reconnaît d’ailleurs avoir sous-estimée.

BCE : un service minimum, toujours insuffisant…

BCE : un service minimum, toujours insuffisant…

Alors que, quelques minutes avant la fin du comité de politique monétaire de la BCE, une fausse rumeur faisait état d’une baisse de 0,5 point du taux refi, c’est finalement une réduction de 0,25 point qui a été décidée. En d’autres termes, la BCE a préféré le service minimum. Bien sûr, c’est mieux que rien. Pour autant, en maintenant un différentiel de 0,25 point avec le taux objectif des federal funds, la BCE empêche l’euro/dollar de se déprécier significativement. Or, il faut être clair : tant que l’euro ne passe pas sous les 1,20 dollar (le niveau idéal étant même de 1,15 dollar), la zone euro n’a quasiment aucune chance de sortir de la récession. Dès lors, après avoir déjà atteint un nouveau sommet historique à 12,1 % en mars, le taux de chômage continuera d’augmenter. Il devrait atteindre sans difficulté les 13 % d’ici la fin 2013. Dans ce cadre, les déficits publics vont rester élevés et la dette va continuer de flamber. Des évolutions qui finiront forcément par susciter une nette augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat. Ce qui, à son tour, aggravera la récession, le chômage, donc les déficits… et le cercle pernicieux continuera…

BCE : un service minimum, toujours insuffisant…

BCE : un service minimum, toujours insuffisant…

Alors que, quelques minutes avant la fin du comité de politique monétaire de la BCE, une fausse rumeur faisait état d’une baisse de 0,5 point du taux refi, c’est finalement une réduction de 0,25 point qui a été décidée. En d’autres termes, la BCE a préféré le service minimum. Bien sûr, c’est mieux que rien. Pour autant, en maintenant un différentiel de 0,25 point avec le taux objectif des federal funds, la BCE empêche l’euro/dollar de se déprécier significativement. Or, il faut être clair : tant que l’euro ne passe pas sous les 1,20 dollar (le niveau idéal étant même de 1,15 dollar), la zone euro n’a quasiment aucune chance de sortir de la récession. Dès lors, après avoir déjà atteint un nouveau sommet historique à 12,1 % en mars, le taux de chômage continuera d’augmenter. Il devrait atteindre sans difficulté les 13 % d’ici la fin 2013. Dans ce cadre, les déficits publics vont rester élevés et la dette va continuer de flamber. Des évolutions qui finiront forcément par susciter une nette augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat. Ce qui, à son tour, aggravera la récession, le chômage, donc les déficits… et le cercle pernicieux continuera…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

Si la Hollande a longtemps été présentée (notamment dans un célèbre spot publicitaire français) comme l’autre pays du fromage, la France de Hollande est malheureusement devenue l’autre pays du chômage, à côté de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. A l’inverse, les Pays-Bas continuent de résister avec un taux de chômage de 6,4 %, soit tout juste un point de plus que le niveau qui prévaut en Allemagne. Bien loin de ces résultats appréciables, la France affiche un taux de chômage de 11 % (dernier chiffre publié par Eurostat pour le mois de mars 2013). Alors que le 6 mai prochain, François Hollande « fêtera » le premier anniversaire de son élection à la Présidence de la République, cette pandémie de chômage constitue certainement le point cruellement central de son bilan. Les autres évolutions économiques de sa première année à l’Elysée sont tout aussi dramatiques : récession, déficit public, dette… Attention, si la France ne change pas de stratégie et ne parvient pas à convaincre l’Allemagne de la soutenir, le bilan des deux ans de François Hollande sera encore plus dramatique que celui de sa première année. La France de Hollande ne sera alors plus seulement l’autre pays du chômage mais aussi celui du carnage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

Si la Hollande a longtemps été présentée (notamment dans un célèbre spot publicitaire français) comme l’autre pays du fromage, la France de Hollande est malheureusement devenue l’autre pays du chômage, à côté de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. A l’inverse, les Pays-Bas continuent de résister avec un taux de chômage de 6,4 %, soit tout juste un point de plus que le niveau qui prévaut en Allemagne. Bien loin de ces résultats appréciables, la France affiche un taux de chômage de 11 % (dernier chiffre publié par Eurostat pour le mois de mars 2013). Alors que le 6 mai prochain, François Hollande « fêtera » le premier anniversaire de son élection à la Présidence de la République, cette pandémie de chômage constitue certainement le point cruellement central de son bilan. Les autres évolutions économiques de sa première année à l’Elysée sont tout aussi dramatiques : récession, déficit public, dette… Attention, si la France ne change pas de stratégie et ne parvient pas à convaincre l’Allemagne de la soutenir, le bilan des deux ans de François Hollande sera encore plus dramatique que celui de sa première année. La France de Hollande ne sera alors plus seulement l’autre pays du chômage mais aussi celui du carnage…

Sortir de sa bulle : un processus parfois coûteux…

Sortir de sa bulle : un processus parfois coûteux…

Quel est le point commun entre la crise asiatique de 1997, la crise Internet de 2001, la crise du subprime en 2008, la crise de la dette souveraine de 2010 et la prochaine crise économico-financière ? Elles émanent toutes de l’éclatement d’une bulle spéculative. Ce phénomène de gonflement artificiel des prix ne date pourtant pas d’hier ; depuis plus de trois siècles effectivement, les agents économiques savent que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Et pourtant, ils sont toujours aussi surpris quand une bulle éclate.

Sortir de sa bulle : un processus parfois coûteux…

Sortir de sa bulle : un processus parfois coûteux…

Quel est le point commun entre la crise asiatique de 1997, la crise Internet de 2001, la crise du subprime en 2008, la crise de la dette souveraine de 2010 et la prochaine crise économico-financière ? Elles émanent toutes de l’éclatement d’une bulle spéculative. Ce phénomène de gonflement artificiel des prix ne date pourtant pas d’hier ; depuis plus de trois siècles effectivement, les agents économiques savent que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Et pourtant, ils sont toujours aussi surpris quand une bulle éclate.

La BCE sera-t-elle bien au rendez-vous ?

A suivre du 29 avril au 3 mai : – Lundi 29, 11h (heure de Paris) : Recul inquiétant de l’indice de sentiment économique dans la zone euro. – Mardi 30, 8h45 : nouvelle baisse pour la consommation des ménages en France. – Mardi 30, 11h : nouveau record pour le taux de chômage de la zone euro. – Mardi 30, 16h : quasi-stagnation de la confiance des ménages américains. – Mercredi 1er, 14h30 : L’indice ISM dans l’industrie américaine recule légèrement. – Mercredi 1er, 20h : La Fed continuera sa politique ultra-accommodante pendant encore longtemps. – Jeudi 2, 13h45 : la BCE se décide enfin à baisser son taux refi. – Vendredi 3, 14h30 : l’emploi américain ne fait toujours pas d’étincelles. – Vendredi 3, 16h : légère baisse de l’indice ISM dans les services.