Euronews consacre une émission spéciale sur “L’euro en danger” avec pour invité Marc Touati qui explique notamment pourquoi la zone euro risque d’exploser d’ici 2020 si les dirigeants politiques eurolandais ne prennent pas les bonnes mesures rapidement.
Les déboires de la Grèce, dont le déficit budgétaire abyssal ( 12.3% du PIB) a précipité la crise que ce pays connait depuis plus d’un mois, nous amène à tirer cinq leçons d’économie appliquée et une sixième pour la France…
Si ce n’est certainement pas le cadeau d’anniversaire que Nicolas Sarkozy attendait le jour de ses 55 ans les faits sont là, Dominique de Villepin a été relaxé du chef de complicité calomnieuse dans le cadre de l’affaire Clearstream. Villepin le hussard se remet donc en selle avec dans sa ligne de mire Nicolas Sarkozy, ouvrant ainsi un nouvel épisode de la guerre que se livrent les deux hommes…
Parmi les nombreuses suggestions concernant un renforcement de la régulation bancaire, 3 pistes reviennent fréquemment : l’imposition d’une version modernisée du fameux « Glass-Steagall Act » ; une taxation renforcée des bonus des traders ; de nouvelles limitations réglementaires ou prudentielles des activités « à risque » effectuées par les banques…
“Peut-on faire plier les banques ?” Débat animé par Thierry Guerrier avec Elie Cohen, Serge Maître, Jacques Mistral et Marc Touati
Selon les dernières prévisions du FMI, l’endettement américain devrait approcher de 100% du PIB, à la fin de 2010 et dépasser ce seuil en Europe, dès 2012, alors que le ratio dette publique/PIB atteint déjà 190% au Japon. Ces chiffres sont historiquement dans « le haut de la fourchette » et paraissent atteindre la limite, au-delà de laquelle la situation pourrait devenir véritablement incontrôlable…
Malgré sa baisse récente, due aux déboires de la Grèce (dégradation de sa notation par les agences), l’euro fluctue actuellement dans une fourchette de 1,40 à 1,50 dollar, alors que sa parité devrait s’établir aux alentours de 1,15 dollar…
Conférence de Copenhague ou pas, le plaidoyer en faveur d’une décroissance économique, ou tout au moins d’une stabilisation durable n’est pas un argument nouveau…
On nous explique que les nouvelles normes comptables de la Juste Valeur apportent de la transparence, évitent les dissimulations, et donc améliorent le fonctionnement des marchés. Et on veut bien le croire. Mais en disant cela, on laisse passer quelque chose de plus fondamental et plus problématique, que l’on pourrait résumer dans cette formule : «une mesure n’est jamais neutre».
Une banque « spécialisée » peut, soit se consacrer à des activités de détail « retail banking » à destination des particuliers ou des entreprises, soit intervenir principalement sur les marchés (« investment banking »). Par opposition, une banque « universelle » regroupe les divers métiers (banque de détail, banque de marchés, plus, en général, gestion collective et autres services bancaires)…