L’humeur de la semaine

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Sans surprise et comme nous l’avions annoncé à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes, la crise de la dette publique grecque est revenue sur le devant de la scène. Est-ce la faute aux « méchants spéculateurs » ? Comme le prétendent certains. Si cette réponse est évidemment pratique, elle n’en est pas moins erronée. Certes, la spéculation existe, mais elle n’a fait que s’engouffrer dans une brèche ouverte par les erreurs récurrentes des politiques économiques menées en Grèce et surtout à l’échelle de la zone euro. Le seul moyen de sortir de cette crise réside dans la restauration d’une croissance forte, notamment grâce à un taux de change normal, ainsi que dans la baisse des dépenses publiques et un rééchelonnement de la dette. Une fois encore, la balle est dans le camp des dirigeants politiques et monétaires de l’UEM : soit, ils décident d’être pragmatiques, et la zone euro sera sauvée, soit, ils continuent de se cacher derrière leur dogmatisme idéologique et leurs faux-semblants, et l’UEM connaîtra une crise historiquement grave, qui sera aussi …la dernière.

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Sans surprise et comme nous l’avions annoncé à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes, la crise de la dette publique grecque est revenue sur le devant de la scène. Est-ce la faute aux « méchants spéculateurs » ? Comme le prétendent certains. Si cette réponse est évidemment pratique, elle n’en est pas moins erronée. Certes, la spéculation existe, mais elle n’a fait que s’engouffrer dans une brèche ouverte par les erreurs récurrentes des politiques économiques menées en Grèce et surtout à l’échelle de la zone euro. Le seul moyen de sortir de cette crise réside dans la restauration d’une croissance forte, notamment grâce à un taux de change normal, ainsi que dans la baisse des dépenses publiques et un rééchelonnement de la dette. Une fois encore, la balle est dans le camp des dirigeants politiques et monétaires de l’UEM : soit, ils décident d’être pragmatiques, et la zone euro sera sauvée, soit, ils continuent de se cacher derrière leur dogmatisme idéologique et leurs faux-semblants, et l’UEM connaîtra une crise historiquement grave, qui sera aussi …la dernière.

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Sans surprise et comme nous l’avions annoncé à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes, la crise de la dette publique grecque est revenue sur le devant de la scène. Est-ce la faute aux « méchants spéculateurs » ? Comme le prétendent certains. Si cette réponse est évidemment pratique, elle n’en est pas moins erronée. Certes, la spéculation existe, mais elle n’a fait que s’engouffrer dans une brèche ouverte par les erreurs récurrentes des politiques économiques menées en Grèce et surtout à l’échelle de la zone euro. Le seul moyen de sortir de cette crise réside dans la restauration d’une croissance forte, notamment grâce à un taux de change normal, dans la baisse des dépenses publiques et dans un rééchelonnement de la dette. Une fois encore, la balle est dans le camp des dirigeants politiques et monétaires de l’UEM : soit, ils décident d’être pragmatiques, et la zone euro sera sauvée, soit, ils continuent de se cacher derrière leur dogmatisme idéologique et leurs faux-semblants, et l’UEM connaîtra une crise historiquement grave, qui sera aussi …la dernière.

Grèce : ne tirez plus sur l’ambulance…

Sans surprise et comme nous l’avions annoncé à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes, la crise de la dette publique grecque est revenue sur le devant de la scène. Est-ce la faute aux « méchants spéculateurs » ? Comme le prétendent certains. Si cette réponse est évidemment pratique, elle n’en est pas moins erronée. Certes, la spéculation existe, mais elle n’a fait que s’engouffrer dans une brèche ouverte par les erreurs récurrentes des politiques économiques menées en Grèce et surtout à l’échelle de la zone euro. Le seul moyen de sortir de cette crise réside dans la restauration d’une croissance forte, notamment grâce à un taux de change normal, dans la baisse des dépenses publiques et dans un rééchelonnement de la dette. Une fois encore, la balle est dans le camp des dirigeants politiques et monétaires de l’UEM : soit, ils décident d’être pragmatiques, et la zone euro sera sauvée, soit, ils continuent de se cacher derrière leur dogmatisme idéologique et leurs faux-semblants, et l’UEM connaîtra une crise historiquement grave, qui sera aussi …la dernière.

Qu’est-ce qui fait courir les bourses ?

Qu’est-ce qui fait courir les bourses ?

Les marchés boursiers conserveront toujours une part de mystère. Certes, certaines de leurs évolutions sont facilement compréhensibles. Par exemple, après la faillite de Lehman Brothers et la récession internationale qui a suivi, l’effondrement des grands indices boursiers de la planète apparaissait tout à fait logique. Inversement, leur remontée à partir de la mi-2009 ou encore fin 2010 était largement justifiée par le redémarrage de la croissance mondiale. Pour autant, à côté de ces mouvements « normaux », les bourses internationales enregistrent parfois des évolutions incohérentes, du moins en apparence. Et ce, en particulier depuis le début 2011. Ainsi en janvier, alors que tous les indicateurs économiques étaient au vert, la plupart des indices actions ont subi une prise de bénéfice massive. Ensuite, alors que les des crises dans certains pays arabes faisaient craindre le pire, ces indices ont commencé à se stabiliser, voire à se redresser. De même, le drame japonais n’a pas entamé l’optimisme des investisseurs boursiers. Pis, ou plutôt mieux, la flambée des cours du baril et de l’ensemble des matières premières, qui finira forcément par déprimer la croissance mondiale, n’a pas réussi à relancer durablement le « Bear Market ». A l’inverse, alors que l’événement était attendu depuis dix ans, la mort de Ben Laden n’a quasiment pas eu d’impact positif sur les marchés actions. Ces derniers ont même légèrement reculé moins de deux jours après l’annonce de l’élimination de l’instigateur des attentats du World Trade Center. D’où une question : qu’est-ce qui fait courir les bourses aujourd’hui ?

Qu’est-ce qui fait courir les bourses ?

Qu’est-ce qui fait courir les bourses ?

Les marchés boursiers conserveront toujours une part de mystère. Certes, certaines de leurs évolutions sont facilement compréhensibles. Par exemple, après la faillite de Lehman Brothers et la récession internationale qui a suivi, l’effondrement des grands indices boursiers de la planète apparaissait tout à fait logique. Inversement, leur remontée à partir de la mi-2009 ou encore fin 2010 était largement justifiée par le redémarrage de la croissance mondiale. Pour autant, à côté de ces mouvements « normaux », les bourses internationales enregistrent parfois des évolutions incohérentes, du moins en apparence. Et ce, en particulier depuis le début 2011. Ainsi en janvier, alors que tous les indicateurs économiques étaient au vert, la plupart des indices actions ont subi une prise de bénéfice massive. Ensuite, alors que les des crises dans certains pays arabes faisaient craindre le pire, ces indices ont commencé à se stabiliser, voire à se redresser. De même, le drame japonais n’a pas entamé l’optimisme des investisseurs boursiers. Pis, ou plutôt mieux, la flambée des cours du baril et de l’ensemble des matières premières, qui finira forcément par déprimer la croissance mondiale, n’a pas réussi à relancer durablement le « Bear Market ». A l’inverse, alors que l’événement était attendu depuis dix ans, la mort de Ben Laden n’a quasiment pas eu d’impact positif sur les marchés actions. Ces derniers ont même légèrement reculé moins de deux jours après l’annonce de l’élimination de l’instigateur des attentats du World Trade Center. D’où une question : qu’est-ce qui fait courir les bourses aujourd’hui ?

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

C’est malheureux à dire, mais le triste scénario de 2008 est bien en train de se reproduire sous nos yeux. Les mêmes causes continuant de produire les mêmes effets. Ainsi, comme en 2007-2008, la fin d’année 2010 et le début 2011 ont été marqués par une aggravation des divergences de politique monétaire entre les Etats-Unis et la zone euro. Compte tenu de cet écart de « vision du monde » et surtout de taux d’intérêt, l’euro s’est fortement apprécié face au dollar. Le problème est qu’avec un euro autour de 1,50 dollar, la zone euro entrera en récession au troisième trimestre 2011. Les déficits publics et les taux de chômage repartiront à la hausse dans tous les pays eurolandais, y compris en Allemagne et bien sûr en France. Les investisseurs se rendront alors compte des dégâts causés par l’euro killer, et celui-ci s’effondrera dans la douleur vers les 1,20 dollar d’ici la fin 2011. Pour peu que la France choisisse d’engager une nouvelle augmentation de ses dépenses publiques en 2012 et nous pourront dire adieu à notre très chère zone euro dès 2013…

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

C’est malheureux à dire, mais le triste scénario de 2008 est bien en train de se reproduire sous nos yeux. Les mêmes causes continuant de produire les mêmes effets. Ainsi, comme en 2007-2008, la fin d’année 2010 et le début 2011 ont été marqués par une aggravation des divergences de politique monétaire entre les Etats-Unis et la zone euro. Compte tenu de cet écart de « vision du monde » et surtout de taux d’intérêt, l’euro s’est fortement apprécié face au dollar. Le problème est qu’avec un euro autour de 1,50 dollar, la zone euro entrera en récession au troisième trimestre 2011. Les déficits publics et les taux de chômage repartiront à la hausse dans tous les pays eurolandais, y compris en Allemagne et bien sûr en France. Les investisseurs se rendront alors compte des dégâts causés par l’euro killer, et celui-ci s’effondrera dans la douleur vers les 1,20 dollar d’ici la fin 2011. Pour peu que la France choisisse d’engager une nouvelle augmentation de ses dépenses publiques en 2012 et nous pourront dire adieu à notre très chère zone euro dès 2013…

France : comment éviter une nouvelle crise en 2012 ?

C’est une évidence, les prochaines élections présidentielles se joueront sur le terrain économique et social. En effet, fini le marketing ou le bling bling et peu importe les interventions de l’armée française à travers le monde. Ce que veulent les Français avant tout ce sont de l’emploi, du pouvoir d’achat et surtout des perspectives d’avenir. Car, malheureusement depuis une dizaine d’années, force est de constater que la croissance forte et les créations d’emplois massives n’ont pas été au rendez-vous. Pis, la « fracture sociale », principal thème de campagne des élections de 2002, s’est aggravée. A tel point que de plus en plus de citoyens se détournent désormais des partis traditionnels pour « se réfugier » vers les extrêmes. Bien entendu, ce « ras-le-bol » général peut en partie se comprendre, en particulier pour les personnes les moins favorisées, qui ont vu leur revenu augmenter faiblement, voire reculer, alors que les prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des loyers n’ont cessé de flamber. Cette situation difficile justifie-t-elle pour autant de se jeter à corps perdu, comme par désespoir, dans des solutions extrémistes et par là même dangereuses ? Certainement pas. Il faut donc être clair : au cours des prochains trimestres, la France va donc jouer sa dernière carte. Car, en mai 2012, il sera trop tard…

France : comment éviter une nouvelle crise en 2012 ?

C’est une évidence, les prochaines élections présidentielles se joueront sur le terrain économique et social. En effet, fini le marketing ou le bling bling et peu importe les interventions de l’armée française à travers le monde. Ce que veulent les Français avant tout ce sont de l’emploi, du pouvoir d’achat et surtout des perspectives d’avenir. Car, malheureusement depuis une dizaine d’années, force est de constater que la croissance forte et les créations d’emplois massives n’ont pas été au rendez-vous. Pis, la « fracture sociale », principal thème de campagne des élections de 2002, s’est aggravée. A tel point que de plus en plus de citoyens se détournent désormais des partis traditionnels pour « se réfugier » vers les extrêmes. Bien entendu, ce « ras-le-bol » général peut en partie se comprendre, en particulier pour les personnes les moins favorisées, qui ont vu leur revenu augmenter faiblement, voire reculer, alors que les prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des loyers n’ont cessé de flamber. Cette situation difficile justifie-t-elle pour autant de se jeter à corps perdu, comme par désespoir, dans des solutions extrémistes et par là même dangereuses ? Certainement pas. Il faut donc être clair : au cours des prochains trimestres, la France va donc jouer sa dernière carte. Car, en mai 2012, il sera trop tard…