L’humeur de la semaine

Quand la zone euro explosera…

Quand la zone euro explosera…

Après le succès de « Krach, boom… et demain ? » (publié en 2009 chez Dunod), j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer la sortie de mon nouveau livre le 8 mars 2012 aux Editions du Moment. Il s’intitule « Quand la zone euro explosera… », avec en sous-titre « Comment la France peut encore éviter le pire ». En voici un rapide résumé qui, je l’espère vous donnera envie d’aller plus loin. Je tiens d’ailleurs à vous remercier de votre fidélité et de votre soutien. Car, si, en dépit des pressions de toutes parts et parfois même des intimidations, j’ai écrit ce livre et continue de faire ce métier, c’est grâce à vous. 2 janvier 2013. Après quatre ans de crise, deux récessions historiques et une multitude de sommets « de la dernière chance », les pays de la zone euro décident de mettre un terme à l’Union Economique et Monétaire. Une nouvelle vague d’effondrement des indices boursiers et de flambée des taux d’intérêt s’engage, aggravant encore un peu plus le marasme économique et social qui sévit un peu partout et notamment dans l’Hexagone. Digne d’un véritable cauchemar, ce scénario est malheureusement possible. Pour l’éviter, nos dirigeants doivent agir vite, en restaurant la croissance et en refusant tous les dogmatismes qui ont fait tant de mal à notre Vieille Europe et à notre Douce France au cours des quarante dernières années. Et, malheureusement, il faut reconnaître que, pour le moment, nous en sommes encore loin, en particulier lorsque l’on écoute les propositions des candidats aux élections présidentielles françaises…

Quand la zone euro explosera…

Quand la zone euro explosera…

Après le succès de « Krach, boom… et demain ? » (publié en 2009 chez Dunod), j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer la sortie de mon nouveau livre le 8 mars 2012 aux Editions du Moment. Il s’intitule « Quand la zone euro explosera… », avec en sous-titre « Comment la France peut encore éviter le pire ». En voici un rapide résumé qui, je l’espère vous donnera envie d’aller plus loin. Je tiens d’ailleurs à vous remercier de votre fidélité et de votre soutien. Car, si, en dépit des pressions de toutes parts et parfois même des intimidations, j’ai écrit ce livre et continue de faire ce métier, c’est grâce à vous. 2 janvier 2013. Après quatre ans de crise, deux récessions historiques et une multitude de sommets « de la dernière chance », les pays de la zone euro décident de mettre un terme à l’Union Economique et Monétaire. Une nouvelle vague d’effondrement des indices boursiers et de flambée des taux d’intérêt s’engage, aggravant encore un peu plus le marasme économique et social qui sévit un peu partout et notamment dans l’Hexagone. Digne d’un véritable cauchemar, ce scénario est malheureusement possible. Pour l’éviter, nos dirigeants doivent agir vite, en restaurant la croissance et en refusant tous les dogmatismes qui ont fait tant de mal à notre Vieille Europe et à notre Douce France au cours des quarante dernières années. Et, malheureusement, il faut reconnaître que, pour le moment, nous en sommes encore loin, en particulier lorsque l’on écoute les propositions des candidats aux élections présidentielles françaises…

Grèce, zone euro : Mourir guéri…

Grèce, zone euro : Mourir guéri…

Pour au moins la dixième fois en une année et la vingtième fois en trois ans, les dirigeants eurolandais ont accouché dans la douleur d’un accord pour sauver la Grèce. Promis, juré, craché : c’est fois-ci c’est la bonne ! Seulement voilà, il est possible de « duper son monde » une fois, cinq fois, dix fois, mais certainement pas vingt. Ainsi, sans vouloir jouer les Cassandre ou les oiseaux de mauvais augure, il faut être clair : tout comme les précédents, le dernier accord de sauvetage de la Grèce ne constitue qu’une fuite en avant, histoire de « gagner » encore quelques mois. Et pour cause : derrière leur satisfecit et leurs sourires de façade, les dirigeants de l’UEM continuent d’oublier l’essentiel : la restauration de la croissance. Or, sans croissance, pas de réduction des déficits et encore moins de la dette. Pis, débutée en 2008, la récession va forcément s’aggraver, le chômage encore augmenter et la situation sociale devenir intenable. La France ne doit pas faire l’erreur de croire que rien de tel ne pourra lui arriver. Car, une fois les élections présidentielles passées, l’heure de vérité sonnera. Or, ce ne sont certainement pas la création de postes de fonctionnaires, promise par M. Hollande, ni la réforme de la prime pour l’emploi, annoncée par M. Sarkozy, qui nous permettront d’éviter le scénario catastrophe.

Grèce, zone euro : Mourir guéri…

Grèce, zone euro : Mourir guéri…

Pour au moins la dixième fois en une année et la vingtième fois en trois ans, les dirigeants eurolandais ont accouché dans la douleur d’un accord pour sauver la Grèce. Promis, juré, craché : c’est fois-ci c’est la bonne ! Seulement voilà, il est possible de « duper son monde » une fois, cinq fois, dix fois, mais certainement pas vingt. Ainsi, sans vouloir jouer les Cassandre ou les oiseaux de mauvais augure, il faut être clair : tout comme les précédents, le dernier accord de sauvetage de la Grèce ne constitue qu’une fuite en avant, histoire de « gagner » encore quelques mois. Et pour cause : derrière leur satisfecit et leurs sourires de façade, les dirigeants de l’UEM continuent d’oublier l’essentiel : la restauration de la croissance. Or, sans croissance, pas de réduction des déficits et encore moins de la dette. Pis, débutée en 2008, la récession va forcément s’aggraver, le chômage encore augmenter et la situation sociale devenir intenable. La France ne doit pas faire l’erreur de croire que rien de tel ne pourra lui arriver. Car, une fois les élections présidentielles passées, l’heure de vérité sonnera. Or, ce ne sont certainement pas la création de postes de fonctionnaires, promise par M. Hollande, ni la réforme de la prime pour l’emploi, annoncée par M. Sarkozy, qui nous permettront d’éviter le scénario catastrophe.

Croissance : La France forte ?

Croissance : La France forte ?

A la lecture des comptes nationaux français du quatrième trimestre 2011, une question s’impose : les statisticiens de l’INSEE sont-ils devenus des magiciens ? En effet, l’augmentation du PIB de 0,2 % affichée par l’Institut statistique hexagonal ne correspond absolument pas à la réalité économique française telle qu’elle avait été décrite jusqu’alors par le même INSEE. Mieux, alors que tous les pays de la zone euro ont vu leur PIB reculer ou stagner au quatrième trimestre, la France tire miraculeusement son épingle du jeu. C’est peut-être ça “la France forte”…

Croissance : La France forte ?

Croissance : La France forte ?

A la lecture des comptes nationaux français du quatrième trimestre 2011, une question s’impose : les statisticiens de l’INSEE sont-ils devenus des magiciens ? En effet, l’augmentation du PIB de 0,2 % affichée par l’Institut statistique hexagonal ne correspond absolument pas à la réalité économique française telle qu’elle avait été décrite jusqu’alors par le même INSEE. Mieux, alors que tous les pays de la zone euro ont vu leur PIB reculer ou stagner au quatrième trimestre, la France tire miraculeusement son épingle du jeu. C’est peut-être ça “la France forte”…

L’année du « Draghi » ?

L’année du « Draghi » ?

Cela n’aura certainement échappé à personne : selon le calendrier chinois, nous sommes entrés dans l’année du Dragon, signe de puissance et de réussite. Si ces dernières caractéristiques devraient plutôt bien refléter l’économie chinoise cette année encore et au moins jusqu’en 2013, il n’en sera certainement pas de même pour la zone euro. Et pour cause : pour la cinquième année consécutive, cette dernière restera l’une des lanternes rouges de la croissance mondiale. En d’autres termes : rien de nouveau sous le triste soleil de l’Union Economique et Monétaire. Toutefois, au milieu de cet océan d’inquiétudes et de pessimisme, un changement positif a été opéré il y a tout juste cent jours au sein de l’UEM. A savoir, le remplacement à la tête de la BCE du dogmatique Jean-Claude Trichet par le pragmatique (du moins en apparence) Mario Draghi. La bonne nouvelle réside donc dans le fait que la BCE a évolué positivement. La mauvaise c’est que nous sommes toujours loin du but et que le dogmatisme reste encore dominant tant au sein de l’Institut francfortois qu’au niveau des dirigeants politiques de nombreux pays de l’UEM. Espérons donc que cette année du Dragon sera aussi celle de Draghi, c’est-à-dire celle de la victoire du pragmatisme sur le dogmatisme qui, depuis plus de vingt ans, a fait tant de mal à notre vielle Europe et à notre douce France.

L’année du « Draghi » ?

L’année du « Draghi » ?

Cela n’aura certainement échappé à personne : selon le calendrier chinois, nous sommes entrés dans l’année du Dragon, signe de puissance et de réussite. Si ces dernières caractéristiques devraient plutôt bien refléter l’économie chinoise cette année encore et au moins jusqu’en 2013, il n’en sera certainement pas de même pour la zone euro. Et pour cause : pour la cinquième année consécutive, cette dernière restera l’une des lanternes rouges de la croissance mondiale. En d’autres termes : rien de nouveau sous le triste soleil de l’Union Economique et Monétaire. Toutefois, au milieu de cet océan d’inquiétudes et de pessimisme, un changement positif a été opéré il y a tout juste cent jours au sein de l’UEM. A savoir, le remplacement à la tête de la BCE du dogmatique Jean-Claude Trichet par le pragmatique (du moins en apparence) Mario Draghi. La bonne nouvelle réside donc dans le fait que la BCE a évolué positivement. La mauvaise c’est que nous sommes toujours loin du but et que le dogmatisme reste encore dominant tant au sein de l’Institut francfortois qu’au niveau des dirigeants politiques de nombreux pays de l’UEM. Espérons donc que cette année du Dragon sera aussi celle de Draghi, c’est-à-dire celle de la victoire du pragmatisme sur le dogmatisme qui, depuis plus de vingt ans, a fait tant de mal à notre vielle Europe et à notre douce France.

Non, la crise n’est pas finie !

Non, la crise n’est pas finie !

Le Président Sarkozy a été formel : « la crise est derrière nous et la France va rapidement retrouver le chemin de la croissance forte », nous a-t-il dit en substance. Evidemment, nous aimerions le croire et retrouver enfin une bonne dose d’optimisme… Il faut dire que pour étayer la prévision présidentielle, la semaine a été plutôt riche en bonnes nouvelles. Dès lundi, 25 des 27 pays de l’Union Européenne (c’est-à-dire hors Royaume-Uni et République Tchèque) ont décidé d’adopter un nouveau pacte de stabilité destiné à empêcher tout nouveau dérapage des déficits publics. Mieux encore, dès le lendemain, la commande par l’Inde de 126 Rafales pour un montant de 12 milliards de dollars a redonné du baume au cœur à Dassault et, certainement, à une grande partie de l’industrie française. Enfin, pour couronner le tout, des indicateurs des directeurs d’achat relativement favorables des deux côtés de l’Atlantique ont permis aux marchés boursiers de reprendre de belles couleurs. Bref, s’il ne faisait pas si froid dehors, on pourrait presque dire que c’est déjà l’été. Et pourtant, la crise est malheureusement loin d’être terminée…

Non, la crise n’est pas finie !

Non, la crise n’est pas finie !

Le Président Sarkozy a été formel : « la crise est derrière nous et la France va rapidement retrouver le chemin de la croissance forte », nous a-t-il dit en substance. Evidemment, nous aimerions le croire et retrouver enfin une bonne dose d’optimisme… Il faut dire que pour étayer la prévision présidentielle, la semaine a été plutôt riche en bonnes nouvelles. Dès lundi, 25 des 27 pays de l’Union Européenne (c’est-à-dire hors Royaume-Uni et République Tchèque) ont décidé d’adopter un nouveau pacte de stabilité destiné à empêcher tout nouveau dérapage des déficits publics. Mieux encore, dès le lendemain, la commande par l’Inde de 126 Rafales pour un montant de 12 milliards de dollars a redonné du baume au cœur à Dassault et, certainement, à une grande partie de l’industrie française. Enfin, pour couronner le tout, des indicateurs des directeurs d’achat relativement favorables des deux côtés de l’Atlantique ont permis aux marchés boursiers de reprendre de belles couleurs. Bref, s’il ne faisait pas si froid dehors, on pourrait presque dire que c’est déjà l’été. Et pourtant, la crise est malheureusement loin d’être terminée…