L’humeur de la semaine

Hollande et la zone euro : quitte ou double…

Hollande et la zone euro : quitte ou double…

Et c’est parti ! Sans véritable surprise, François Hollande a été élu Président de la République française. La thématique de « l’homme normal » a donc été payante. Seulement voilà, la situation économique hexagonale et européenne actuelle est loin d’être « normale ». Avant même d’avoir pris ses fonctions, le nouveau Président a d’ailleurs pu se rendre compte que l’euphorie de la victoire allait être de courte durée. Et pour cause : les élections grecques ont rappelé qu’à l’inverse de ce que n’a cessé de clamer Monsieur Sarkozy depuis des mois, la crise de la zone euro est loin d’être terminée. Cette triste situation confirme que l’UEM ne peut perdurer sans un minimum d’union politique. Pis, la récession est en train de faire son grand retour dans la zone euro et peut-être même en France. Enfin, le couple franco-allemand va vivre des tensions extrêmes. Autrement dit, pour sortir de l’ornière, il ne suffira pas d’être « normal »…

Hollande et la zone euro : quitte ou double…

Hollande et la zone euro : quitte ou double…

Et c’est parti ! Sans véritable surprise, François Hollande a été élu Président de la République française. La thématique de « l’homme normal » a donc été payante. Seulement voilà, la situation économique hexagonale et européenne actuelle est loin d’être « normale ». Avant même d’avoir pris ses fonctions, le nouveau Président a d’ailleurs pu se rendre compte que l’euphorie de la victoire allait être de courte durée. Et pour cause : les élections grecques ont rappelé qu’à l’inverse de ce que n’a cessé de clamer Monsieur Sarkozy depuis des mois, la crise de la zone euro est loin d’être terminée. Cette triste situation confirme que l’UEM ne peut perdurer sans un minimum d’union politique. Pis, la récession est en train de faire son grand retour dans la zone euro et peut-être même en France. Enfin, le couple franco-allemand va vivre des tensions extrêmes. Autrement dit, pour sortir de l’ornière, il ne suffira pas d’être « normal »…

Sarkozy, Hollande, Draghi : menteurs, menteurs…

Sarkozy, Hollande, Draghi : menteurs, menteurs…

Comment les dirigeants monétaires et politiques de la zone euro veulent-ils retrouver un minimum de crédibilité s’ils ne cessent de prendre leurs concitoyens pour des « demeurés ». La semaine écoulée vient de nous en donner trois exemples cinglants. Les deux premiers nous ont été fournis lors du débat des deux « finalistes » (on se croirait presque à la Star Academy…) aux élections présidentielles. Le troisième par « Super » Mario Draghi qui risque de perdre son qualificatif élogieux plus vite que prévu. Tout d’abord, alors que les Français étaient en droit d’attendre un vrai débat et un maximum de détails sur les programmes économiques des deux candidats, nous avons assisté à des échanges musclés, parfois plein d’agressivité, notamment de la part d’un des deux, mais dont le seul but était de déstabiliser l’adversaire, sans entrer dans la profondeur de la situation française passée et surtout à venir. Comme cela s’est observé tout au cours de la campagne, nous étions donc en plein « débat » marketing, mais très loin des enjeux qui attendent la France et l’Europe au cours des prochains mois…

Sarkozy, Hollande, Draghi : menteurs, menteurs…

Sarkozy, Hollande, Draghi : menteurs, menteurs…

Comment les dirigeants monétaires et politiques de la zone euro veulent-ils retrouver un minimum de crédibilité s’ils ne cessent de prendre leurs concitoyens pour des « demeurés ». La semaine écoulée vient de nous en donner trois exemples cinglants. Les deux premiers nous ont été fournis lors du débat des deux « finalistes » (on se croirait presque à la Star Academy…) aux élections présidentielles. Le troisième par « Super » Mario Draghi qui risque de perdre son qualificatif élogieux plus vite que prévu. Tout d’abord, alors que les Français étaient en droit d’attendre un vrai débat et un maximum de détails sur les programmes économiques des deux candidats, nous avons assisté à des échanges musclés, parfois plein d’agressivité, notamment de la part d’un des deux, mais dont le seul but était de déstabiliser l’adversaire, sans entrer dans la profondeur de la situation française passée et surtout à venir. Comme cela s’est observé tout au cours de la campagne, nous étions donc en plein « débat » marketing, mais très loin des enjeux qui attendent la France et l’Europe au cours des prochains mois…

Victoire ?!

Victoire ?!

Il est encore trop tôt pour en être sûr, mais le 25 avril 2012 constituera peut-être un tournant dans l’histoire de la zone euro. En effet, après treize ans de dogmatisme, la Banque Centrale Européenne a enfin décidé de prendre le chemin du bon sens et du pragmatisme. Ainsi, après avoir constamment sacrifié la croissance sur l’autel de l’inflation, lorsqu’elle était dirigée par Jean-Claude Trichet, la BCE, présidée par Monsieur Mario Draghi, souhaite désormais accorder une part plus importante à la progression de l’activité économique. Ne cachons pas notre plaisir : ce revirement constitue une vraie victoire, en particulier pour votre serviteur qui n’a cessé de demander un tel changement depuis plus de dix ans envers et contre tous. Mais, tout ceci est du passé. Ce qui compte réside dans le fait que la zone euro et la BCE sont enfin en train de changer dans la bonne direction. Face à cette nouvelle donne, certains observateurs se sont logiquement posé plusieurs questions, en particulier dans notre douce France : pourquoi Mario Draghi a-t-il choisi ce « timing » pour faire une telle déclaration ? Y-a-t-il un lien avec la campagne présidentielle française ? François Hollande entre-t-il ainsi par la grande porte dans le concert eurolandais ? L’Allemagne est-elle désormais isolée et devra-t-elle se plier aux exigences de ses partenaires pour réformer les traités eurolandais vers une plus grande prise en compte de la croissance ? Autant de questions dont les réponses conditionneront notre avenir et pourront ainsi sauver ou détruire la zone euro…

Draghi, Hollande : Victoire ?!

Draghi, Hollande : Victoire ?!

Il est encore trop tôt pour en être sûr, mais le 25 avril 2012 constituera peut-être un tournant dans l’histoire de la zone euro. En effet, après treize ans de dogmatisme, la Banque Centrale Européenne a enfin décidé de prendre le chemin du bon sens et du pragmatisme. Ainsi, après avoir constamment sacrifié la croissance sur l’autel de l’inflation, lorsqu’elle était dirigée par Jean-Claude Trichet, la BCE, présidée par Monsieur Mario Draghi, souhaite désormais accorder une part plus importante à la progression de l’activité économique. Ne cachons pas notre plaisir : ce revirement constitue une vraie victoire, en particulier pour votre serviteur qui n’a cessé de demander un tel changement depuis plus de dix ans envers et contre tous. Face à cette nouvelle donne, certains observateurs se sont logiquement posé plusieurs questions, en particulier dans notre douce France : pourquoi Mario Draghi a-t-il choisi ce « timing » pour faire une telle déclaration ? Y-a-t-il un lien avec la campagne présidentielle française ? François Hollande entre-t-il ainsi par la grande porte dans le concert eurolandais ? L’Allemagne est-elle désormais isolée et devra-t-elle se plier aux exigences de ses partenaires pour réformer les traités eurolandais vers une plus grande prise en compte de la croissance ? Autant de questions dont les réponses conditionneront notre avenir et pourront ainsi sauver ou détruire la zone euro…

Victoire ?!

Victoire ?!

Il est encore trop tôt pour en être sûr, mais le 25 avril 2012 constituera peut-être un tournant dans l’histoire de la zone euro. En effet, après treize ans de dogmatisme, la Banque Centrale Européenne a enfin décidé de prendre le chemin du bon sens et du pragmatisme. Ainsi, après avoir constamment sacrifié la croissance sur l’autel de l’inflation, lorsqu’elle était dirigée par Jean-Claude Trichet, la BCE, présidée par Monsieur Mario Draghi, souhaite désormais accorder une part plus importante à la progression de l’activité économique. Ne cachons pas notre plaisir : ce revirement constitue une vraie victoire, en particulier pour votre serviteur qui n’a cessé de demander un tel changement depuis plus de dix ans envers et contre tous. Mais, tout ceci est du passé. Ce qui compte réside dans le fait que la zone euro et la BCE sont enfin en train de changer dans la bonne direction. Face à cette nouvelle donne, certains observateurs se sont logiquement posé plusieurs questions, en particulier dans notre douce France : pourquoi Mario Draghi a-t-il choisi ce « timing » pour faire une telle déclaration ? Y-a-t-il un lien avec la campagne présidentielle française ? François Hollande entre-t-il ainsi par la grande porte dans le concert eurolandais ? L’Allemagne est-elle désormais isolée et devra-t-elle se plier aux exigences de ses partenaires pour réformer les traités eurolandais vers une plus grande prise en compte de la croissance ? Autant de questions dont les réponses conditionneront notre avenir et pourront ainsi sauver ou détruire la zone euro…

Draghi, Hollande : Victoire ?!

Draghi, Hollande : Victoire ?!

Il est encore trop tôt pour en être sûr, mais le 25 avril 2012 constituera peut-être un tournant dans l’histoire de la zone euro. En effet, après treize ans de dogmatisme, la Banque Centrale Européenne a enfin décidé de prendre le chemin du bon sens et du pragmatisme. Ainsi, après avoir constamment sacrifié la croissance sur l’autel de l’inflation, lorsqu’elle était dirigée par Jean-Claude Trichet, la BCE, présidée par Monsieur Mario Draghi, souhaite désormais accorder une part plus importante à la progression de l’activité économique. Ne cachons pas notre plaisir : ce revirement constitue une vraie victoire, en particulier pour votre serviteur qui n’a cessé de demander un tel changement depuis plus de dix ans envers et contre tous. Face à cette nouvelle donne, certains observateurs se sont logiquement posé plusieurs questions, en particulier dans notre douce France : pourquoi Mario Draghi a-t-il choisi ce « timing » pour faire une telle déclaration ? Y-a-t-il un lien avec la campagne présidentielle française ? François Hollande entre-t-il ainsi par la grande porte dans le concert eurolandais ? L’Allemagne est-elle désormais isolée et devra-t-elle se plier aux exigences de ses partenaires pour réformer les traités eurolandais vers une plus grande prise en compte de la croissance ? Autant de questions dont les réponses conditionneront notre avenir et pourront ainsi sauver ou détruire la zone euro…

Les marchés attaqueront-ils la France après le 6 mai ?

Les marchés attaqueront-ils la France après le 6 mai ?

C’est la question qui hante de plus en plus de Français depuis quelques jours : et si la France subissait le même sort que l’Espagne, le Portugal, voire la Grèce, au lendemain des élections présidentielles ? Au-delà des tactiques électoralistes traditionnelles et des rumeurs fumeuses, cette question est loin d’être anodine et encore moins exagérée. En fait, avant de se décider, les investisseurs attendent simplement de pouvoir éclairer leur lanterne avec les résultats du premier tour, puis du second et surtout avec les premières mesures qui seront prises après le 6 mai. En attendant, un premier clash pourrait avoir lieu dès le 22 avril si les partis extrémistes réussissent à avoisiner les 40 % des suffrages. Si tel est le cas, les investisseurs commenceront à se couvrir contre le risque « France » et il sera ensuite particulièrement difficile d’inverser la tendance. Ce ne sont donc pas les marchés qui vont attaquer la France, mais les Français qui risquent de fabriquer le bâton pour qu’on leur tape sur la tête. Une chose est sûre : le printemps sera chaud dans l’Hexagone…

Les marchés attaqueront-ils la France après le 6 mai ?

Les marchés attaqueront-ils la France après le 6 mai ?

C’est la question qui hante de plus en plus de Français depuis quelques jours : et si la France subissait le même sort que l’Espagne, le Portugal, voire la Grèce, au lendemain des élections présidentielles ? Au-delà des tactiques électoralistes traditionnelles et des rumeurs fumeuses, cette question est loin d’être anodine et encore moins exagérée. En fait, avant de se décider, les investisseurs attendent simplement de pouvoir éclairer leur lanterne avec les résultats du premier tour, puis du second et surtout avec les premières mesures qui seront prises après le 6 mai. En attendant, un premier clash pourrait avoir lieu dès le 22 avril si les partis extrémistes réussissent à avoisiner les 40 % des suffrages. Si tel est le cas, les investisseurs commenceront à se couvrir contre le risque « France » et il sera ensuite particulièrement difficile d’inverser la tendance. Ce ne sont donc pas les marchés qui vont attaquer la France, mais les Français qui risquent de fabriquer le bâton pour qu’on leur tape sur la tête. Une chose est sûre : le printemps sera chaud dans l’Hexagone…