L’humeur de la semaine

Le Cac 40 aime-t-il François Hollande ?

Le Cac 40 aime-t-il François Hollande ?

En dépit d’une baisse corrective et donc logique après la flambée des semaines précédentes, les bourses occidentales restent particulièrement dynamiques depuis un an. Et ce, y compris pour le Cac 40 qui a dépassé la barre symbolique des 4 000 points. De quoi encore exciter les partis d’extrême gauche et autres altermondialistes qui ne cessent de dénoncer le décalage entre la crise sociale hexagonale et la bonne santé du Cac 40. C’est d’ailleurs certainement là que réside l’un des principaux paradoxes de la première année de la Présidence Hollande. En effet, alors que ce dernier n’a cessé de répéter que son grand ennemi était le « monde de la finance », la bourse de Paris ne s’est jamais aussi bien comportée depuis 2011. Et ce, en dépit du retour de la récession dans notre douce France. On se croirait presque revenu vingt-cinq ans en arrière lorsque le marché boursier hexagonal applaudissait le Président Mitterrand après en avoir eu tant peur. Seulement voilà comme vient de le montrer la baisse de 2 % du Cac 40 du jeudi 23 mai, la réalité est trompeuse et les variations boursières françaises et a fortiori internationales sont très peu liées à l’évolution de l’économie hexagonale et encore moins aux discours de François Hollande. Attention, les bourses françaises et internationales vont rester abonnées aux montagnes russes au moins jusqu’au début 2014…

Le Cac 40 aime-t-il François Hollande ?

Le Cac 40 aime-t-il François Hollande ?

En dépit d’une baisse corrective et donc logique après la flambée des semaines précédentes, les bourses occidentales restent particulièrement dynamiques depuis un an. Et ce, y compris pour le Cac 40 qui a dépassé la barre symbolique des 4 000 points. De quoi encore exciter les partis d’extrême gauche et autres altermondialistes qui ne cessent de dénoncer le décalage entre la crise sociale hexagonale et la bonne santé du Cac 40. C’est d’ailleurs certainement là que réside l’un des principaux paradoxes de la première année de la Présidence Hollande. En effet, alors que ce dernier n’a cessé de répéter que son grand ennemi était le « monde de la finance », la bourse de Paris ne s’est jamais aussi bien comportée depuis 2011. Et ce, en dépit du retour de la récession dans notre douce France. On se croirait presque revenu vingt-cinq ans en arrière lorsque le marché boursier hexagonal applaudissait le Président Mitterrand après en avoir eu tant peur. Seulement voilà comme vient de le montrer la baisse de 2 % du Cac 40 du jeudi 23 mai, la réalité est trompeuse et les variations boursières françaises et a fortiori internationales sont très peu liées à l’évolution de l’économie hexagonale et encore moins aux discours de François Hollande. Attention, les bourses françaises et internationales vont rester abonnées aux montagnes russes au moins jusqu’au début 2014…

La France s’enfonce dans la récession et la crise sociale.

La France s’enfonce dans la récession et la crise sociale.

Ca y est, c’est officiel : après plus d’un an de mensonges et de faux-semblants, la France est techniquement et incontestablement retombée en récession. En effet, elle a bien subi deux trimestres consécutifs de baisse de son PIB, définition officielle de la récession. Ainsi, après avoir déjà reculé de 0,2 % au quatrième trimestre 2012, le PIB français a encore chuté d’autant au premier trimestre 2013. Pis, le niveau actuel du PIB hexagonal est encore inférieur de 0,8 % à celui qui prévalait avant la crise, c’est-à-dire au premier trimestre 2008. Pour être précis, le niveau actuel de notre PIB correspond à celui du deuxième trimestre 2007. Autrement dit, depuis le printemps 2007, l’économie française fait du surplace. Six ans de stagnation ! Du jamais vu ! Reflétant la récession dramatique qui est en train de s’installer dans l’Hexagone, l’emploi a enregistré son quatrième trimestre consécutif de baisse, soit un total de 133 800 destructions d’emplois nettes dans le secteur marchand. Depuis son dernier point haut du premier trimestre 2008, l’emploi marchand recule de 3 %, soit 494 000 personnes. Un véritable drame humain. Soyons clairs : tant que les impôts ne baisseront pas, que le gaspillage des dépenses publiques continuera et que l’euro ne sera pas à 1,15 dollar, la récession, la dépression et la crise sociale s’aggraveront dans l’Hexagone. Les émeutes dites du PSG de lundi dernier deviendront alors le quotidien de la population française. Est-ce vraiment cela que souhaite M. Hollande ? Espérons que non, Espérons que non, mais il faut reconnaître qu’à la suite de sa deuxième grande conférence de presse, au cours de laquelle il s’est encore contenté de faire du marketing, il y a vraiment de quoi s’inquiéter…

La France s’enfonce dans la récession et la crise sociale.

La France s’enfonce dans la récession et la crise sociale.

Ca y est, c’est officiel : après plus d’un an de mensonges et de faux-semblants, la France est techniquement et incontestablement retombée en récession. En effet, elle a bien subi deux trimestres consécutifs de baisse de son PIB, définition officielle de la récession. Ainsi, après avoir déjà reculé de 0,2 % au quatrième trimestre 2012, le PIB français a encore chuté d’autant au premier trimestre 2013. Pis, le niveau actuel du PIB hexagonal est encore inférieur de 0,8 % à celui qui prévalait avant la crise, c’est-à-dire au premier trimestre 2008. Pour être précis, le niveau actuel de notre PIB correspond à celui du deuxième trimestre 2007. Autrement dit, depuis le printemps 2007, l’économie française fait du surplace. Six ans de stagnation ! Du jamais vu ! Reflétant la récession dramatique qui est en train de s’installer dans l’Hexagone, l’emploi a enregistré son quatrième trimestre consécutif de baisse, soit un total de 133 800 destructions d’emplois nettes dans le secteur marchand. Depuis son dernier point haut du premier trimestre 2008, l’emploi marchand recule de 3 %, soit 494 000 personnes. Un véritable drame humain. Soyons clairs : tant que les impôts ne baisseront pas, que le gaspillage des dépenses publiques continuera et que l’euro ne sera pas à 1,15 dollar, la récession, la dépression et la crise sociale s’aggraveront dans l’Hexagone. Les émeutes dites du PSG de lundi dernier deviendront alors le quotidien de la population française. Est-ce vraiment cela que souhaite M. Hollande ? Espérons que non, Espérons que non, mais il faut reconnaître qu’à la suite de sa deuxième grande conférence de presse, au cours de laquelle il s’est encore contenté de faire du marketing, il y a vraiment de quoi s’inquiéter…

L’Europe du Sud va un peu moins mal, mais…

L’Europe du Sud va un peu moins mal, mais…

Oui, les pays d’Europe du Sud se portent un peu moins mal que par le passé. Encore heureux ! Après cinq ans de récession quasi-ininterrompue, il serait difficile de tomber plus bas. En d’autres termes, l’économie des PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Spain pour Espagne) enregistre un simple effet de correction de la faiblesse passée. Evidemment, nous aimerions annoncer que ce léger mieux est annonciateur d’une nouvelle tendance salvatrice. Malheureusement, il n’en est rien. Et ce, pour au moins quatre raisons. Explications…

L’Europe du Sud va un peu moins mal, mais…

L’Europe du Sud va un peu moins mal, mais…

Oui, les pays d’Europe du Sud se portent un peu moins mal que par le passé. Encore heureux ! Après cinq ans de récession quasi-ininterrompue, il serait difficile de tomber plus bas. En d’autres termes, l’économie des PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Spain pour Espagne) enregistre un simple effet de correction de la faiblesse passée. Evidemment, nous aimerions annoncer que ce léger mieux est annonciateur d’une nouvelle tendance salvatrice. Malheureusement, il n’en est rien. Et ce, pour au moins quatre raisons. Explications…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

Si la Hollande a longtemps été présentée (notamment dans un célèbre spot publicitaire français) comme l’autre pays du fromage, la France de Hollande est malheureusement devenue l’autre pays du chômage, à côté de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. A l’inverse, les Pays-Bas continuent de résister avec un taux de chômage de 6,4 %, soit tout juste un point de plus que le niveau qui prévaut en Allemagne. Bien loin de ces résultats appréciables, la France affiche un taux de chômage de 11 % (dernier chiffre publié par Eurostat pour le mois de mars 2013). Alors que le 6 mai prochain, François Hollande « fêtera » le premier anniversaire de son élection à la Présidence de la République, cette pandémie de chômage constitue certainement le point cruellement central de son bilan. Les autres évolutions économiques de sa première année à l’Elysée sont tout aussi dramatiques : récession, déficit public, dette… Attention, si la France ne change pas de stratégie et ne parvient pas à convaincre l’Allemagne de la soutenir, le bilan des deux ans de François Hollande sera encore plus dramatique que celui de sa première année. La France de Hollande ne sera alors plus seulement l’autre pays du chômage mais aussi celui du carnage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

La France de Hollande : l’autre pays du chômage…

Si la Hollande a longtemps été présentée (notamment dans un célèbre spot publicitaire français) comme l’autre pays du fromage, la France de Hollande est malheureusement devenue l’autre pays du chômage, à côté de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. A l’inverse, les Pays-Bas continuent de résister avec un taux de chômage de 6,4 %, soit tout juste un point de plus que le niveau qui prévaut en Allemagne. Bien loin de ces résultats appréciables, la France affiche un taux de chômage de 11 % (dernier chiffre publié par Eurostat pour le mois de mars 2013). Alors que le 6 mai prochain, François Hollande « fêtera » le premier anniversaire de son élection à la Présidence de la République, cette pandémie de chômage constitue certainement le point cruellement central de son bilan. Les autres évolutions économiques de sa première année à l’Elysée sont tout aussi dramatiques : récession, déficit public, dette… Attention, si la France ne change pas de stratégie et ne parvient pas à convaincre l’Allemagne de la soutenir, le bilan des deux ans de François Hollande sera encore plus dramatique que celui de sa première année. La France de Hollande ne sera alors plus seulement l’autre pays du chômage mais aussi celui du carnage…

France : A quand la croissance pour tous ?

France : A quand la croissance pour tous ?

Mariage pour tous, patrimoine des ministres, affaire Cahuzac, lasagnes au cheval, intervention militaire au Mali. Depuis le début 2013, force est de constater que tout a été fait (volontairement ou involontairement) pour essayer de masquer la gravité de la situation économique française. Seulement voilà, tôt ou tard, la réalité reprend le dessus. Aussi, après des mois de tergiversations et de focalisation sur le mariage pour tous, il est grand temps de se pencher sur la question de la croissance et de l’emploi pour tous. Et ce, tant en France que dans l’ensemble de la zone euro. Les dernières statistiques publiées dans l’Hexagone et dans la quasi-totalité des pays de l’UEM (y compris en Allemagne) sont d’ailleurs catastrophiques. Elles confirment toutes que la récession s’aggrave et que l’augmentation du chômage va s’intensifier dans les prochains mois. Malheureusement, en dépit de ces évidences, les dirigeants européens et français continuent leur obstination et leur dogmatisme. Si cela continue, alors, après le mariage pour tous, ce ne sera pas la croissance pour tous, mais la faillite pour tous.

France : A quand la croissance pour tous ?

France : A quand la croissance pour tous ?

Mariage pour tous, patrimoine des ministres, affaire Cahuzac, lasagnes au cheval, intervention militaire au Mali. Depuis le début 2013, force est de constater que tout a été fait (volontairement ou involontairement) pour essayer de masquer la gravité de la situation économique française. Seulement voilà, tôt ou tard, la réalité reprend le dessus. Aussi, après des mois de tergiversations et de focalisation sur le mariage pour tous, il est grand temps de se pencher sur la question de la croissance et de l’emploi pour tous. Et ce, tant en France que dans l’ensemble de la zone euro. Les dernières statistiques publiées dans l’Hexagone et dans la quasi-totalité des pays de l’UEM (y compris en Allemagne) sont d’ailleurs catastrophiques. Elles confirment toutes que la récession s’aggrave et que l’augmentation du chômage va s’intensifier dans les prochains mois. Malheureusement, en dépit de ces évidences, les dirigeants européens et français continuent leur obstination et leur dogmatisme. Si cela continue, alors, après le mariage pour tous, ce ne sera pas la croissance pour tous, mais la faillite pour tous.