L’humeur de la semaine

Des marchés « soupe au lait » jusqu’à la fin 2014.

On a beau y être habitué, les va-et-vient abrupts des marchés financiers ne cessent de donner le tournis. Les évolutions de ces dernières semaines en a donné une parfaite illustration. Tout d’abord sur les bourses internationales. Entre la crise des émergents et l’éventualité d’un conflit russo-ukrainien, les inquiétudes vont bon train et la volatilité des bourses avec. Fort heureusement, comme dans toute superproduction hollywoodienne, la catastrophe a été évitée (du moins pour l’instant) et les indices boursiers ont repris de plus belle. Et ce dès le 4 mars : + 1,4 % pour le Dow Jones, + 2,5 % pour le Cac 40 et + 5,3 % pour l’indice moscovite. Mieux, dans la mesure où les risques d’intervention militaire russe s’estompent et où le marché du travail américain reste bien orienté, les bourses mondiales semblent sur le point de dépasser leur précédent sommet. Faut-il pour autant en déduire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que les marchés boursiers vont encore flamber en 2014 ? Pas forcément. Entre la poursuite de la crise ukrainienne, le maintien d’un euro trop fort et d’une croissance trop faible dans les pays de l’UEM, sans oublier une réactivation prochaine de la crise de la dette publique, les marchés financiers (bourses, obligations d’Etat, devises, matières premières) vont rester particulièrement chahutés sur l’ensemble de l’année 2014. Il faut s’y faire, les marchés boursiers vont rester abonnés aux montagnes russes au moins jusqu’à la fin 2014. Il faut juste souhaiter que cette « soupe au lait » ne devienne pas une « soupe à la grimace »…

Des marchés « soupe au lait » jusqu’à la fin 2014.

On a beau y être habitué, les va-et-vient abrupts des marchés financiers ne cessent de donner le tournis. Les évolutions de ces dernières semaines en a donné une parfaite illustration. Tout d’abord sur les bourses internationales. Entre la crise des émergents et l’éventualité d’un conflit russo-ukrainien, les inquiétudes vont bon train et la volatilité des bourses avec. Fort heureusement, comme dans toute superproduction hollywoodienne, la catastrophe a été évitée (du moins pour l’instant) et les indices boursiers ont repris de plus belle. Et ce dès le 4 mars : + 1,4 % pour le Dow Jones, + 2,5 % pour le Cac 40 et + 5,3 % pour l’indice moscovite. Mieux, dans la mesure où les risques d’intervention militaire russe s’estompent et où le marché du travail américain reste bien orienté, les bourses mondiales semblent sur le point de dépasser leur précédent sommet. Faut-il pour autant en déduire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que les marchés boursiers vont encore flamber en 2014 ? Pas forcément. Entre la poursuite de la crise ukrainienne, le maintien d’un euro trop fort et d’une croissance trop faible dans les pays de l’UEM, sans oublier une réactivation prochaine de la crise de la dette publique, les marchés financiers (bourses, obligations d’Etat, devises, matières premières) vont rester particulièrement chahutés sur l’ensemble de l’année 2014. Il faut s’y faire, les marchés boursiers vont rester abonnés aux montagnes russes au moins jusqu’à la fin 2014. Il faut juste souhaiter que cette « soupe au lait » ne devienne pas une « soupe à la grimace »…

Des marchés « soupe au lait » jusqu’à la fin 2014.

On a beau y être habitué, les va-et-vient abrupts des marchés financiers ne cessent de donner le tournis. Les évolutions de ces dernières semaines en a donné une parfaite illustration. Tout d’abord sur les bourses internationales. Entre la crise des émergents et l’éventualité d’un conflit russo-ukrainien, les inquiétudes vont bon train et la volatilité des bourses avec. Fort heureusement, comme dans toute superproduction hollywoodienne, la catastrophe a été évitée (du moins pour l’instant) et les indices boursiers ont repris de plus belle. Et ce dès le 4 mars : + 1,4 % pour le Dow Jones, + 2,5 % pour le Cac 40 et + 5,3 % pour l’indice moscovite. Mieux, dans la mesure où les risques d’intervention militaire russe s’estompent et où le marché du travail américain reste bien orienté, les bourses mondiales semblent sur le point de dépasser leur précédent sommet. Faut-il pour autant en déduire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que les marchés boursiers vont encore flamber en 2014 ? Pas forcément. Entre la poursuite de la crise ukrainienne, le maintien d’un euro trop fort et d’une croissance trop faible dans les pays de l’UEM, sans oublier une réactivation prochaine de la crise de la dette publique, les marchés financiers (bourses, obligations d’Etat, devises, matières premières) vont rester particulièrement chahutés sur l’ensemble de l’année 2014. Il faut s’y faire, les marchés boursiers vont rester abonnés aux montagnes russes au moins jusqu’à la fin 2014. Il faut juste souhaiter que cette « soupe au lait » ne devienne pas une « soupe à la grimace »…

Des marchés « soupe au lait » jusqu’à la fin 2014.

On a beau y être habitué, les va-et-vient abrupts des marchés financiers ne cessent de donner le tournis. Les évolutions de ces dernières semaines en a donné une parfaite illustration. Tout d’abord sur les bourses internationales. Entre la crise des émergents et l’éventualité d’un conflit russo-ukrainien, les inquiétudes vont bon train et la volatilité des bourses avec. Fort heureusement, comme dans toute superproduction hollywoodienne, la catastrophe a été évitée (du moins pour l’instant) et les indices boursiers ont repris de plus belle. Et ce dès le 4 mars : + 1,4 % pour le Dow Jones, + 2,5 % pour le Cac 40 et + 5,3 % pour l’indice moscovite. Mieux, dans la mesure où les risques d’intervention militaire russe s’estompent et où le marché du travail américain reste bien orienté, les bourses mondiales semblent sur le point de dépasser leur précédent sommet. Faut-il pour autant en déduire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que les marchés boursiers vont encore flamber en 2014 ? Pas forcément. Entre la poursuite de la crise ukrainienne, le maintien d’un euro trop fort et d’une croissance trop faible dans les pays de l’UEM, sans oublier une réactivation prochaine de la crise de la dette publique, les marchés financiers (bourses, obligations d’Etat, devises, matières premières) vont rester particulièrement chahutés sur l’ensemble de l’année 2014. Il faut s’y faire, les marchés boursiers vont rester abonnés aux montagnes russes au moins jusqu’à la fin 2014. Il faut juste souhaiter que cette « soupe au lait » ne devienne pas une « soupe à la grimace »…

Le Cac 40 et les profits progressent, mais le chômage aussi…

Le Cac 40 et les profits progressent, mais le chômage aussi…

Cette semaine a été marquée par deux évènements majeurs sur le front de l’économie française. D’une part, les profits des entreprises du Cac 40 et le niveau de ce dernier ont nettement progressé. D’autre part, le nombre de chômeurs a atteint un nouveau sommet historiques : 3,316 millions de personnes de catégorie A en métropole et 5,228 millions en englobant l’ensemble des catégories de chômeurs A, B, C ainsi que les départements d’outre-mer. Face à ce contraste douloureux entre des marchés boursiers heureux et des chômeurs français de plus en plus nombreux, la tentation pourrait être grande de mettre en cause les dérives du capitalisme et de souligner que si les entreprises du Cac 40 se portent bien c’est justement parce que le chômage augmente. En d’autres termes, aux armes citoyens, la lutte des classes doit s’intensifier, tous à la Bastille… Si ce raccourci est évidemment facile, il n’en est pas moins erroné. Et pour cause : si les profits des entreprises du Cac 40 augmentent c’est parce que près de 80 % de ces derniers sont réalisés à l’étranger. A l’inverse, la grande majorité des PME franco-françaises voient leurs profits stagner et souvent régresser. Sans parler de celles qui mettent la clé sous la porte. Autrement dit, il n’y a pas de spoliation des Français par les entreprises, mais simplement un accroissement de l’activité de ces dernières en dehors de l’Hexagone. Pourquoi ? Tout simplement, parce que la pression fiscale et le coût du travail y sont trop élevés, mais aussi parce que la croissance et la confiance y sont trop faibles. C’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que le nombre de chômeurs ne cesse de battre des records. Alors qu’attendons-nous pour enfin changer tout ça ?

Le Cac 40 et les profits progressent, mais le chômage aussi…

Le Cac 40 et les profits progressent, mais le chômage aussi…

Cette semaine a été marquée par deux évènements majeurs sur le front de l’économie française. D’une part, les profits des entreprises du Cac 40 et le niveau de ce dernier ont nettement progressé. D’autre part, le nombre de chômeurs a atteint un nouveau sommet historiques : 3,316 millions de personnes de catégorie A en métropole et 5,228 millions en englobant l’ensemble des catégories de chômeurs A, B, C ainsi que les départements d’outre-mer. Face à ce contraste douloureux entre des marchés boursiers heureux et des chômeurs français de plus en plus nombreux, la tentation pourrait être grande de mettre en cause les dérives du capitalisme et de souligner que si les entreprises du Cac 40 se portent bien c’est justement parce que le chômage augmente. En d’autres termes, aux armes citoyens, la lutte des classes doit s’intensifier, tous à la Bastille… Si ce raccourci est évidemment facile, il n’en est pas moins erroné. Et pour cause : si les profits des entreprises du Cac 40 augmentent c’est parce que près de 80 % de ces derniers sont réalisés à l’étranger. A l’inverse, la grande majorité des PME franco-françaises voient leurs profits stagner et souvent régresser. Sans parler de celles qui mettent la clé sous la porte. Autrement dit, il n’y a pas de spoliation des Français par les entreprises, mais simplement un accroissement de l’activité de ces dernières en dehors de l’Hexagone. Pourquoi ? Tout simplement, parce que la pression fiscale et le coût du travail y sont trop élevés, mais aussi parce que la croissance et la confiance y sont trop faibles. C’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que le nombre de chômeurs ne cesse de battre des records. Alors qu’attendons-nous pour enfin changer tout ça ?

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

Avec la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013 en France et dans la zone euro, de nombreux dirigeants politiques, économistes et autres beaux parleurs en tous genres n’ont pas hésité à reprendre en cœur le tube de l’été dernier « la crise est finie ! ». Pour justifier leur bonne humeur, ceux-ci se contentaient de mettre en exergue l’évolution du PIB au dernier trimestre 2013 : + 0,3 % tant pour la France que pour la zone euro. Comme dirait l’autre et comme nous l’avons dernièrement écrit pour saluer la nouvelle histoire d’amour apparente entre le Président Hollande et le monde de l’entreprise : « formidable ! » Seulement voilà, les faux-semblants ont la vie dure et se contenter de regarder dans le rétroviseur pour prévoir l’avenir n’a jamais été très efficace. Les économistes et analystes bien-pensants devraient pourtant le savoir : extrapoler les évolutions passées pour anticiper l’avenir est une erreur de construction. La nette baisse des indicateurs PMI des directeurs d’achat en février dans l’Hexagone montre malheureusement que l’économie française pourrait même retomber en récession en 2014. Avec toutes les conséquences dramatiques que cela entraînerait sur l’emploi et les déficits. Croissance en berne, risque de retour de la récession, chômage toujours dramatique, déficits et dette pléthoriques. Mais oui, mais oui, calmez-vous, la crise est finie, Monsieur le Président…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

Avec la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013 en France et dans la zone euro, de nombreux dirigeants politiques, économistes et autres beaux parleurs en tous genres n’ont pas hésité à reprendre en cœur le tube de l’été dernier « la crise est finie ! ». Pour justifier leur bonne humeur, ceux-ci se contentaient de mettre en exergue l’évolution du PIB au dernier trimestre 2013 : + 0,3 % tant pour la France que pour la zone euro. Comme dirait l’autre et comme nous l’avons dernièrement écrit pour saluer la nouvelle histoire d’amour apparente entre le Président Hollande et le monde de l’entreprise : « formidable ! » Seulement voilà, les faux-semblants ont la vie dure et se contenter de regarder dans le rétroviseur pour prévoir l’avenir n’a jamais été très efficace. Les économistes et analystes bien-pensants devraient pourtant le savoir : extrapoler les évolutions passées pour anticiper l’avenir est une erreur de construction. La nette baisse des indicateurs PMI des directeurs d’achat en février dans l’Hexagone montre malheureusement que l’économie française pourrait même retomber en récession en 2014. Avec toutes les conséquences dramatiques que cela entraînerait sur l’emploi et les déficits. Croissance en berne, risque de retour de la récession, chômage toujours dramatique, déficits et dette pléthoriques. Mais oui, mais oui, calmez-vous, la crise est finie, Monsieur le Président…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

Avec la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013 en France et dans la zone euro, de nombreux dirigeants politiques, économistes et autres beaux parleurs en tous genres n’ont pas hésité à reprendre en cœur le tube de l’été dernier « la crise est finie ! ». Pour justifier leur bonne humeur, ceux-ci se contentaient de mettre en exergue l’évolution du PIB au dernier trimestre 2013 : + 0,3 % tant pour la France que pour la zone euro. Comme dirait l’autre oet comme nous l’avons dernièrement écrit pour saluer la nouvelle histoire d’amour apparente entre le Président Hollande et le monde de l’entreprise : « formidable ! » Seulement voilà, les faux-semblants ont la vie dure et se contenter de regarder dans le rétroviseur pour prévoir l’avenir n’a jamais été très efficace. Les économistes et analystes bien-pensants devraient pourtant le savoir : extrapoler les évolutions passées pour anticiper l’avenir est une erreur de construction. La nette baisse des indicateurs PMI des directeurs d’achat en février dans l’Hexagone montre malheureusement que l’économie française pourrait même retomber en récession en 2014. Avec toutes les conséquences dramatiques que cela entraînerait sur l’emploi et les déficits. Croissance en berne, risque de retour de la récession, chômage toujours dramatique, déficits et dette pléthoriques. Mais oui, mais oui, calmez-vous, la crise est finie, Monsieur le Président…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

France et zone euro : eh bien non, la crise n’est toujours pas finie…

Avec la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013 en France et dans la zone euro, de nombreux dirigeants politiques, économistes et autres beaux parleurs en tous genres n’ont pas hésité à reprendre en cœur le tube de l’été dernier « la crise est finie ! ». Pour justifier leur bonne humeur, ceux-ci se contentaient de mettre en exergue l’évolution du PIB au dernier trimestre 2013 : + 0,3 % tant pour la France que pour la zone euro. Comme dirait l’autre oet comme nous l’avons dernièrement écrit pour saluer la nouvelle histoire d’amour apparente entre le Président Hollande et le monde de l’entreprise : « formidable ! » Seulement voilà, les faux-semblants ont la vie dure et se contenter de regarder dans le rétroviseur pour prévoir l’avenir n’a jamais été très efficace. Les économistes et analystes bien-pensants devraient pourtant le savoir : extrapoler les évolutions passées pour anticiper l’avenir est une erreur de construction. La nette baisse des indicateurs PMI des directeurs d’achat en février dans l’Hexagone montre malheureusement que l’économie française pourrait même retomber en récession en 2014. Avec toutes les conséquences dramatiques que cela entraînerait sur l’emploi et les déficits. Croissance en berne, risque de retour de la récession, chômage toujours dramatique, déficits et dette pléthoriques. Mais oui, mais oui, calmez-vous, la crise est finie, Monsieur le Président…