La crise financière et économique mondiale n’épargne personne. Pis, elle touche plus durement encore les économies européennes qui affichaient jusque là les plus belles réussites. C’est le cas de l’Irlande. Autrefois enviée pour ses taux de croissance insolents, l’île pourrait frôler la récession, selon les dernières prévisions de l’institut national Economic and Social Research Institute…
Norvège : La manne pétrolière
Avec un baril de brut qui frôle les 140 dollars, les regards des pays importateurs se tournent vers les fournisseurs de cet or noir, OPEP en tête, qui engrangent les profits sous forme de pétrodollars. Plus près de chez nous, la manne pétrolière profite aussi… à la Norvège. Le pays est en effet le huitième producteur et le cinquième exportateur mondial de pétrole. Le brut exploité l’est principalement via des forages off-shore en Mer du Nord ou en Mer de Norvège. 20 milliards de barils de pétrole ont été extraits du plateau continental norvégien depuis que la production a commencé en juin 1971. L’an dernier, la Norvège a produit 2,56 millions de baril par jour (mbj) de pétrole sur les 4,95 mbj produits en Europe (zone OCDE)…
Slovaquie : Le pari de l’intégration dans la zone euro.
La Slovaquie rejoindra la zone euro en janvier prochain. Cinq ans environ après son adhésion à l’Union Européenne, elle deviendra le premier pays de l’ex-bloc soviétique à franchir le pas et sera le seizième membre de la zone euro, au moment où celle-ci fête son dixième anniversaire. Ce feu vert des autorités européennes récompense le travail de Bratislava pour atteindre les critères de convergence économique fixés par le Traité de Maastricht et s’imposer comme un acteur européen à part entière.
Mexique : Contrecoups.
Quand les Etats-Unis s’enrhume, le Mexique éternue. Les liens commerciaux privilégiés entre le pays et son voisin et collègue de l’ALENA sont pour bonne part à l’origine du développement de l’économie mexicaine. Mais en 2008, dans le contexte de crise économique et financière mondiale, cette dépendance commerciale est devenue pénalisante et procyclique. Attention aux lendemains difficiles…
La mondialisation est-elle réversible ?
Peut-on arrêter le mouvement ? A l’heure où les marchés financiers montrent la toute-puissance de leur dérèglement, où l’ « or noir » n’a jamais aussi bien mérité son nom, où les émeutes alimentaires nous rappellent la précarité de millions d’habitants du Sud…, la mondialisation fait renaître des fougues anti-mondialistes que l’on n’avait guère connues depuis les manifestations contre l’OMC à Seattle – qui font l’objet d’un film actuellement à l’affiche, ironie de l’histoire ! Sous ces auspices troublés, une question revient : et si la mondialisation était irréversible ?
Turquie : l’ombre du FMI.
La Turquie et le FMI, c’est une histoire de fond et de fonds. Le Fonds Monétaire International vient de débloquer une enveloppe de 3,65 milliards de dollars, la dernière tranche d’une ligne de crédit d’un total de près de 10 milliards de dollars, accordée pour trois ans en 2005. Désormais en relative meilleure santé, la Turquie n’a presque plus besoin de médecin. Dans le cadre du dernier plan, triennal qui l’unit au FMI, elle va encore recevoir près de 3 milliards et demi de dollars. Mais ce pourrait être la dernière injection…
Il faut sauver le marché du carbone
L’idée était incitative à l’origine : récompenser les pays et les industriels qui s’évertuent à moins polluer en leur allouant des crédits carbone monnayables. Et de créer une Bourse du carbone, c’est-à-dire un marché de négociation et d’échange de crédit d’émission des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Est-ce vraiment si simple ?
Mondialisation : Alerte au tsunami.
Jusque là ils émergeaient. Ils vont peut-être nous submerger. La montée en puissance de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de la Russie (les fameux « BRIC ») et des pays producteurs de pétrole n’a de cesse de s’affirmer alors que l’économie mondiale dérape, que les travers de la finance hérissent, que les cours de l’or noir s’envolent au-delà des 120 dollars et que la flambée des prix alimentaires fait craindre un désastre humain. La vague pourrait même prendre des allures de tsunami.
Les rouages de la « crise alimentaire ».
Une nouvelle expression pathétique a fait son apparition dans les médias, sur fond d’images de ventres vides et de porte-monnaie dépourvus : la « crise alimentaire » frappe la planète. Deux mots qui traduisent le déchirement de la mondialisation. Ses arrangements, ses contradictions, ses séquelles. Quid des raisons de cette « crise » ? Sur un plan purement réel – dans le sens de l’ « économie réelle » -, il s’agit d’un « simple » mais malheureux problème de rareté d’une ressource. Et qui dit rareté dit souvent élévation des prix. Et le paradoxe est là : l’offre chute alors que la demande explose.
Amériques : Au secours de l’ALENA
Un peu à la manière d’un « ne tirez pas sur l’ambulance », les leaders américain, canadien et mexicain se sont érigés en ardents défenseurs du traité de libre-échange nord-américain (ALENA), lors du Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), en sommet à La Nouvelle-Orléans. En pleine tourmente financière et économique mondiale, un tel accord suscite des désamours dans chacun des trois pays concernés. Explications.