Le FMI est une mine d’or. Le Fonds Monétaire International possède en effet une des plus importantes réserves d’or au monde. A l’origine, le métal jaune assurait le bon fonctionnement du système monétaire mondial. Mais depuis la fin de l’étalon change-or, ces lingots n’avaient plus guère de rôle. Jusqu’à la crise financière actuelle…
Vietnam : La petite perle asiatique
Découplage. Recouplage. Les observateurs économiques se demandent tous ce qu’il va advenir de l’Asie dans ce contexte de ralentissement économique mondial. A cette question vaste, aucune réponse globale n’est possible tant l’Asie abrite une diversité de situation. La Chine est bien évidemment touchée par la crise. Le pays n’affichera plus 10 % de croissance annuelle mais sa performance économique devrait continuer à nous faire pâlir d’envie. Pourtant, la Chine suscite la méfiance. D’autres pays d’Asie, moins « médiatisés », méritent notre analyse en ces temps troublés. C’est le cas du Vietnam.
Régionalisme : Une menace cachée.
Quel lien entre la Russie et la Mongolie ? Entre la Chine et le Kirghizstan ? Ces pays et quelques autres forment l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). L’OCS est une organisation dont on parle peu, née en juin 2001, sur les traces d’une structure également méconnue, « Shanghai 5 », créée en 1996 pour régler les tensions sur l’ancienne frontière sino-soviétique et faciliter la coopération économique. L’OCS compte pourtant parmi ses membres trois mastodontes géographiques et démographiques : la Russie, la Chine et l’Inde. Trois puissance économiques en devenir dont les manifestations de la vigueur économique, financière, politique voire culturelle se sont multipliées récemment…
Espagne : L’Eldorado fait grise mine
Il paraît loin le temps où les grues poussaient comme des champignons aux abords des grandes villes espagnoles, où l’économie frôlait le plein-emploi et où les taux de croissance s’envolaient à près de 4 % par an en moyenne. Après une décennie de rattrapage euphorique, l’Espagne marque sérieusement le pas. Ce qui a fait le bonheur de la croissance espagnole fait aujourd’hui son malheur. La bulle immobilière, qui a « dopé » – au sens sportif du terme – le secteur de la construction, la consommation des ménages, l’activité des banques, le PIB espagnol in fine, s’est brusquement dégonflée. Et le mouvement n’en est peut-être qu’à ses débuts
L’Australie à la merci des matières premières.
L’Australie a fait ses choux gras de la hausse des matières premières depuis le début de la décennie et a pleinement profité de l’envolée de ces derniers mois. Mais la roue tourne et l’accalmie observée ces derniers temps sur les prix des matières premières agricoles et des minerais pourrait bien mettre un terme à l’euphorie. Il faut dire que l’Australie est plutôt gâtée. Ce territoire, grand comme quatorze fois la France, abrite, pour certains économistes, « la ferme du monde ». Le pays produit en effet céréales, viande, laine, coton, vin… C’est aussi « une mine géant ». Pétrole, gaz, charbon, fer, platine, cuivre, alumine, aluminium, nickel, uranium, zinc, plomb ou encore or et diamant font la richesse de ses sous-sols…
Faire mentir Jimmy Carter
« Qui ne sait pas lire et vit avec un dollar par jour ne ressentira jamais les bienfaits de la mondialisation. » Donc un adulte sur cinq dans le monde est exclu de la mondialisation car analphabète, selon les chiffres de l’UNESCO . Donc 1,2 milliard de personnes vivant sous le seuil de pauvreté avec moins de un dollar par jour sont évincées de la mondialisation. Donc les continents africain, asiatique et sud-américain sont, pris dans leur globalité, sont les parents pauvres de la mondialisation.
Pays-Bas : Le modèle social inspire.
L’affaire Fortis fait parler d’elle. Aux Pays-Bas où la presse relate la gronde des actionnaires de ce groupe belgo-néerlandais de banque et d’assurances fortement impacté par la crise financière. En France où ce cas de figure est l’occasion d’évoquer l’ « égalitarisme batave »[1]. De là l’envie d’en savoir plus sur cette approche de la politique sociale.
Mondialisation : de BRIC et de broc…
« BRIC » : Brésil, Russie, Inde, Chine. L’acronyme imaginé au début de la décennie pour désigner les pays à fort potentiel ne pensait pas trouver une si forte acuité. Aujourd’hui, le monde ne se comprend plus sans ces quatre grandes puissances économiques, politiques, démographiques et même culturelles. Quatre géants qui sont devenus des acteurs de premier plan de la révolution économique que le monde traverse. Quatre reflets de la mondialisation dans tous ses états. Petite étude de cas…
OMC : Une accession raisonnée pour le Laos
La République démocratique populaire lao ou Laos fait partie des pays qui frappent à la porte de l’Organisation Mondiale du Commerce depuis des années et est de ceux qui aujourd’hui sont les mieux placés pour intégrer cette arène de l’économie mondiale. Ce serait une belle récompense pour ce petit Etat, listé parmi les pays les moins avancés (PMA), qui, depuis le milieu des années 1980, a multiplié les réformes pour passer d’une économie à planification centralisée à une économie de marché.
Côte d’Ivoire : Son retour passe par l’économie
En Côte d’Ivoire, l’impulsion viendra sans doute plus des business men que de l’intelligentsia politique sclérosée par un conflit politico-ethnique dont l’issue est encore incertaine en dépit d’une élection présidentielle prévue en novembre et de la tentative de Ouagadougou. La reconstruction politique de la Côte d’Ivoire passe par une construction économique. Et le pays a des cartes à jouer.