Le Fonds Monétaire International se veut donneur de leçons. « Il est absolument nécessaire de restructurer le secteur financier », répète à l’envie son directeur, de crainte que le message, après les milliards de pertes subies, les milliers de chômeurs enregistrés, n’ait pas encore bien été compris. « Nous devons vérifier la viabilité de chacune des banques, au cas par cas. » Souhaitons bon courage à Monsieur Strauss-Kahn. Avec la faillite de Lehman Brothers, il aura toutefois un dossier en moins à éplucher. Mais, il risque d’y passer les nuits du restant de sa vie, sans pour autant accoucher d’une idée suffisamment lumineuse pour changer la face du monde.
Suède : Le modèle s’effrite
Le modèle social suédois s’effrite. Tantôt porté aux nues, tantôt pointé du doigt, ce compromis politico-social montre ses limites alors que la Suède s’enfonce dans la récession, d’une virulence jamais vue depuis 30 ans. Le défi pour le pays : « traverser la phase de ralentissement sans compromettre la stabilité macro-économique à plus long terme », résume l’OCDE.
Mondialisation : la foire d’empoigne
Le monde est devenu une foire… d’empoigne. Bonus versus TARP. Subprime versus Livret A. « Bad bank » versus « good bank », si tant est que l’on puisse faire la différence. Des batailles d’euros et de dollars à coup de milliards, de « trilliards ». Des cohortes de devises prêtes à en découdre avec l’ennemi toxique. Quant à la confiance, elle termine ce round en lambeaux…
FMI : Le monde marche sur la tête
Décidément, à Davos, rien n’allait plus. Le lustre de la réunion de l’intelligentsia politique et économique a cédé la place à un parterre de mines renfrognées, minées par un an et demi de crise économique et Dieu sait encore combien devant nous. La jet-set endimanchée avait déserté les hôtels de la petite cité helvète, signe que l’humeur n’est plus au show-biz mais au business. Et le représentant du Fonds monétaire international, John Lipsky, a failli provoquer quelques crises cardiaques supplémentaires en annonçant que le prêteur en dernier ressort de la planète voulait renflouer son petit cochon.
FMI : Le monde marche sur la tête
Décidément, à Davos, rien n’allait plus. Le lustre de la réunion de l’intelligentsia politique et économique a cédé la place à un parterre de mines renfrognées, minées par un an et demi de crise économique et Dieu sait encore combien devant nous. La jet-set endimanchée avait déserté les hôtels de la petite cité helvète, signe que l’humeur n’est plus au show-biz mais au business. Et le représentant du Fonds monétaire international, John Lipsky, a failli provoquer quelques crises cardiaques supplémentaires en annonçant que le prêteur en dernier ressort de la planète voulait renflouer son petit cochon.
FMI : Le monde marche sur la tête
Décidément, à Davos, rien n’allait plus. Le lustre de la réunion de l’intelligentsia politique et économique a cédé la place à un parterre de mines renfrognées, minées par un an et demi de crise économique et Dieu sait encore combien devant nous. La jet-set endimanchée avait déserté les hôtels de la petite cité helvète, signe que l’humeur n’est plus au show-biz mais au business. Et le représentant du Fonds monétaire international, John Lipsky, a failli provoquer quelques crises cardiaques supplémentaires en annonçant que le prêteur en dernier ressort de la planète voulait renflouer son petit cochon.
Le Brésil ralentit mais reste solide
Le Brésil a ralenti. Le coup de frein est bien sûr loin d’être aussi brutal que chez beaucoup de ses voisins du Nord. La principale économie de l’Amérique Latine devrait afficher une croissance d’environ 2 à 2,5 % cette année, ce qui en fait la dixième économie de la planète. Bien évidemment, le Brésil a de quoi regretter la chute des prix des matières premières, lui qui est un important exportateur de produits agricole et de minerais, et a la chance d’être autosuffisant sur le plan pétrolier…
OMC : De quoi en faire un fromage
Le Roquefort n’aurait pas pu trouver meilleure campagne de publicité. Mis au pilori par les Etats-Unis, le fromage à pâte persillée a fait la Une de la presse tricolore, relançant une violente polémique que le McDonald’s de Millau avait payée chère. Les Etats-Unis n’ont-ils pas le droit de bouder notre bleu de brebis quand nous même nous ne voulons pas ingurgiter de steak de bœuf aux hormones ou de cuisse de poulet désinfecté au chlore ? L’Europe utilise l’arme réglementaire : les lois sanitaires du Vieux Continent sont plus strictes. Et émotionnelle : nos poulets fermiers méritent plus de passer à la cocotte que leurs homologues américains.
Banque Mondiale : Des obligations pour l’environnement.
La crise nous prépare une nouvelle mauvaise surprise, une nouvelle bulle prête à éclater. Celle-ci concerne les obligations souveraines, produits financiers par lesquels les Etats financent leur dette. Après avoir servi de refuge en 2008, grâce à leurs atouts en matière de sécurité de placement – sauf à avoir investi en obligations islandaises – et de rendement, les obligations d’Etat sont aujourd’hui mis au pilori et devraient connaître des jours difficiles. C’est justement en pleine déroute de ce marché obligataire que la Banque Mondiale a choisi de se mettre, à son tour, aux obligations. Une grande première pour l’organisation multilatérale…
L’or bleu
Jaune, noir, vert, bleu : l’or est multicolore. Métal précieux, pétrole, produits agricoles et eau sont les richesses de notre monde, rares et pourtant indispensables. La neige qui est tombée le week-end dernier ravira non seulement les skieurs impatients mais aussi ceux qui surveillent le niveau de nos nappes phréatiques. Car, si la planète bleue ne manque pas d’eau, l’homme ne peut ou ne sait toute l’utiliser pour couvrir des besoins sans cesse plus grands. 10 % de l’eau que nous prélevons est destinée à notre usage domestique, 20 % à l’industrie et 70 % à l’agriculture.