Après avoir tant inquiété depuis l’été dernier, la Chine commence progressivement à relever la tête. Ainsi, après la remontée de l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie de 48,0 à 49,7 en mars, l’indice correspondant dans les services est venu enfoncer le clou. Ce dernier est effectivement passé de 51,2 en février à 52,2 en mars. S’il ne faut évidemment pas crier victoire trop vite, l’amélioration de ces indicateurs avancés de la croissance chinoise confirme que l’utilisation des réserves de changes et la dépréciation du yuan commencent déjà à jouer positivement sur l’activité dans l’Empire du milieu. A l’inverse, du côté brésilien, la situation est toujours très grave, puisque la récession n’est pas seulement industrielle mais généralisée à l’ensemble de l’économie. Evidemment moins dramatique, la situation de l’économie française n’en est pas moins préoccupante. Ainsi, l’indice Markit PMI dans les services a été révisé en baisse, repassant sous les 50, à précisément 49,9 (contre 51,2 en première estimation). Avec un niveau de 49,6 pour son homologue dans l’industrie, ces deux indicateurs montrent que la France est toujours menacée par la récession. Ce qui tranche évidemment avec l’optimisme de façade du gouvernement et de certains prévisionnistes…
Ça y est, la reprise est là… ou presque…
C’est magnifique ! Elle était attendue et annoncée depuis environ huit ans. Mais cette fois-ci, c’est la bonne ! Oui, comme nous l’a promis notre formidable Président François Hollande, ça y est : la reprise est là ! La croissance française va atteindre environ 2,5 % cette année, le déficit public va se rapprocher des 2 % du PIB, le chômage va rapidement et fortement baisser… Ah ! Que nous aimerions pouvoir annoncer de telles prévisions ! Car, vous l’aurez certainement compris, les quelques lignes qui précèdent sont évidemment un « poisson d’avril »… En effet, toujours bien loin de la croissance forte et durable, les économie de la France et de la zone euro restent très fragiles et sont même menacées par un net ralentissement, qui a d’ailleurs déjà commencé…
Ça y est, la reprise est là… ou presque…
C’est magnifique ! Elle était attendue et annoncée depuis environ huit ans. Mais cette fois-ci, c’est la bonne ! Oui, comme nous l’a promis notre formidable Président François Hollande, ça y est : la reprise est là ! La croissance française va atteindre environ 2,5 % cette année, le déficit public va se rapprocher des 2 % du PIB, le chômage va rapidement et fortement baisser… Ah ! Que nous aimerions pouvoir annoncer de telles prévisions ! Car, vous l’aurez certainement compris, les quelques lignes qui précèdent sont évidemment un « poisson d’avril »… En effet, toujours bien loin de la croissance forte et durable, les économie de la France et de la zone euro restent très fragiles et sont même menacées par un net ralentissement, qui a d’ailleurs déjà commencé…
La zone euro reste fragile et la France plonge.
Encore une semaine difficile pour l’économie française. Certes, le gouvernement préférera certainement souligner la baisse du déficit public à 3,5 % du PIB en 2015 (notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt de la dette publique). Pour autant, l’essentiel n’est pas dans le passé mais réside plutôt dans l’année 2016 et au-delà. Or, en la matière, l’optimisme n’est pas de rigueur. Ainsi, après la baisse anormale de janvier, le chômage est reparti à la hausse en février. Il atteint même un nouveau sommet historique de 3,591 millions de chômeurs de catégorie A dans l’Hexagone et de 3,852 millions dans la France entière. Parallèlement, et très logiquement au regard de l’évolution du chômage, l’indice INSEE de confiance des ménages a poursuivi sa baisse en mars, reculant de 4 points en deux mois et confirmant que la nette décélération de la consommation du second semestre 2015 va se poursuivre au premier semestre 2016…
La zone euro reste fragile et la France plonge.
Encore une semaine difficile pour l’économie française. Certes, le gouvernement préférera certainement souligner la baisse du déficit public à 3,5 % du PIB en 2015 (notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt de la dette publique). Pour autant, l’essentiel n’est pas dans le passé mais réside plutôt dans l’année 2016 et au-delà. Or, en la matière, l’optimisme n’est pas de rigueur. Ainsi, après la baisse anormale de janvier, le chômage est reparti à la hausse en février. Il atteint même un nouveau sommet historique de 3,591 millions de chômeurs de catégorie A dans l’Hexagone et de 3,852 millions dans la France entière. Parallèlement, et très logiquement au regard de l’évolution du chômage, l’indice INSEE de confiance des ménages a poursuivi sa baisse en mars, reculant de 4 points en deux mois et confirmant que la nette décélération de la consommation du second semestre 2015 va se poursuivre au premier semestre 2016…
Des marchés boursiers toujours en plein désordre…
En dépit des cadeaux de la BCE et du statu quo de la Réserve fédérale américaine, les marchés boursiers européens, et notamment le Cac 40, restent stressés. En revanche, le Dow Jones a repris de belles couleurs, enregistrant même pour la première fois depuis le début d’année, une variation positive par rapport à son niveau du 31 décembre 2015. Si cette augmentation n’est pour l’instant que de 1 %, elle tranche néanmoins avec la morosité des statistiques publiées aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et dans la zone euro. Certes, le statu quo de la Fed a redonné du baume au cœur des investisseurs américains. Néanmoins, la décision de la Réserve fédérale pourrait également être interprétée comme une nouvelle crainte quant à l’avenir de l’économie américaine, confirmant l’avènement d’une nouvelle bulle sur le Dow Jones et sur l’ensemble des marchés boursiers internationaux…
Des marchés boursiers toujours en plein désordre…
En dépit des cadeaux de la BCE et du statu quo de la Réserve fédérale américaine, les marchés boursiers européens, et notamment le Cac 40, restent stressés. En revanche, le Dow Jones a repris de belles couleurs, enregistrant même pour la première fois depuis le début d’année, une variation positive par rapport à son niveau du 31 décembre 2015. Si cette augmentation n’est pour l’instant que de 1 %, elle tranche néanmoins avec la morosité des statistiques publiées aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et dans la zone euro. Certes, le statu quo de la Fed a redonné du baume au cœur des investisseurs américains. Néanmoins, la décision de la Réserve fédérale pourrait également être interprétée comme une nouvelle crainte quant à l’avenir de l’économie américaine, confirmant l’avènement d’une nouvelle bulle sur le Dow Jones et sur l’ensemble des marchés boursiers internationaux…
Nouveaux cadeaux de la BCE : la zone euro en pleine overdose…
Sans véritable surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), la BCE a consenti deux nouveaux cadeaux. D’une part, la baisse du taux refi de 0,05 % à un nouveau plancher historique de 0,0 %. D’autre part, l’augmentation du montant mensuel du Quantitative Easing, qui passe de 60 à 80 milliards d’euros. Pour couronner le tout, la BCE a élargi son programme de rachat d’actifs à des obligations d’entreprises non-bancaires. Enfin, elle a annoncé le lancement pour juin d’un nouveau prêt de long terme géant à quatre ans (TLTRO) pour les banques. En d’autres termes, pour éviter la rechute très probable (et qui a d’ailleurs déjà commencé) de l’activité économique de la zone euro, la BCE a décidé d’utiliser les très grands moyens. Ce n’est plus un bazooka, ni même l’artillerie lourde, mais une opération pharaonique qui mêle l’armée de terre, l’aviation et la marine… Mais malheureusement, cette prodigalité de moyens n’est absolument pas une garantie de réussite. Explications…
Nouveaux cadeaux de la BCE : la zone euro en pleine overdose…
Sans véritable surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), la BCE a consenti deux nouveaux cadeaux. D’une part, la baisse du taux refi de 0,05 % à un nouveau plancher historique de 0,0 %. D’autre part, l’augmentation du montant mensuel du Quantitative Easing, qui passe de 60 à 80 milliards d’euros. Pour couronner le tout, la BCE a élargi son programme de rachat d’actifs à des obligations d’entreprises non-bancaires. Enfin, elle a annoncé le lancement pour juin d’un nouveau prêt de long terme géant à quatre ans (TLTRO) pour les banques. En d’autres termes, pour éviter la rechute très probable (et qui a d’ailleurs déjà commencé) de l’activité économique de la zone euro, la BCE a décidé d’utiliser les très grands moyens. Ce n’est plus un bazooka, ni même l’artillerie lourde, mais une opération pharaonique qui mêle l’armée de terre, l’aviation et la marine… Mais malheureusement, cette prodigalité de moyens n’est absolument pas une garantie de réussite. Explications…
De Pékin à New-York, de Tokyo à Rio, en passant par Berlin et Paris, la rechute se confirme.
Malheureusement, les semaines se suivent et se ressemblent pour l’économie mondiale. En effet, que ce soit en Chine, au Japon, au Brésil, aux Etats-Unis et dans la zone euro, la rechute de l’activité ne cesse de se confirmer et aussi de s’aggraver. Ainsi, pour le douzième mois consécutif, l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie chinoise est resté sous la barre des 50, qui désigne normalement la frontière entre la croissance et le repli de l’activité. Pire, après un petit répit en janvier, il a repris le chemin de la baisse en février, atteignant un niveau de 48. Encore bien plus grave que la situation de son homologue chinoise, l’économie brésilienne continue de s’enfoncer dans une récession dramatique. De plus, on recense aujourd’hui 18 pays en récession industrielle ou sur le point d’y entrer. Si des pays tels que Hong-Kong, la Malaisie, l’Indonésie, la Corée du Sud, l’Egypte, l’Afrique du Sud ou encore la Russie y sont habitués ; si les Etats-Unis et le Canada s’y sont aussi installés depuis quelques mois, d’autres pays sont en train de venir ou de revenir grossir les rangs de la morosité industrielle. Il s’agit par exemple de la Grèce, mais aussi de la France…