Conformément à l’annonce d’un resserrement monétaire modéré il y a un mois, la BCE a, sans surprise, augmenté son taux refi de 0,25 point. Après avoir été la Banque Centrale occidentale qui a le moins assoupli sa politique monétaire pendant la crise, la BCE est donc aussi la première à resserrer son étreinte au-delà de 1 %. Saura-t-elle s’en satisfaire ou vaudra-t-elle aller plus loin et mettre en danger la croissance de la zone euro ?
La BCE fidèle à elle-même…
Conformément à l’annonce d’un resserrement monétaire modéré il y a un mois, la BCE a, sans surprise, augmenté son taux refi de 0,25 point. Après avoir été la Banque Centrale occidentale qui a le moins assoupli sa politique monétaire pendant la crise, la BCE est donc aussi la première à resserrer son étreinte au-delà de 1 %. Saura-t-elle s’en satisfaire ou vaudra-t-elle aller plus loin et mettre en danger la croissance de la zone euro ?
Consommation en France : un rebond, et après ?
On ne le dira jamais assez : les ménages français sont formidables. En effet, en dépit des soubresauts géopolitiques internationaux, de la flambée des cours des matières premières énergétiques et alimentaires, sans oublier le climat de défiance nationale, ils continuent de dépenser sans compter. Cependant, l’aggravation du climat d’instabilité internationale, ainsi que les inquiétudes nationales ne vont pas manquer de réduire l’appétence des Français pour la dépense, ces derniers devenant donc un peu plus parcimonieux…
Consommation en France : un rebond, et après ?
On ne le dira jamais assez : les ménages français sont formidables. En effet, en dépit des soubresauts géopolitiques internationaux, de la flambée des cours des matières premières énergétiques et alimentaires, sans oublier le climat de défiance nationale, ils continuent de dépenser sans compter. Cependant, l’aggravation du climat d’instabilité internationale, ainsi que les inquiétudes nationales ne vont pas manquer de réduire l’appétence des Français pour la dépense, ces derniers devenant donc un peu plus parcimonieux…
Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?
Les chefs d’entreprise français auraient-ils abusé de prozac ou encore d’EPO en mars ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser au regard des dernières enquêtes de l’INSEE menées auprès de ces derniers. En effet, en dépit de la flambée des cours du pétrole et des matières premières, de l’appréciation excessive de l’euro, des dérapages géopolitiques à travers le monde, sans oublier la catastrophe japonaise, les dirigeants d’entreprise déclarent que tout est « au mieux dans le meilleur des mondes ». Mais est-ce bien durable ?
Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?
Les chefs d’entreprise français auraient-ils abusé de prozac ou encore d’EPO en mars ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser au regard des dernières enquêtes de l’INSEE menées auprès de ces derniers. En effet, en dépit de la flambée des cours du pétrole et des matières premières, de l’appréciation excessive de l’euro, des dérapages géopolitiques à travers le monde, sans oublier la catastrophe japonaise, les dirigeants d’entreprise déclarent que tout est « au mieux dans le meilleur des mondes ». Mais est-ce bien durable ?
France : les consommateurs sont fatigués.
Ce qui devait arriver arriva : après avoir soutenu la croissance française à bout de bras pendant toute la dernière crise, la consommation des ménages commence désormais à fatiguer. Ainsi, après avoir progressé de 2,6 % en novembre et de 0,4 % en décembre (chiffre révisé en baisse), notamment grâce au dernier baroud d’honneur de la prime à la casse, la consommation en produits manufacturés a baissé de 0,5 % en janvier. Certes, compte tenu de la vigueur des deux mois précédents, la facture aurait pu être plus lourde. En revanche, la baisse de 1,8 % de la consommation de textile-cuir(malgré les soldes) constitue la véritable déception des chiffres de janvier…
France : les consommateurs sont fatigués.
Ce qui devait arriver arriva : après avoir soutenu la croissance française à bout de bras pendant toute la dernière crise, la consommation des ménages commence désormais à fatiguer. Ainsi, après avoir progressé de 2,6 % en novembre et de 0,4 % en décembre (chiffre révisé en baisse), notamment grâce au dernier baroud d’honneur de la prime à la casse, la consommation en produits manufacturés a baissé de 0,5 % en janvier. Certes, compte tenu de la vigueur des deux mois précédents, la facture aurait pu être plus lourde. En revanche, la baisse de 1,8 % de la consommation de textile-cuir(malgré les soldes) constitue la véritable déception des chiffres de janvier…
La France toujours condamnée à la croissance molle.
Avec les rumeurs de bonnes surprises lancées depuis quelques jours par Bercy, on pouvait s’attendre à d’excellents chiffres du PIB français. Malheureusement, il n’en a rien été. Ainsi, la progression trimestrielle de ce dernier est restée molle et identique à celle observée aux premier et troisième trimestres 2010, en l’occurrence 0,3 %. Certes, la formation de stocks lui a enlevé 0,8 point. Ce qui signifie que, hors stocks, la croissance aurait été de 1,1 %. Mais, à ce jeu de retirer ce qui dérange, il faudrait aussi effacer la contribution positive liée à la baisse de 1,8 % des importations (à savoir 0,6 point). Autrement dit, il ne faut pas vouloir travestir la réalité : la croissance française du quatrième trimestre et plus globalement de 2010 est décevante. Et ce d’autant qu’avec un niveau de 1,5 % l’an passé, la progression annualisée du PIB hexagonal demeure largement inférieure à celle de l’Allemagne (en l’occurrence 3,6 %)…
La France toujours condamnée à la croissance molle.
Avec les rumeurs de bonnes surprises lancées depuis quelques jours par Bercy, on pouvait s’attendre à d’excellents chiffres du PIB français. Malheureusement, il n’en a rien été. Ainsi, la progression trimestrielle de ce dernier est restée molle et identique à celle observée aux premier et troisième trimestres 2010, en l’occurrence 0,3 %. Certes, la formation de stocks lui a enlevé 0,8 point. Ce qui signifie que, hors stocks, la croissance aurait été de 1,1 %. Mais, à ce jeu de retirer ce qui dérange, il faudrait aussi effacer la contribution positive liée à la baisse de 1,8 % des importations (à savoir 0,6 point). Autrement dit, il ne faut pas vouloir travestir la réalité : la croissance française du quatrième trimestre et plus globalement de 2010 est décevante. Et ce d’autant qu’avec un niveau de 1,5 % l’an passé, la progression annualisée du PIB hexagonal demeure largement inférieure à celle de l’Allemagne (en l’occurrence 3,6 %)…