A chaud

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

Après le creusement historique du déficit extérieur français en avril (7,1 milliards d’euros sur un mois), puis la chute de la consommation des ménages, la nouvelle baisse de la production industrielle confirme bien que l’économie française a déjà mangé son pain blanc et qu’elle s’apprête à vivre au moins deux trimestres très difficiles. Il faut se rendre à l’évidence : le PIB français pourrait reculer de l’ordre de 0,2 % au deuxième trimestre 2011. Sa progression annuelle moyenne ne devrait donc pas dépasser les 2 %, limitant par là même la reprise de l’emploi et la baisse des déficits publics.

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

Après le creusement historique du déficit extérieur français en avril (7,1 milliards d’euros sur un mois), puis la chute de la consommation des ménages, la nouvelle baisse de la production industrielle confirme bien que l’économie française a déjà mangé son pain blanc et qu’elle s’apprête à vivre au moins deux trimestres très difficiles. Il faut se rendre à l’évidence : le PIB français pourrait reculer de l’ordre de 0,2 % au deuxième trimestre 2011. Sa progression annuelle moyenne ne devrait donc pas dépasser les 2 %, limitant par là même la reprise de l’emploi et la baisse des déficits publics.

Consommation française : la traversée du désert ne fait que commencer…

Ce qui devait arriver, arriva ! Après deux ans de soutien artificiel et de faux semblants, la consommation des ménages français commence à afficher son vrai visage. Ainsi, après avoir déjà chuté de 1 % en mars, les dépenses des particuliers se sont encore effondrées de 1,8 % en avril. Leur glissement annuel repasse même en territoire négatif, à – 0,1 % précisément. Cette consommation anémiée n’est d’ailleurs pas près de s’inverser. Explications…

Consommation française : la traversée du désert ne fait que commencer…

Ce qui devait arriver, arriva ! Après deux ans de soutien artificiel et de faux semblants, la consommation des ménages français commence à afficher son vrai visage. Ainsi, après avoir déjà chuté de 1 % en mars, les dépenses des particuliers se sont encore effondrées de 1,8 % en avril. Leur glissement annuel repasse même en territoire négatif, à – 0,1 % précisément. Cette consommation anémiée n’est d’ailleurs pas près de s’inverser. Explications…

Croissance française : ne crions pas victoire trop vite…

Croissance française : ne crions pas victoire trop vite…

Il faut le dire : la croissance française du premier trimestre 2011 est très satisfaisante. Ainsi, comme le laissaient déjà entendre les bonnes performances de la production industrielle et de la consommation en produits manufacturés sur la même période, le PIB a progressé de 1 %. Pour autant, il ne faudrait pas crier victoire trop vite. En effet, comme l’ont également montré la baisse de la production industrielle et celle des dépenses en biens manufacturés en mars, l’économie française a déjà mangé son pain blanc…

Croissance française : ne crions pas victoire trop vite…

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Il faut le dire : la croissance française du premier trimestre 2011 est très satisfaisante. Ainsi, comme le laissaient déjà entendre les bonnes performances de la production industrielle et de la consommation en produits manufacturés sur la même période, le PIB a progressé de 1 %. Pour autant, il ne faudrait pas crier victoire trop vite. En effet, comme l’ont également montré la baisse de la production industrielle et celle des dépenses en biens manufacturés en mars, l’économie française a déjà mangé son pain blanc…

France : les consommateurs lâchent prise.

France : les consommateurs lâchent prise.

C’est un fait : les arbres ne montent pas au ciel. La baisse de la consommation des ménages français en mars ne fait que le rappeler. Il est vrai qu’après avoir soutenu la croissance coûte que coûte depuis plus de dix ans, la consommation hexagonale apparaissait de plus en plus comme un moteur indéfectible qui ne pourrait jamais s’arrêter. Mieux, au moment où celui-ci commençait à « caler », la prime à la casse de 2009-2010 est venue prolonger l’illusion. Seulement voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et la vigueur de la consommation des Français n’échappe pas à la règle…

France : les consommateurs lâchent prise.

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C’est un fait : les arbres ne montent pas au ciel. La baisse de la consommation des ménages français en mars ne fait que le rappeler. Il est vrai qu’après avoir soutenu la croissance coûte que coûte depuis plus de dix ans, la consommation hexagonale apparaissait de plus en plus comme un moteur indéfectible qui ne pourrait jamais s’arrêter. Mieux, au moment où celui-ci commençait à « caler », la prime à la casse de 2009-2010 est venue prolonger l’illusion. Seulement voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et la vigueur de la consommation des Français n’échappe pas à la règle…

La France de nouveau menacée par la stagflation.

La France de nouveau menacée par la stagflation.

Quelle horreur ! L’inflation française a atteint la barre fatidique des 2 % en mars 2011, une plus haut depuis octobre 2008. « L’intelligentsia » monétariste hexagonale et européenne va évidemment crier au scandale et réclamer de nouvelles augmentations des taux directeurs de la BCE. Pourtant, l’inflation qui secoue actuellement l’Hexagone est loin d’être due à la vigueur de la croissance nationale. En fait, comme au printemps-été 2008, il s’agit de la pire inflation qui soit, celle qui est due à la flambée internationale des cours des matières premières et qui s’accompagne d’une économie hexagonale moribonde.

La France de nouveau menacée par la stagflation.

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Quelle horreur ! L’inflation française a atteint la barre fatidique des 2 % en mars 2011, une plus haut depuis octobre 2008. « L’intelligentsia » monétariste hexagonale et européenne va évidemment crier au scandale et réclamer de nouvelles augmentations des taux directeurs de la BCE. Pourtant, l’inflation qui secoue actuellement l’Hexagone est loin d’être due à la vigueur de la croissance nationale. En fait, comme au printemps-été 2008, il s’agit de la pire inflation qui soit, celle qui est due à la flambée internationale des cours des matières premières et qui s’accompagne d’une économie hexagonale moribonde.