A chaud

Budget européen 2014-2020 : quand le camp de la rigueur affronte celui de la relance.

Budget européen 2014-2020 : quand le camp de la rigueur affronte celui de la relance.

« Deal done ! » ; c’est le message rédigé par Herman Van Rompuy vendredi 8 février sur son compte Twitter. Les chefs d’Etat européens se réunissaient en effet jeudi 7 février 2013 à Bruxelles afin de négocier le budget à allouer à l’Union pour la période 2014-2020. Prévu sur deux jours, ce sommet a abouti à un accord à l’arrachée… en jeu effectivement, la douloureuse somme de 5 milliards d’euros. C’est beaucoup pensez-vous ? Et bien lisez la suite.

Budget européen 2014-2020 : quand le camp de la rigueur affronte celui de la relance.

Budget européen 2014-2020 : quand le camp de la rigueur affronte celui de la relance.

« Deal done ! » ; c’est le message rédigé par Herman Van Rompuy vendredi 8 février sur son compte Twitter. Les chefs d’Etat européens se réunissaient en effet jeudi 7 février 2013 à Bruxelles afin de négocier le budget à allouer à l’Union pour la période 2014-2020. Prévu sur deux jours, ce sommet a abouti à un accord à l’arrachée… en jeu effectivement, la douloureuse somme de 5 milliards d’euros. C’est beaucoup pensez-vous ? Et bien lisez la suite.

France : la production industrielle résiste, mais plus pour très longtemps.

France : la production industrielle résiste, mais plus pour très longtemps.

L’augmentation de 1,5 % de la production industrielle française en août (+1,8 % pour la production manufacturière) est particulièrement surprenante. Elle est en complet décalage avec les enquêtes de conjoncture menées auprès des industriels, que ce soit par l’INSEE ou par Markit (dans le cadre de l’enquête PMI des directeurs d’achat). Attention, les illusions d’optique ne durent jamais très longtemps et la réalité reprend vite le dessus…

France : la production industrielle résiste, mais plus pour très longtemps.

France : la production industrielle résiste, mais plus pour très longtemps.

L’augmentation de 1,5 % de la production industrielle française en août (+1,8 % pour la production manufacturière) est particulièrement surprenante. Elle est en complet décalage avec les enquêtes de conjoncture menées auprès des industriels, que ce soit par l’INSEE ou par Markit (dans le cadre de l’enquête PMI des directeurs d’achat). Attention, les illusions d’optique ne durent jamais très longtemps et la réalité reprend vite le dessus…

France : la stagnation, c’est maintenant !

France : la stagnation, c’est maintenant !

Stagnation. Tel est le cadeau (empoisonné !) que Nicolas Sarkozy offre à François Hollande le jour de son investiture. Sans véritable surprise, la PIB français a effectivement stagné au cours du premier trimestre 2012. A l’évidence, le nouveau Président aurait pu souhaiter mieux pour son arrivée à l’Elysée. Qu’il se réconforte néanmoins, car cela aurait pu être pire. Avec un acquis de croissance de seulement 0,2 % au sortir du premier trimestre 2012, il paraît clair que la variation annuelle moyenne du PIB français sera inférieure à 0,5 %. La prévision de croissance du nouveau Président ne sera donc pas respectée et celle de réduction du déficit public encore moins…

France : la stagnation, c’est maintenant !

France : la stagnation, c’est maintenant !

Stagnation. Tel est le cadeau (empoisonné !) que Nicolas Sarkozy offre à François Hollande le jour de son investiture. Sans véritable surprise, la PIB français a effectivement stagné au cours du premier trimestre 2012. A l’évidence, le nouveau Président aurait pu souhaiter mieux pour son arrivée à l’Elysée. Qu’il se réconforte néanmoins, car cela aurait pu être pire. Avec un acquis de croissance de seulement 0,2 % au sortir du premier trimestre 2012, il paraît clair que la variation annuelle moyenne du PIB français sera inférieure à 0,5 %. La prévision de croissance du nouveau Président ne sera donc pas respectée et celle de réduction du déficit public encore moins…

Et maintenant, Monsieur Hollande ?

Et maintenant, Monsieur Hollande ?

Et qu’est-ce qu’on fait maintenant Monsieur le nouveau Président ? Telle est la question que tous les Français, mais aussi les Européens et enfin les investisseurs du monde entier sont en droit de se poser. En effet, si la victoire de François Hollande est nette, les mesures que ce dernier va prendre dans les prochaines semaines restent encore floues, en particulier sur le front économique. De quoi aviver les inquiétudes sur l’avenir de la France et de la zone euro. Car, ne nous voilons pas la face, la tâche sera rude. Et pour cause : la récession est déjà de retour dans de nombreux pays eurolandais et ne devrait pas tarder dans l’Hexagone. La mission principale du nouveau Président réside dans la restauration de la crédibilité de la France sur la scène européenne. S’il y parvient, alors la croissance pourra revenir et la zone euro sera sauvée. Sinon, il faut malheureusement se préparer à une crise encore bien plus dramatique que celle que connaît l’Hexagone depuis 2008.

Et maintenant, Monsieur Hollande ?

Et maintenant, Monsieur Hollande ?

Et qu’est-ce qu’on fait maintenant Monsieur le nouveau Président ? Telle est la question que tous les Français, mais aussi les Européens et enfin les investisseurs du monde entier sont en droit de se poser. En effet, si la victoire de François Hollande est nette, les mesures que ce dernier va prendre dans les prochaines semaines restent encore floues, en particulier sur le front économique. De quoi aviver les inquiétudes sur l’avenir de la France et de la zone euro. Car, ne nous voilons pas la face, la tâche sera rude. Et pour cause : la récession est déjà de retour dans de nombreux pays eurolandais et ne devrait pas tarder dans l’Hexagone. La mission principale du nouveau Président réside dans la restauration de la crédibilité de la France sur la scène européenne. S’il y parvient, alors la croissance pourra revenir et la zone euro sera sauvée. Sinon, il faut malheureusement se préparer à une crise encore bien plus dramatique que celle que connaît l’Hexagone depuis 2008.