Sans surprise, l’INSEE a confirmé la baisse de 0,2 % du PIB français au premier trimestre 2013, soit une contre-performance identique à celle du quatrième trimestre 2012. Si le retour officiel de la France en récession est donc, une nouvelle fois, entériné, le détail des comptes nationaux révisés demeure très inquiétant. N’en déplaise au gouvernement, mais surtout à l’ensemble des Français, la récession hexagonale n’est pas terminée. En fait, l’économie nationale s’est engluée dans un cercle vicieux dramatique : désinvestissement-chômage-baisse de la consommation-récession… Bien pire, l’augmentation de la pression fiscale et le maintien d’un euro trop fort vont alourdir la facture, ou plutôt la « fracture ». Et ce ne sont évidemment pas les artifices tels que les emplois d’avenir ou le CICE qui vont inverser significativement la tendance. Dans ce cadre, subissant d’ores et déjà (c’est-à-dire au sortir du premier trimestre) un acquis de décroissance de – 0,3 %, la variation annuelle du PIB français devrait être d’au mieux – 0,3 % sur l’ensemble de l’année 2013. Le déficit public devrait donc avoisiner les 4,5 % du PIB. De quoi encore dégrader la crédibilité de la France à l’échelle internationale.
France : la récession n’est malheureusement pas terminée.
Sans surprise, l’INSEE a confirmé la baisse de 0,2 % du PIB français au premier trimestre 2013, soit une contre-performance identique à celle du quatrième trimestre 2012. Si le retour officiel de la France en récession est donc, une nouvelle fois, entériné, le détail des comptes nationaux révisés demeure très inquiétant. N’en déplaise au gouvernement, mais surtout à l’ensemble des Français, la récession hexagonale n’est pas terminée. En fait, l’économie nationale s’est engluée dans un cercle vicieux dramatique : désinvestissement-chômage-baisse de la consommation-récession… Bien pire, l’augmentation de la pression fiscale et le maintien d’un euro trop fort vont alourdir la facture, ou plutôt la « fracture ». Et ce ne sont évidemment pas les artifices tels que les emplois d’avenir ou le CICE qui vont inverser significativement la tendance. Dans ce cadre, subissant d’ores et déjà (c’est-à-dire au sortir du premier trimestre) un acquis de décroissance de – 0,3 %, la variation annuelle du PIB français devrait être d’au mieux – 0,3 % sur l’ensemble de l’année 2013. Le déficit public devrait donc avoisiner les 4,5 % du PIB. De quoi encore dégrader la crédibilité de la France à l’échelle internationale.
Chômage en France : de record en record, au moins jusqu’en 2014.
Malheureusement, les mois passent et se ressemblent sur le front du chômage français. Après avoir dépassé les 3 millions de personnes, puis atteint un nouveau sommet historique en mars, un nouveau pic a été enregistré en avril. En un seul mois, le nombre de sans-emplois a augmenté de 39 800 personnes (+ 1,2 %), soit un total de 3 264 400 chômeurs. Pis, cette aggravation correspond à la baisse de l’activité de la fin 2012 et n’intègre pas encore l’approfondissement de la récession qui s’est opéré au premier trimestre 2013 et encore moins celle du second trimestre. Autrement dit, le chômage va encore augmenter dans l’Hexagone au moins jusqu’à la fin 2013. Et les piètres mesures annoncées par M. Hollande n’y changeront rien.
Chômage en France : de record en record, au moins jusqu’en 2014.
Malheureusement, les mois passent et se ressemblent sur le front du chômage français. Après avoir dépassé les 3 millions de personnes, puis atteint un nouveau sommet historique en mars, un nouveau pic a été enregistré en avril. En un seul mois, le nombre de sans-emplois a augmenté de 39 800 personnes (+ 1,2 %), soit un total de 3 264 400 chômeurs. Pis, cette aggravation correspond à la baisse de l’activité de la fin 2012 et n’intègre pas encore l’approfondissement de la récession qui s’est opéré au premier trimestre 2013 et encore moins celle du second trimestre. Autrement dit, le chômage va encore augmenter dans l’Hexagone au moins jusqu’à la fin 2013. Et les piètres mesures annoncées par M. Hollande n’y changeront rien.
BCE : un service minimum, toujours insuffisant…
Alors que, quelques minutes avant la fin du comité de politique monétaire de la BCE, une fausse rumeur faisait état d’une baisse de 0,5 point du taux refi, c’est finalement une réduction de 0,25 point qui a été décidée. En d’autres termes, la BCE a préféré le service minimum. Bien sûr, c’est mieux que rien. Pour autant, en maintenant un différentiel de 0,25 point avec le taux objectif des federal funds, la BCE empêche l’euro/dollar de se déprécier significativement. Or, il faut être clair : tant que l’euro ne passe pas sous les 1,20 dollar (le niveau idéal étant même de 1,15 dollar), la zone euro n’a quasiment aucune chance de sortir de la récession. Dès lors, après avoir déjà atteint un nouveau sommet historique à 12,1 % en mars, le taux de chômage continuera d’augmenter. Il devrait atteindre sans difficulté les 13 % d’ici la fin 2013. Dans ce cadre, les déficits publics vont rester élevés et la dette va continuer de flamber. Des évolutions qui finiront forcément par susciter une nette augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat. Ce qui, à son tour, aggravera la récession, le chômage, donc les déficits… et le cercle pernicieux continuera…
BCE : un service minimum, toujours insuffisant…
Alors que, quelques minutes avant la fin du comité de politique monétaire de la BCE, une fausse rumeur faisait état d’une baisse de 0,5 point du taux refi, c’est finalement une réduction de 0,25 point qui a été décidée. En d’autres termes, la BCE a préféré le service minimum. Bien sûr, c’est mieux que rien. Pour autant, en maintenant un différentiel de 0,25 point avec le taux objectif des federal funds, la BCE empêche l’euro/dollar de se déprécier significativement. Or, il faut être clair : tant que l’euro ne passe pas sous les 1,20 dollar (le niveau idéal étant même de 1,15 dollar), la zone euro n’a quasiment aucune chance de sortir de la récession. Dès lors, après avoir déjà atteint un nouveau sommet historique à 12,1 % en mars, le taux de chômage continuera d’augmenter. Il devrait atteindre sans difficulté les 13 % d’ici la fin 2013. Dans ce cadre, les déficits publics vont rester élevés et la dette va continuer de flamber. Des évolutions qui finiront forcément par susciter une nette augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat. Ce qui, à son tour, aggravera la récession, le chômage, donc les déficits… et le cercle pernicieux continuera…
Chypre : bien pire que la Grèce…
Ne passons pas par quatre chemins : la décision de l’UE, du FMI et du gouvernement chypriote de taxer tous les dépôts bancaires de Chypre est irresponsable et extrêmement dangereuse. Et ce, pour au moins cinq raisons présentées ci-après. Même si Chypre ne représente que 0,18 % du PIB eurolandais, elle pourrait donc bien constituer une nouvelle goutte d’eau, qui, ajoutée à celles de la Grèce, du Portugal et aux verres d’eau espagnols et italiens, finirait peut-être par être fatal à l’UEM. A l’évidence, la crise de la dette publique et celle de la zone euro sont loin d’être terminées.
Chypre : bien pire que la Grèce…
Ne passons pas par quatre chemins : la décision de l’UE, du FMI et du gouvernement chypriote de taxer tous les dépôts bancaires de Chypre est irresponsable et extrêmement dangereuse. Et ce, pour au moins cinq raisons présentées ci-après. Même si Chypre ne représente que 0,18 % du PIB eurolandais, elle pourrait donc bien constituer une nouvelle goutte d’eau, qui, ajoutée à celles de la Grèce, du Portugal et aux verres d’eau espagnols et italiens, finirait peut-être par être fatal à l’UEM. A l’évidence, la crise de la dette publique et celle de la zone euro sont loin d’être terminées.
Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.
Il y a maintenant un peu plus d’un an, le candidat normal François Hollande faisait face au Bourget à des milliers de militants de gauche. Il se lança alors dans une éloquente tirade que nul n’a pu oublier ; « mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Aujourd’hui, le président normal François Hollande sait que la finance n’est pas un véritable adversaire mais plutôt un partenaire sur lequel il peut compter pour financer notamment la dette publique française…
Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.
Il y a maintenant un peu plus d’un an, le candidat normal François Hollande faisait face au Bourget à des milliers de militants de gauche. Il se lança alors dans une éloquente tirade que nul n’a pu oublier ; « mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Aujourd’hui, le président normal François Hollande sait que la finance n’est pas un véritable adversaire mais plutôt un partenaire sur lequel il peut compter pour financer notamment la dette publique française…