Il y a quasiment un an, le 26 février 2016 pour être exact, j’écrivais dans cette même rubrique un article intitulé « Trump, Brexit : les Anglo-saxons vont-ils franchir le Rubicon ? » dans lequel j’expliquais pourquoi tant le Brexit que Donald Trump avaient de grandes chances de l’emporter, tout en espérant que le pire serait finalement évité. Un an plus tard, alors que ces deux évènements de politique fiction sont devenus réalités, nous nous trouvons face à une situation encore plus dangereuse, mais cette fois-ci dans notre « douce France ». En effet, pendant que François Fillon continue de se faire lyncher parce qu’il a simplement osé défendre la nécessité de baisser les dépenses publiques, pendant que François Bayrou se prépare à jouer une nouvelle fois contre son camp et pendant qu’Emmanuel Macron, toujours en panne de programme, préfère faire des vagues sur les hackers russes et la colonisation de l’Algérie (qui a pris fin en 1962 !), Marine Le Pen continue de marquer des points. Mieux, ou plutôt pire, elle n’a jamais été aussi proche de la victoire. Et ce d’autant qu’un second tour « Hamon – Le Pen » devient de plus en plus probable. La bonne nouvelle c’est que, le cas échéant, nous aurons les quinze jours de l’entre-deux tours pour sortir notre épargne et faire nos valises… Le problème est que face à ce danger, nous réagissons de la même façon que les Britanniques à quelques jours du vote en faveur du Brexit et rééditons ainsi les mêmes erreurs…
Brexit, Trump, Le Pen : jamais deux sans trois ?
- La France et la zone euro proches du krach obligataire.
- Zone euro : les indicateurs avancés repartent déjà à la baisse.