Brexit, Trump élu président des Etats-Unis, démission de Renzi à la suite du refus des Italiens de moderniser leurs structures politiques, Dilma Rousseff destituée au Brésil, Hollande abandonné par son propre camp et Fillon plébiscité (du moins par la droite française). A l’évidence, l’année 2016 a été particulièrement détonante pour les démocraties occidentales. Autant d’évènements majeurs qui ont pourtant un point commun : la défaite de la pensée unique et de l’establishment. En effet, que ce soit aux Etats-Unis avec la victoire d’un candidat qui n’avait initialement qu’1 % de chance de gagner les primaires des Républicains, au Royaume-Uni, avec le vote en faveur du Brexit qui était donné perdant par tous les sondages jusqu’à la veille du référendum, ou encore en France avec le succès de François Fillon à la primaire de la droite, qui selon les « experts » politiques n’avait aucune chance d’atteindre le second tour, l’intelligentsia et le consensus bien-pensants ont eu tort. Tort de mentir et de considérer que les populations des pays occidentaux n’auraient pas le courage d’emprunter la voie de la thérapie de choc. Mais il y a encore plus fort. Ainsi, alors que le choix des Britanniques en faveur du Brexit et la victoire de Trump outre-Atlantique étaient annoncés comme dévastateurs voire cataclysmiques pour les marchés financiers et la croissance mondiale, aucune de ces funestes prévisions n’a été réalisée. Bien au contraire. En fait, tous les évènements détonants de 2016 marquent un tournant historique. D’où le titre de mon sixième livre sorti fin septembre « La fin d’un monde ». Comme ses prédécesseurs, ce dernier s’est très vite hissé en tête des ventes des essais économiques (merci d’ailleurs une nouvelle fois pour votre fidélité). Et ce, malgré une « omerta » de certains médias qui, après le « blacklistage », en vain, de « Guérir la France La thérapie de choc », ont décidé de rester dans le déni de réalité, préférant le « politiquement correct », tout en refusant d’admettre que le monde a profondément et définitivement changé. Comme dit le proverbe chinois : « Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d’autres des moulins. ». Alors, comme le défend ce livre, employons-nous à faire les bons choix, à devenir des bâtisseurs qui ont compris que la fin d’un monde est avant tout le début de toutes les opportunités. En attendant, toute l’équipe d’ACDEFI se joint à moi pour vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année et une formidable année 2017.
2016, une année détonante…
- Economie et marchés : bilan 2016 et perspectives 2017.
- L’année devrait plutôt bien démarrer.