L’économie française replonge, mais en burkini…

La sphère médiatico-politique française est décidément impressionnante : alors que la France est touchée par une vague terroriste meurtrière sans précédent, que son secteur du tourisme s’effondre comme jamais et que son économie au sens large est sur le point de retomber en récession, les médias, les politiques et une (trop) grande partie de la société française n’ont qu’un mot à la bouche : burkini. A croire qu’il s’agira là de la clé des prochaines élections présidentielles. De quoi rappeler la veille blague qui apparaît malheureusement de plus en plus vraie : « Pourquoi les Français ont-ils choisi le coq comme emblème ? C’est le seul animal capable de chanter les pieds dans la m…. » En fait, l’engouement pour ce type de vêtement ne s’arrête pas aux plages hexagonales. Il est effectivement ancré jusqu’au plus profond des discours et du comportement des dirigeants politiques français depuis de nombreuses années. Et pour cause : ces derniers adorent se voiler la face et utiliser tous types de voiles pour masquer la réalité à leurs concitoyens. Les chiffres du chômage de juillet, publiés le 24 août, nous en ont encore donné un exemple : le nombre de chômeurs de catégorie A a baissé de 20 000 personnes en France, mais celui des chômeurs toutes catégories a progressé de 10 900 personnes. Au total, la réalité demeure malheureusement dramatique, puisque sur l’ensemble du territoire français, on recense 3,761 millions de chômeurs de catégorie A et 6,513 millions de chômeurs toutes catégories, un nouveau record historique ! Le pire est que ce drame humain qu’est le chômage de masse est loin d’être terminé. Car, si les arrangements statistiques vont perdurer jusqu’au début 2017, les indicateurs avancés de l’activité économique française montrent que cette dernière est de nouveau en train de plonger. Et cela, même un burkini ne pourrait le cacher. Alors, comme je le défends dans mon nouveau livre « La fin d’un monde » (qui sortira le 22 septembre aux éditions « Hugo & Cie »), arrêtons de nous voiler la face. Employons-nous à faire les bons choix et à devenir des bâtisseurs qui ont compris que la fin d’un monde est avant tout le début de toutes les opportunités. Bonne rentrée à toutes à tous !