A l’instar de la croissance française, celle de la zone euro a également surpris par sa vigueur au premier trimestre 2016. En effet, le PIB eurolandais a progressé de 0,6 %. Cette vigueur est néanmoins insuffisante pour permettre au glissement annuel du PIB de se redresser. Pour le quatrième trimestre consécutif, ce dernier reste ainsi « scotché » à 1,6 %. C’est certes appréciable, mais toujours inférieur au glissement annuel du PIB américain. En dépit d’une croissance de seulement 0,5 % au premier trimestre 2016 en rythme annualisé (soit 0,13 % en rythme trimestriel), celui-ci est quasiment stable à 2 %. Une inquiétude de taille est cependant apparue outre-Atlantique : l’investissement des entreprises a reculé de 1,5 % sur le seul premier trimestre 2016. Pour la première fois depuis le premier trimestre 2010, son glissement annuel repasse même en territoire négatif (- 0,4 % précisément). Et malheureusement, depuis les années 1990, nous savons que lorsque les Etats-Unis ralentissent, l’Europe les suit avec un ou deux trimestres de décalage… .
La zone euro sur un nuage, les Etats-Unis en nage…
- La fragilité perdure.
- Bourses : In May go away, in June bad fortune.