Une conjoncture toujours très fragile, en particulier en France.

Sans surprise et comme nous l’annoncions dans nos prévisions hebdomadaires, les statistiques économiques des derniers jours ont confirmé que la croissance mondiale est bien en phase de ralentissement. A commencer par l’économie américaine. Forte baisse des mises en chantier et des permis de construire en mars, deuxième mois consécutif de repli pour la production industrielle, net recul de l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des ménages en avril, effondrement de l’indice de la Fed de Philadelphie dans le secteur manufacturier en avril… Bref, tous les indicateurs militent pour une nette décélération de la croissance des Etats-Unis dans les prochains mois. S’il apparaît moins marqué qu’outre-Atlantique, le ralentissement est également en marche dans la zone euro. Mais ne nous leurrons pas : cette moindre décélération est tout simplement due au fait que la croissance eurolandaise a été moins vaillante que celle de l’Oncle Sam depuis 2010. Et, comme d’habitude depuis 2008, la France se distingue par sa mollesse économique…