Après avoir tant inquiété depuis l’été dernier, la Chine commence progressivement à relever la tête. Ainsi, après la remontée de l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie de 48,0 à 49,7 en mars, l’indice correspondant dans les services est venu enfoncer le clou. Ce dernier est effectivement passé de 51,2 en février à 52,2 en mars. S’il ne faut évidemment pas crier victoire trop vite, l’amélioration de ces indicateurs avancés de la croissance chinoise confirme que l’utilisation des réserves de changes et la dépréciation du yuan commencent déjà à jouer positivement sur l’activité dans l’Empire du milieu. A l’inverse, du côté brésilien, la situation est toujours très grave, puisque la récession n’est pas seulement industrielle mais généralisée à l’ensemble de l’économie. Evidemment moins dramatique, la situation de l’économie française n’en est pas moins préoccupante. Ainsi, l’indice Markit PMI dans les services a été révisé en baisse, repassant sous les 50, à précisément 49,9 (contre 51,2 en première estimation). Avec un niveau de 49,6 pour son homologue dans l’industrie, ces deux indicateurs montrent que la France est toujours menacée par la récession. Ce qui tranche évidemment avec l’optimisme de façade du gouvernement et de certains prévisionnistes…
La Chine relève la tête, le Brésil et la France restent sous l’eau.
- Le « soft landing » mondial se confirme.
- Des marchés sourds aux alertes du FMI et aveuglés par le pétrole.