Pas de jaloux sur le front de la croissance mondiale : tout le monde aura droit à son lot de ralentissement. A commencer par l’Oncle Sam, qui a déjà nettement ralenti au quatrième trimestre 2015. Ainsi, après avoir augmenté de 2 % en rythme annualisé au troisième trimestre, le PIB américain n’a progressé que de 0,7 % (toujours en rythme annualisé) au trimestre suivant. Sur l’ensemble de l’année 2015, il enregistre ainsi une augmentation annuelle moyenne de 2,4 %, soit exactement notre prévision et aussi un niveau identique à 2014. Plus préoccupant et montrant l’ampleur de la décélération de l’économie américaine, le glissement annuel de son PIB est passé de 2,9 % au premier trimestre 2015 à 1,8 % au dernier. Dans le même temps, une vingtaine de pays restent aujourd’hui menacés par la récession industrielle. Et ce, notamment dans le monde émergent, qui devrait donc encore souffrir sur l’ensemble du premier semestre 2016. Et si, jusqu’à présent, la zone euro avait pu sembler épargnée par le ralentissement, elle est désormais logée à la même enseigne que ses partenaires internationaux…
Monde émergent, Etats-Unis, zone euro : le ralentissement pour tous !
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