Comme tous ses prédécesseurs sous
En effet, s’il abuse de
Parallèlement, les attaques de ses alliés à savoir les écologistes et le front de gauche, devraient également s’intensifier, mettant à mal sa majorité, ce qui constituera un handicap supplémentaire.
Bien que la politique ne soit pas une science exacte, il faut rappeler que sous
Une autre chance pour conserver la magistrature suprême, résiderait dans le redémarrage de la machine à perdre à droite. En effet, la guerre de chefs à l’UMP a prouvé que, sans Nicolas Sarkozy, la droite n’a plus de leader naturel incontesté. L’UMP se retrouve aujourd’hui dans la même situation que le PS en 1995 après l’élection de Jacques Chirac. À cette époque et alors que Delors n’avait pas voulu se présenter, la gauche n’avait plus de leader naturel et si Jospin fut désigné, la bataille de la présidentielle semblait perdue d’avance. Alors que Copé et Fillon ont beaucoup de « plomb dans l’aile », le seul qui pourrait être un véritable recours serait Alain Juppé. Le problème demeure que ce dernier est très loin de constituer la solution idéale. Tout d’abord, il apparaît comme un homme du passé voire du passif… Ainsi son nom et son action sont étroitement liés à l’ère Chirac, ce qui n’est pas un atout tant le bilan de ce dernier est catastrophique. Juppé incarne aussi le rétropédalage du pouvoir après les grandes grèves de décembre 1995 qui ont paralysé le pays. Enfin, il garde cette image de technocrate arrogant et autoritaire pour bon nombre de nos concitoyens.
Conjugué à la « panade à droite », le dernier élément qui pourrait sauver Hollande serait la forte montée en puissance du Front National qui aboutirait à un possible deuxième tour du président face à Marine le Pen, lui garantissant ainsi sa réélection.
On peut donc dire que si sur le papier, Hollande devrait perdre en 2017, l’UMP n’a pas encore trouvé les clés permettant d’envisager une victoire de la droite.
La phrase de la semaine :
«Il n’y a pas beaucoup de pays, où les dirigeants qui prennent des décisions courageuses ont des cotes de popularité élevées. Si l’on gouverne uniquement pour les sondages, on ne fait rien. ». François Hollande.
Jérôme Boué