En affirmant « Nous sommes une force qui a vocation à devenir le premier parti de France », Jean-Louis Borloo a placé la barre très haut lors du lancement officiel de l’
Qui plus est, à peine mise en place, l’
Il est cependant indéniable que la fondation d’une nouvelle formation au centre a du sens. Ainsi, il existe un espace politique permettant de rassembler les déçus qui ne se reconnaissent plus dans les valeurs et les projets de société de l’UMP, mais également les plus libéraux des socialistes. Par essence, l’
Ne nous y trompons pas, ce nouveau parti est également une machine de guerre qui a pour vocation de servir les ambitions présidentielles d’un homme : Jean-Louis Borloo. Ce dernier, dont la candidature au poste suprême avait avorté, ne pense bien évidemment qu’à cela.
Au-delà de ses idées, l’ex-maire de Valenciennes mise sur son capital confiance et sympathie. Ainsi, il souhaite fédérer autour de sa personnalité d’homme simple, direct, dynamique et expérimenté. Son sens du terrain et de la proximité lui confère un avantage certain sur Copé, l’énarque « VRP de l’UMP », et sur Fillon, plutôt raide et compassé.
Mais les Français sont-ils prêts à voir Borloo à l’Elysée ? Au jour d’aujourd’hui la réponse est certainement non. En effet celui qui fut l’avocat de Bernard Tapie et que Sarkozy surnommait Gainsbourg en privé a un déficit de stature et d’envergure, à l’image de sa marionnette dans les « guignols de l’info » qui, bien que caricaturale, marque néanmoins les esprits. En un mot comme en cent, Jean-Louis Borloo doit se « présidentialiser ».
Pour exister, il est impératif pour l’
La phrase de la semaine :
« Attention à la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf. » De Jean François Copé à propos de l’
Jérôme Boué