Après le succès de « Krach, boom… et demain ? » (publié en 2009 chez Dunod), j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer la sortie de mon nouveau livre le 8 mars 2012 aux Editions du Moment. Il s’intitule « Quand la zone euro explosera… », avec en sous-titre « Comment la France peut encore éviter le pire ».
En voici un rapide résumé qui, je l’espère vous donnera envie d’aller plus loin. Je tiens d’ailleurs à vous remercier de votre fidélité et de votre soutien. Car, si, en dépit des pressions de toutes parts, j’ai écrit ce livre et continue de faire ce métier, c’est en grande partie grâce à vous.
2 janvier 2013. Après quatre ans de crise, deux récessions historiques et une multitude de sommets « de la dernière chance », les pays de la zone euro décident de mettre un terme à l’Union Economique et Monétaire. Une nouvelle vague d’effondrement des indices boursiers et de flambée des taux d’intérêt s’engage, aggravant encore un peu plus le marasme économique et social qui sévit un peu partout et notamment dans l’Hexagone.
Digne d’un véritable cauchemar, ce scénario est malheureusement possible. Pour l’éviter, nos dirigeants doivent agir vite, en restaurant la croissance et en refusant tous les dogmatismes qui ont fait tant de mal à notre Vieille Europe et à notre Douce France au cours des quarante dernières années. Malheureusement, il faut reconnaître que, pour le moment, nous en sommes encore loin, en particulier lorsque l’on écoute les propositions des candidats aux élections présidentielles françaises.
Durant ces quatre décennies, la planète économico-financière a connu de profonds bouleversements et s’est complètement transformée. Du premier choc pétrolier à la crise grecque, en passant par le krach de 1987, la crise asiatique de 1997, les crises russes, brésiliennes et argentines, la révolution et le krach Internet, les affaires Enron et WorldCom. Mais aussi le 11 septembre 2001, les guerres en Irak, la montée en puissance de la Chine, sans oublier la faillite de Lehman Brothers et, bien sûr, les échecs de la zone euro qui est aujourd’hui menacée par l’explosion…
Que de tempêtes et de catastrophes, dont le grand public ne connaît que la partie superficielle. Il est grand temps que cela change.
En particulier dans l’Hexagone où l’économie fait peur, non seulement parce qu’elle est très peu enseignée, mais parce qu’elle est trop souvent politisée et expliquée par des experts qui généralement complexifient les choses simples, pour paraître peut-être plus intelligents.
Dès lors, toute réforme économique profonde devient presque impossible. Or, en 2012, la France reste le dernier pays de la zone euro à refuser de moderniser ses structures économiques. Cette situation est d’autant plus grave que, d’ici 2013, le financement de la retraite par répartition, et plus globalement de notre système de protection sociale, ne sera plus assuré. Nos dirigeants le savent. Et pourtant !
Ma crainte est simple : lorsque la note de la France sera abaissée à un simple A, les grands investisseurs internationaux, qui détiennent près de 70 % de la dette publique française, refuseront de financer cette dernière. D’où une forte augmentation des taux d’intérêt, une chute durable de l’activité hexagonale, une fuite de capitaux et peut-être même la sortie de la zone euro, avec toutes les conséquences sociales dramatiques que cela pourrait engendrer.
Est-ce là l’héritage que nous souhaitons laisser à nos enfants ?
Si pour de plus en plus de citoyens, cette issue paraît inévitable, il est néanmoins encore possible de changer
Pour agrémenter mes propos, j’ai choisi de les étayer par certaines anecdotes que j’ai vécues depuis les cités HLM jusqu’aux marchés financiers en passant par les coulisses des médias et du pouvoir politique.
Car ne l’oublions pas, l’économie ce n’est pas seulement des théories, des équations et des graphiques, c’est aussi et surtout des relations humaines, qui animent notre quotidien. L’économie ne doit donc pas être réservée à une élite. Nous avons tous la possibilité et peut-être même le devoir de mieux
Si c’est bien le cas, alors peut-être l’économie française pourra-t-elle éviter le triste destin qui semble se dessiner devant nos yeux.