L’actualité économico-statistique sera particulièrement calme cette semaine outre-Atlantique où nous connaitrons les chiffres de la balance commerciale pour le mois de décembre (vendredi).
De ce côté de l’Atlantique, nous suivrons les réunions de politique monétaire de la BoE et de la BCE (jeudi) ainsi que la production industrielle en France (vendredi).
Jeudi 9 février, 13h (heure de Paris) : statu quo attendu pour le taux de base de la BoE en février.
Alors que la reprise n’est toujours pas au rendez-vous outre-Manche à l’image du PIB qui a chuté de 0,2 % au quatrième trimestre, la Banque d’Angleterre qui ne souhaite prendre aucun risque laissera son taux de base inchangé à 0.50 % en février. Ce statu quo pourrait se prolonger jusqu’au début 2013.
Jeudi 9 février, 13h45: la BCE laisse son taux refi inchangé en février.
Après avoir procédé à deux baisses de son taux refi depuis le départ de Jean Claude Trichet, la BCE devrait laisser son principal taux directeur inchangé à 1 % en février. Cependant, alors que la zone euro plonge en récession, que la crise de la dette est loin d’être terminée et que l’inflation recule, Mario Draghi a laissé entendre à Davos qu’il se préparait à une nouvelle baisse de taux directeurs.
Vendredi 10 février, 8h45: net recul pour la production industrielle française en décembre.
Alors que la France plonge dans la récession, l’industrie française n’en finit pas de souffrir. En effet, si cette dernière a progressé de 1,1 % en novembre, elle recule néanmoins de 1 % sur les trois derniers mois. Pour le futur, comme le montre l’indice INSEE du climat des affaires dans l’industrie qui n’en finit pas de chuter (91 en janvier), mais aussi l’indice de la production passée qui plonge à -7, la production industrielle pourrait reculer de 1 % en décembre portant son glissement annuel à -2,4 %.
Vendredi 10 février, 14h30: le déficit commercial américain se creuse un peu plus en décembre.
Interrompant quatre mois consécutifs de baisse, le déficit commercial américain a retrouvé le chemin de la hausse en novembre pour atteindre 47,75 milliards de dollars. Alors que le baril de pétrole est repartit à la hausse en décembre renchérissant le coût des importations énergétiques et que le dollar reste faible, le déficit commercial américain pourrait se creuser davantage pour atteindre 48,5 milliards de dollars.
Jérôme Boué