L’actualité économico-statistique aux Etats-Unis sera marquée cette semaine par la publication de l’indice ISM non-manufacturier (mardi) et de la balance commerciale (jeudi).
De ce côté de l’Atlantique, nous suivrons jeudi les reunions de politique monétaire de la BoE et de la BCE ainsi que leurs décisions respectives sur le taux de base et le taux refi.
Mardi 6 septembre, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM non-manufacturier se rapproche de la barre des 50 en août.
Alors que l’indice ISM manufacturier se rapproche doucement de la barre des 50 (50,6 en août) marquant la frontière en la croissance et le recul de l’activité, l’indice ISM non-manufacturier pourrait rapidement lui emboiter le pas. Ainsi après avoir affiché un niveau de 52,7 en juillet, soit une baisse de sept points depuis février 2011 et un plus bas depuis février 2010 l’indice ISM non-manufacturier devrait régresser davantage pour tomber à 51,5 en août. En d’autres termes l’emploi devrait rester faible et la croissance molle dans les mois à venir.
Jeudi 8 septembre, 13h : Statu quo pour le taux de base de
En dépit d’une inflation qui a atteint 4,4 % en juillet alors que la croissance reste faible (+0.2 % au deuxième trimestre et +0,7 % en glissement annuel),
Jeudi 8 septembre, 13h45 :
L’aggravation de la crise de la dette dans la zone euro ainsi que la stabilisation de l’inflation (2,5 % YoY en août) sans oublier l’absence d’effet de second tour confirment que la hausse de 0.25 pb du taux refi en juillet était une erreur. Dans ce cadre un resserrement monétaire n’est évidemment pas à l’ordre du jour à court terme et
Jeudi 8 septembre, 14h30 : le déficit commercial américain se réduit en juillet.
Après être tombé à 43 ,6 milliards de dollars en avril le déficit commercial américain est repassé au-dessus de la barre des 50 milliards dès le mois de mai pour atteindre 53 milliards en juin. Pour le mois de juillet bénéficiant de la baisse des cours du baril en juin allégeant la facture énergétique, le déficit commercial américain devrait se réduire pour afficher un niveau de 50 milliards de dollars.
Jérôme Boué