L’actualité économico-statistique aux Etats-Unis sera marquée par la publication des indices ISM, tout d’abord dans l’industrie manufacturière (lundi) puis dans les services (mercredi). Enfin nous prendrons connaissance vendredi du rapport sur l’emploi pour le mois d’avril.
De ce côté de l’Atlantique, nous suivrons jeudi les réunions de politique monétaire de
Lundi 2 mai, 16h (heure de Paris) : petite baisse pour l’indice ISM manufacturier en avril.
Après sept mois de hausse consécutifs et un plus haut depuis mai 2004 atteint en février (61,4) l’indice ISM manufacturier s’est stabilisé en mars à un niveau de 61,2. Pour le mois d’avril nous anticipons une petite correction de cet indice à un niveau toujours consistant de 60 confirmant que la reprise dans le secteur industriel s’est installée de manière durable.
Mercredi 4 mai, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en avril.
L’indice ISM non-manufacturier qui a retrouvé le chemin de la hausse depuis septembre 2010 atteignant un niveau de 59,7 en février, a logiquement marqué le pas en mars à 57,3. Bien que pénalisés par le secteur de la construction les services affichent toujours de belles couleurs outre-Atlantique et cet indice devrait néanmoins se stabiliser à un niveau de 57,5 en avril.
Jeudi 5 mai, 13h :
Bien que l’inflation ait atteint 4 % en mars (3,2 % hors énergie et alimentation),
Jeudi 5 mai, 13h45 : statu quo pour le taux refi de
Comme attendu,
Si l’Institut Francfortois venait à augmenter ses taux avant
Vendredi 6 mai, 14h30 : la reprise de l’emploi s’installe outre-Atlantique.
Après avoir créé 194 000 emplois en février, la job machine américaine a transformé l’essai en générant 216 000 emplois nouveaux en mars. L’emploi outre-Atlantique a bénéficié de la très belle performance du secteur privé et notamment des services avec une mention particulière pour les services aux entreprises. De fait, le taux de chômage qui était passé sous la barre des 9 % en février a encore reculé en mars pour atteindre un niveau de 8,8 %.
Pour le mois de d’avril, tirée par la très bonne tenue de l’investissement des entreprises et de la consommation des ménages, la job machine américaine devrait créer 200 000 emplois supplémentaires, ramenant le taux de chômage à 8,7 %.
Jérôme Boué