Statu quo pour les taux de la BCE et de la BoE.

 

L’actualité économico-statistique sera calme cette semaine aux Etats-Unis où nous suivrons mardi l’indice ISM non-manufacturier.

 

De ce côté de l’Atlantique, l’attention se focalisera jeudi sur les réunions de politique monétaire de la BoE et de la BCE et leurs décisions respectives sur le taux de base et le taux refi pour le mois de juillet. Enfin, nous connaîtrons vendredi, les chiffres de la production industrielle en France.

 

Mardi 6 juillet, 16h (heure de Paris) : petite baisse de l’indice ISM non-manufacturier en juin.

Après avoir progressé pour un quatrième mois consécutif, atteignant un niveau de 55,4 en mars soit un plus haut depuis mai 2006, l’indice ISM non-manufacturier s’est stabilisé à ce niveau tant en avril qu’en mai. Pour le mois de juin nous anticipons une petite correction de cet indice qui devrait afficher un niveau de 55.

Cependant, le cercle vertueux investissement-emploi-consommation est bien en place aux Etats-Unis et devrait s’intensifier dans les prochains mois.

 

Jeudi 8 juillet, 13h : statut quo pour les taux de la Bank of England.

Alors que la Bank of England maintiendra son taux de base à 0,50 % en juillet, le retour de la croissance outre Manche va changer la donne. Par conséquent nous anticipons que la Bank of England relèvera progressivement son taux de base fin 2010 début 2011.

 

Jeudi 8 juillet, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en juillet.

Alors que la zone euro reste très fragile, et semble dans l’incapacité de restaurer une croissance forte et durable, la BCE devrait laisser son taux refi inchangé en juillet.

Pour le futur, compte tenu de l’ampleur de la crise eurolandaise, la BCE ne devrait pas augmenter ses taux directeurs avant fin 2010 début 2011.


Vendredi 9 juillet, 8h45 : croissance nulle pour la production industrielle française en mai.

Après une hausse de 1,8 % au premier trimestre la production industrielle française qui reste fragile a enregistré une baisse de 0,3 % en avril. Malgré un redémarrage technique qui lui permet d’afficher un glissement annuel de +7,9 % en avril soit un plus haut depuis avril 1986, la production industrielle française reste encore très loin de son niveau d’avant crise.

 

Pour le mois de mai, nous anticipons une croissance nulle de la production industrielle française portant son glissement annuel à +5.9 %. Cependant, l’industrie française devrait pouvoir compter sur la baisse de l’euro lui permettant de profiter du rebond de la croissance mondiale et de moins souffrir de la concurrence des produits importés.

 

Jérôme Boué