Le FMI bientôt à Paris ?

Non, les crises politiques ne sont pas l’apanage des pays d’Europe du Sud ou d’Amérique latine. La France n’a désormais plus rien à envier à l’Italie, la Grèce, l’Espagne ou le Brésil. Depuis quelques mois, les surprises et rebondissements politiques en tous genres ne cessent effectivement de s’accumuler, décrédibilisant davantage une classe politique déjà bien peu respectée. Dès lors, face aux dérapages et déceptions suscités par les dirigeants politiques hexagonaux, de plus en plus de Français souhaitent renverser la table, avec toutes les catastrophes économiques et sociales que cela risque d’engendrer. Ne restons donc pas aveugles et prenons enfin conscience que les évènements récents indiquent que la stabilité politique et sociétale du pays est en danger. Le pire est que, pour le moment, quelle que soit l’issue des élections présidentielles de 2017, il est quasiment certain qu’au lendemain de ces dernières, la France connaîtra une grave crise économique et financière. Pour éviter d’en arriver là, il n’y a qu’une seule solution : que le prochain président français engage une baisse des impôts pour tous (de manière à redonner de l’espoir et du pouvoir d’achat), réduise les dépenses publiques de fonctionnement, diminue les charges qui pèse sur le travail, ce qui améliorera les salaires nets. Et ce, bien entendu sans augmenter le taux de TVA, ni la CSG. Parallèlement, il devra fluidifier le marché de l’emploi, favoriser l’investissement innovant et permettre aux banques et aux investisseurs de mieux financer l’économie. Ne soyons donc pas trop pessimistes, la solution existe. C’est déjà une bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle c’est que, malheureusement, pour le moment, aucun candidat ne paraît à la hauteur de la situation.