La zone euro reste fragile et la France plonge.

Encore une semaine difficile pour l’économie française. Certes, le gouvernement préférera certainement souligner la baisse du déficit public à 3,5 % du PIB en 2015 (notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt de la dette publique). Pour autant, l’essentiel n’est pas dans le passé mais réside plutôt dans l’année 2016 et au-delà. Or, en la matière, l’optimisme n’est pas de rigueur. Ainsi, après la baisse anormale de janvier, le chômage est reparti à la hausse en février. Il atteint même un nouveau sommet historique de 3,591 millions de chômeurs de catégorie A dans l’Hexagone et de 3,852 millions dans la France entière. Parallèlement, et très logiquement au regard de l’évolution du chômage, l’indice INSEE de confiance des ménages a poursuivi sa baisse en mars, reculant de 4 points en deux mois et confirmant que la nette décélération de la consommation du second semestre 2015 va se poursuivre au premier semestre 2016…