De Pékin à New-York, de Tokyo à Rio, en passant par Berlin et Paris, la rechute se confirme.

Malheureusement, les semaines se suivent et se ressemblent pour l’économie mondiale. En effet, que ce soit en Chine, au Japon, au Brésil, aux Etats-Unis et dans la zone euro, la rechute de l’activité ne cesse de se confirmer et aussi de s’aggraver. Ainsi, pour le douzième mois consécutif, l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie chinoise est resté sous la barre des 50, qui désigne normalement la frontière entre la croissance et le repli de l’activité. Pire, après un petit répit en janvier, il a repris le chemin de la baisse en février, atteignant un niveau de 48. Encore bien plus grave que la situation de son homologue chinoise, l’économie brésilienne continue de s’enfoncer dans une récession dramatique. De plus, on recense aujourd’hui 18 pays en récession industrielle ou sur le point d’y entrer. Si des pays tels que Hong-Kong, la Malaisie, l’Indonésie, la Corée du Sud, l’Egypte, l’Afrique du Sud ou encore la Russie y sont habitués ; si les Etats-Unis et le Canada s’y sont aussi installés depuis quelques mois, d’autres pays sont en train de venir ou de revenir grossir les rangs de la morosité industrielle. Il s’agit par exemple de la Grèce, mais aussi de la France…