L’actualité économico-statistique outre-Atlantique sera marquée cette semaine par les chiffres des ventes au détail (jeudi) ainsi que par la publication de la balance commerciale (vendredi).
De ce côté de l’Atlantique, nous suivrons la production industrielle en France (mardi) ainsi que les réunions de politique monétaire de la BoE et de la BCE (jeudi).
Mardi 10 janvier, 8h45 (heure de Paris) : la production industrielle française toujours à la peine.
Après une modeste hausse de 0,5 % au troisième trimestre 2011, la production industrielle française a affiché une croissance nulle en octobre, portant son glissement annuel à +1,8 %. Alors que l’indice de la production passée du climat des affaires de l’enquête INSEE a plongé en décembre (-6), la production industrielle pourrait reculer de 0,5 % en novembre. Son glissement annuel devrait tomber en territoire négatif pour la première fois depuis décembre 2009 à -0,9 %.
Jeudi 12 janvier, 13h00 : statu quo pour le taux de base de
Bien qu’en dehors de la zone euro, le Royaume-Uni a été particulièrement touché par la crise, du fait de l’importance du secteur financier dans l’économie. Alors que la croissance devrait rester molle cette année (+1,2 %),
Jeudi 12 janvier, 13h45 :
Alors que la zone euro tombe en récession et que la crise de la dette est loin d’être terminée,
Jeudi 12 janvier, 14h30 : les ventes au détail américaines résistent toujours en décembre.
Les ventes au détail américaines qui avaient progressé de 1,3 % en septembre ont depuis lors ralenti pour n’augmenter que de 0,6% en octobre et de 0,2 % en novembre. Pour le mois de décembre, tirées par 28 000 créations d’emplois dans le secteur du détail, ces dernières devraient croître de 0,2 %. Hors transport, les ventes au détail pourraient augmenter de 0,3 %. Plus globalement, la consommation des ménages continuera de soutenir significativement la croissance outre-Atlantique cette année.
Vendredi 13 janvier 14h30 : petite hausse pour le déficit commercial américain en novembre.
Bénéficiant de la baisse du baril de pétrole, le déficit commercial américain s’est réduit depuis le mois de juillet pour atteindre 43,46 milliards de dollars en octobre. En novembre, alors que le baril est reparti à la hausse, le coût des importations énergétiques s’est renchéri. Par conséquent le déficit commercial pourrait se creuser et passer à 44 milliards de dollars.
Jérôme Boué