L’actualité économico-statistique outre-Atlantique sera marquée cette semaine par la publication des indices ISM, tout d’abord dans le secteur manufacturier (lundi) puis dans les services (mercredi). Enfin nous prendrons connaissance vendredi du rapport sur l’emploi pour le mois de septembre.
De ce côté de l’Atlantique nous suivrons jeudi les réunions de politique monétaire de
Lundi 3 octobre, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier reste faible outre-Atlantique en septembre.
Après un petit rebond technique en juin à 55,3 l’indice ISM manufacturier a chuté en juillet (50,9) pour se stabiliser à 50,6 en août. Pour le mois de septembre alors que l’industrie américaine souffre toujours, cet indice devrait afficher un niveau de 50,2. L’indice ISM manufacturier se rapproche donc un peu plus de la barre des 50 marquant la frontière entre le repli et l’expansion de l’activité.
Mercredi 5 octobre, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en septembre.
L’indice ISM non-manufacturier qui s’était approché des 60 en février (59,7) est reparti à la baisse pour se maintenir aux alentours des 53 depuis juin. Toujours pénalisé par le secteur de la construction, cet indice peine à trouver un rythme de croisière et devrait se stabiliser à un niveau de 53 en septembre.
Jeudi 6 octobre, 13h : statu quo sans surprise pour le taux de base de
Alors que le PIB n’a progressé que de 1,4 % en volume en 2010 et que la croissance reste molle depuis le début de l’année,
Jeudi 6 octobre, 13h45 :
Augmentant par deux fois son taux refi (en avril et en juillet) en pleine crise grecque,
Vendredi 7 octobre, 14h30 : la job machine américaine tourne toujours au ralenti en septembre.
Le rapport sur l’emploi du mois d’août a fait l’effet d’une « douche froide » puisque les créations d’emploi furent nulles aux États-Unis avec un taux de chômage qui s’est stabilisé à un niveau élevé de 9,1%.
Pour le mois de septembre, alors que les principaux moteurs de la croissance, à savoir l’investissement et la consommation des ménages, ne jouent plus leurs rôles, la job machine américaine ne devrait créer que 60 000 emplois. Parallèlement, le taux de chômage pourrait rester inchangé à 9,1 % et devrait afficher un niveau de 9 % cette année en moyenne annuelle.
Jérôme Boué