Aux Etats- Unis on suivra les indices ISM des directeurs d’achats dans l’industrie manufacturière et dans les services de novembre. Ces indices demeureront largement sous la barre de 50 (frontière entre l’expansion et la contraction de l’activité), confirmant que les Etats-Unis continuent de subir une forte contraction de leur activité. On suivra également le taux de chômage américain qui devait demeurer à un niveau élevé.
En Europe, on suivra la baisse des taux directeurs de
Lundi 1er décembre, 16h (heure de Paris) : L’indice ISM des directeurs d’achats de l’industrie manufacturière aux Etats- Unis reste très faible en novembre.
Après une chute brutale observée au mois de septembre de 49,9 à 43,5 et après avoir atteint un plus bas historique en octobre à 38,9, l’indice ISM manufacturier restera très faible mais quasiment stable en Novembre (38). Et ce notamment parce que la baisse des cours du baril devrait contrecarrer le mouvement de défiance ambiant. Nous resterons néanmoins sous la barre des 50, indiquant que la contraction de l’activité industrielle n’est pas terminée.
Mercredi 3 décembre, 16h : L’indice ISM non manufacturier aux Etats-Unis demeure aussi sous les 50.
Après un plus bas historique au mois d’octobre, l’indice ISM non-manufacturier, qui mesure l’activité dans les services sera toujours faible mais stable au mois de novembre à 44. Cet indice est toujours largement sous la barre des 50 (frontière entre la contraction et l’expansion de l’activité) confirmant que le secteur des services bien que moins touché que le secteur industriel n’échappe pas à la récession.
Jeudi 4 décembre, 13h :
Après une baisse historique de son taux de base de 150 pb le 6 novembre ramenant ce dernier à 3 %,
Jeudi 4 décembre, 13h45 :
Après une baisse de 50 pb décidée conjointement avec les autres grandes banques centrales le 8 octobre et une autre baisse de 50 pb en novembre,
C’est pourquoi, nous anticipons que
Vendredi 5 décembre, 14h30 : Le taux de chômage américain augmente encore en novembre.
Les Etats-Unis frappés par la récession voient mécaniquement le chômage s’accroître et affaiblir la consommation qui représente les deux tiers du PIB outre-Atlantique. Ainsi, après déjà dix mois consécutifs de destructions nettes d’emplois, l’économie américaine devrait encore en perdre 280 000 en novembre et voir son taux de chômage augmenter à 6,6 %. La forte progression des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage (malgré une petite baisse à 529 000 la semaine dernière) illustre d’ailleurs la tendance haussière du sous-emploi aux Etats-Unis.
Marc Touati et Jérôme Boué