Du côté européen, les réunions de
Lundi 3 mars, 16h (heure de Paris) : petite baisse de l’indice ISM dans l’industrie américaine en février.
Depuis un peu plus d’un an, l’évolution de l’indice ISM des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière américaine est particulièrement erratique : baisse sous la barre des 50 fin 2006 et début 2007, ensuite, rebond largement au-dessus de cette barre, puis rechute en décembre à 48,4 et enfin remontée surprise à 50,7 en janvier. Cette extrême volatilité confirme à la fois que l’industrie américaine est fragile mais qu’il ne faut pas non plus accorder trop d’importance à cet indicateur. Pour février, le consensus anticipe ainsi un retour sous les 50, niveau qui, selon nous, sera tout juste atteint. Dans le contexte actuel, les marchés vont certainement sur-réagir, mais, une fois encore, à mauvais escient.
Mercredi 5 mars, 16h : rebond technique de l’indice ISM dans les services aux Etats-Unis en février.
Une remarque similaire peut aussi s’appliquer à l’indice ISM dans les services. En effet, après avoir positivement surpris par sa forte résistance pendant des mois, il s’est bizarrement effondré en janvier, atteignant un niveau de 44,6, un plus bas depuis que l’enquête existe. Dans ce cadre, établir une prévision fiable de cet indice relève de la haute voltige. Il est simplement possible de dire que, compte tenu de l’ampleur de la baisse de janvier, une correction haussière devrait s’observer en février. De toute façon, il faudra interpréter cette enquête avec beaucoup de précaution.
Jeudi 6 mars, 13h : une BoE rassurée ?
La confirmation d’une hausse de 0,6 % du PIB britannique au quatrième trimestre et l’augmentation de 0,8 % des ventes au détail en janvier suffiront-elles pour rassurer
Jeudi 6 mars, 13h45 :
La patience sera également de mise en matière de politique monétaire de
Vendredi 7 mars, 14h30 : vers une nouvelle dégradation de l’emploi américain.
Après avoir déjà détruit 17 000 emplois en janvier, la job machine américaine devrait rester « enrhumée » en février. Au regard de l’évolution des demandes hebdomadaires d’allocations chômage, il est effectivement à craindre que les créations d’emplois seront d’au mieux 10 000 en février et que le taux de chômage retrouvera la barre des 5 %. Seul réconfort, ce dernier niveau reste conforme à ce que l’on peut appeler le plein-emploi.
Marc Touati
Quels impacts prévisibles des statistiques et évènements de la semaine sur les marchés :