Aux commandes de l'économie et de la finance

A suivre du 14 au 18 décembre : – Mardi 15, 11h (heure de Paris) : petite baisse de l’indice ZEW en décembre. – Mardi 15, 15h15 : nouvelle hausse de la production industrielle américaine en novembre. – Mercredi 16, 11h : l’inflation est de retour dans la zone euro en novembre. – Mercredi 16, 14h30 : les Etats-Unis sortent de la déflation en novembre. – Mercredi 16, 14h30 : les mises en chantiers et les permis de construire retrouvent le chemin de la hausse en novembre. – Mercredi 16, 20h15 : statu quo pour le taux objectif des federal funds en décembre. – Jeudi 17, 16h : nouvelle hausse de l’indicateur avancé du Conference Board en novembre . – Vendredi 18, 10h : l’indice IFO du climat des affaires dans l’industrie allemande se stabilise en décembre.

Copenhague, Bourse, Etats-Unis, Chine : Non à la décroissance !

Copenhague, Bourse, Etats-Unis, Chine : Non à la décroissance !

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Copenhague ou l’Age de glace 4. – Economie : Croissance : la Chine et les Etats-Unis s’envolent, la France et l’Allemagne replongent – Les marchés : Bourses : c’est déjà l’heure des bilans. – A suivre du du 14 au 18 décembre: L’inflation est de retour des deux côtés de l’Atlantique. – Rappel de nos prévisions économiques et financières pour 2009-2010.

Copenhague ou l’Age de glace 4

Copenhague ou l’Age de glace 4

Si vous avez aimé le krach Internet, si vous vous êtes passionnés pour les guerres en Afghanistan et en Irak, si vous avez été subjugués par la faillite de Lehman Brothers et la crise financière qui en a découlé, alors vous allez adorer les ravages causés par le réchauffement climatique. A l’instar des Rocky, Rambo, Die Hard, Spiderman ou encore Harry Potter, les crises sont de tels succès commerciaux qu’elles appellent constamment de nouveaux épisodes. Le créneau est toujours le même : si vous avez survécu aux crises précédentes, celle que vous allez subir à présent sera encore pire. Bigre ! Ca fait froid dans le dos. Et cela tombe bien car la crise qui se prépare est justement celle du froid, ou plutôt de l’absence de froid. Ainsi, le réchauffement climatique serait tel que les glaciers vont fondre, que le trou de la couche d’ozone va encore s’élargir, que les terres vont être submergées, bref, les Mayas avec leur fin du monde en 2012 n’étaient finalement que des enfants de cœur… Mais, nous le disons haut et fort : la décroissance n’a aucun sens. En fait, elle constituerait une véritable catastrophe sociale, car elle se traduirait forcément par une aggravation des inégalités, une augmentation du chômage et une exacerbation des tensions sociales. C’est d’ailleurs là que réside l’un des grands paradoxes de cette thèse soutenue notamment par les altermondialistes et les soi-disant partisans d’une économie sociale : comment peut-on à la fois dénoncer la pauvreté dans le monde et exiger la décroissance qui ne fera finalement qu’aggraver cette dernière ? La solution est donc ailleurs et notamment du côté de l’innovation technologique…

Happy French Politics

Si la vie de nos hommes politiques n’est certes pas une sinécure, il n’en demeure pas moins que nos élus membres du gouvernement et autres personnalités sont largement privilégiés dans le cocon du système hexagonal…

Le rebond de la consommation se confirme outre-Atlantique.

A suivre du 7 au 11 décembre : – Mercredi 9, 8h45 (heure de Paris) : le déficit commercial français se creuse légèrement en octobre. – Jeudi 10, 8h50 : la production industrielle française retrouve le chemin de la hausse en octobre. – Jeudi 10, 13h : statu quo pour les taux de la Bank of England. – Jeudi 10, 14h30 : petite hausse du déficit commercial américain en octobre. – Vendredi 11, 14h30 : les ventes au détail américaines progressent encore en novembre.

De Dubaï à Athènes en passant par Paris ?

De Dubaï à Athènes en passant par Paris ?

Comme nous l’annoncions la semaine dernière, la crise de Dubaï a été plus médiatique qu’économique, à tel point que les marchés l’ont déjà presque oubliée. Elle leur a juste permis de reprendre leur souffle pour mieux rebondir. Pour autant, l’affaire Dubaï World a certainement marqué le début d’une nouvelle crise plus profonde, en l’occurrence celle des dettes publiques. En effet, après avoir sauvé le système financier et engagé des relances pharaoniques, les Etats vont devoir désormais payer la facture. Le principe de fonctionnement est malheureusement simple : si la charge de la dette (c’est-à-dire les intérêts payés chaque année par les Etats sur leur dette) est inférieure à la croissance économique du pays, la dette est financée sans difficulté, dans la mesure où elle produit plus de croissance qu’elle ne coûte. A l’inverse, si la croissance forte n’est pas au rendez-vous et a fortiori si les gains économiques ne compensent pas les coûts financiers de la dette publique, les Etats en question s’engagent dans une bulle de la dette, qui se traduit alors par une dégradation de la notation, puis une hausse des taux d’intérêt, donc moins de croissance et plus de charge de la dette… La bulle s’amplifie alors jusqu’à la mise en faillite et le moratoire de la dette. C’est notamment ce que l’on a pu observer en Argentine il y a moins de dix ans. Et si la Grèce, la France et la zone euro étaient les prochaines sur la liste ?

Question de style.

Question de style.

En matière d’image, nos hommes politiques ne sont pas tous sur un pied d’égalité. Si le fond demeure essentiel, il ne faut pas négliger le style tant dans la tenue vestimentaire que dans le discours. Sur ce point il est possible de classer l’homo politicus dans différentes catégories bien distinctes les unes des autres…

Etats-Unis: Forte baisse des destructions d’emplois.

A suivre du 30 novembre au 4 décembre : – Lundi 30, 11h (heure de Paris) : l’inflation repasse en territoire positif dans la zone euro. – Mardi 1er, 16h : petite hausse de l’indice ISM dans l’industrie manufacturière. – Jeudi 3, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé. – Jeudi 3, 16h : l’indice ISM dans les services progresse en novembre. – Vendredi 3, 14h30 : les destructions d’emplois ralentissent encore aux Etats-Unis en novembre.