Aux commandes de l'économie et de la finance

Etats-Unis : la croissance s’installe.

A suivre du 21 au 25 février : – Lundi 21, 10h (heure de Paris) : l’indice IFO se stabilise en février. – Lundi 21, 10h : les indices PMI eurolandais marquent le pas en février tant dans l’industrie manufacturière que dans les services. – Mardi 22, 16h : petite hausse pour l’indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board en février. – Jeudi 24, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais reste stable en février. – Jeudi 24, 14h30 : les commandes de biens durables repartent à la hausse en janvier. – Vendredi 25, 8h45 : la fin de la prime à la casse affecte les dépenses des consommateurs français en janvier. – Vendredi 25, 14h30 : petite révision haussière du PIB américain au quatrième trimestre.

La difficile équation du monde bancaire.

La difficile équation du monde bancaire.

C’était prévisible, pour ne pas dire inévitable : les banques internationales et notamment françaises ont réalisé de bons résultats financiers en 2010. Face à cette réalité, les esprits bien pensants sont évidemment montés au créneau pour dénoncer « l’indécence » du monde bancaire, a priori coupable de la crise, mais qui en sort quasiment indemne, alors que les citoyens sont, comme d’habitude, les dindons de la farce. Bien entendu, il faut reconnaître qu’il y a une part de vérité dans ce constat simpliste et qu’il serait politiquement correct et surtout très pratique de s’y rallier. Malheureusement, ou plutôt heureusement, la réalité est plus complexe. Aussi, pour éviter de prêter le flanc à la critique et de laisser tomber l’opinion publique française dans la démagogie, l’extrémisme, puis la crise sociétale, les banques hexagonales doivent arrêter de penser à court terme et, au contraire, montrer l’exemple en favorisant la transparence, la stratégie à longue échéance et le financement de l’économie. Nous pourrons alors dire que la crise que nous venons de vivre aura eu au moins une vertu : faire comprendre à tous, et notamment aux financiers, que c’est l’économie qui doit dicter l’évolution des marchés et pas l’inverse.

La difficile équation du monde bancaire.

La difficile équation du monde bancaire.

C’était prévisible, pour ne pas dire inévitable : les banques internationales et notamment françaises ont réalisé de bons résultats financiers en 2010. Face à cette réalité, les esprits bien pensants sont évidemment montés au créneau pour dénoncer « l’indécence » du monde bancaire, a priori coupable de la crise, mais qui en sort quasiment indemne, alors que les citoyens sont, comme d’habitude, les dindons de la farce. Bien entendu, il faut reconnaître qu’il y a une part de vérité dans ce constat simpliste et qu’il serait politiquement correct et surtout très pratique de s’y rallier. Malheureusement, ou plutôt heureusement, la réalité est plus complexe. Aussi, pour éviter de prêter le flanc à la critique et de laisser tomber l’opinion publique française dans la démagogie, l’extrémisme, puis la crise sociétale, les banques hexagonales doivent arrêter de penser à court terme et, au contraire, montrer l’exemple en favorisant la transparence, la stratégie à longue échéance et le financement de l’économie. Nous pourrons alors dire que la crise que nous venons de vivre aura eu au moins une vertu : faire comprendre à tous, et notamment aux financiers, que c’est l’économie qui doit dicter l’évolution des marchés et pas l’inverse.

L’avenir des eurobonds.

Au sens large, « les euro-bonds » sont des obligations libellées en euros et émises soit par des Etats ou par des entreprises, banques comprises. Au sens strict, (celui auquel fait généralement allusion la presse économique), les « euro-bonds » sont des obligations émises par des institutions officielles de la zone euro ou, par extension, de l’Union Européenne.

L’avenir des eurobonds.

Au sens large, « les euro-bonds » sont des obligations libellées en euros et émises soit par des Etats ou par des entreprises, banques comprises. Au sens strict, (celui auquel fait généralement allusion la presse économique), les « euro-bonds » sont des obligations émises par des institutions officielles de la zone euro ou, par extension, de l’Union Européenne.

La France toujours condamnée à la croissance molle.

La France toujours condamnée à la croissance molle.

Avec les rumeurs de bonnes surprises lancées depuis quelques jours par Bercy, on pouvait s’attendre à d’excellents chiffres du PIB français. Malheureusement, il n’en a rien été. Ainsi, la progression trimestrielle de ce dernier est restée molle et identique à celle observée aux premier et troisième trimestres 2010, en l’occurrence 0,3 %. Certes, la formation de stocks lui a enlevé 0,8 point. Ce qui signifie que, hors stocks, la croissance aurait été de 1,1 %. Mais, à ce jeu de retirer ce qui dérange, il faudrait aussi effacer la contribution positive liée à la baisse de 1,8 % des importations (à savoir 0,6 point). Autrement dit, il ne faut pas vouloir travestir la réalité : la croissance française du quatrième trimestre et plus globalement de 2010 est décevante. Et ce d’autant qu’avec un niveau de 1,5 % l’an passé, la progression annualisée du PIB hexagonal demeure largement inférieure à celle de l’Allemagne (en l’occurrence 3,6 %)…

La France toujours condamnée à la croissance molle.

La France toujours condamnée à la croissance molle.

Avec les rumeurs de bonnes surprises lancées depuis quelques jours par Bercy, on pouvait s’attendre à d’excellents chiffres du PIB français. Malheureusement, il n’en a rien été. Ainsi, la progression trimestrielle de ce dernier est restée molle et identique à celle observée aux premier et troisième trimestres 2010, en l’occurrence 0,3 %. Certes, la formation de stocks lui a enlevé 0,8 point. Ce qui signifie que, hors stocks, la croissance aurait été de 1,1 %. Mais, à ce jeu de retirer ce qui dérange, il faudrait aussi effacer la contribution positive liée à la baisse de 1,8 % des importations (à savoir 0,6 point). Autrement dit, il ne faut pas vouloir travestir la réalité : la croissance française du quatrième trimestre et plus globalement de 2010 est décevante. Et ce d’autant qu’avec un niveau de 1,5 % l’an passé, la progression annualisée du PIB hexagonal demeure largement inférieure à celle de l’Allemagne (en l’occurrence 3,6 %)…

L’Allemagne tire la croissance eurolandaise.

A suivre du 14 au 18 février : – Lundi 14, 00h50 (heure de Paris) : le PIB nippon sera dans le rouge au quatrième trimestre. – Mardi 15, 11h : le PIB eurolandais retrouve des couleurs au quatrième trimestre. – Mardi 15, 14h30 : les ventes au détail américaines confirment leur bonne tenue en janvier. – Mercredi 16, 14h30 : le secteur de la construction continue de souffrir aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 15h15 : la production industrielle américaine et le taux d’utilisation des capacités de production progressent encore en janvier. – Jeudi 17, 14h30 : l’inflation augmente en janvier mais reste contenue outre-Atlantique. – Jeudi 17, 16h : petite hausse de l’indicateur avancé du Conference Board en janvier.