Aux commandes de l'économie et de la finance

La malédiction japonaise.

La malédiction japonaise.

Les « Bears » n’ont vraiment aucun respect. Après deux ans de mutisme et d’erreurs récurrentes, ils ont tiré partie des émeutes sanglantes en Lybie pour reprendre du poil de la bête, applaudissant des deux mains la flambée des cours du pétrole. Cette dernière était effectivement susceptible de casser la croissance mondiale et alimentait par là même leur scénario de dégringolade boursière. Continuant sur ce terrain glissant du cynisme, ils viennent désormais de dépasser les bornes, en justifiant leurs sombres perspectives par les catastrophes sismiques et nucléaires japonaises. Certains d’entre eux nous ont même interpellés cette semaine en lançant sans vergogne « On vous avait bien dit que les marchés boursiers finiraient par baisser ! ». Au-delà du drame humain, le Japon risque effectivement de repasser par la case récession. De là à annoncer, comme le font certains, l’effondrement de l’économie mondiale et des marchés financiers, il y a néanmoins un pas que nous ne franchirons pas. Tout d’abord, parce qu’après la destruction viendra aussi le temps de la reconstruction, qui amènera son lot de croissance. En outre, il faut reconnaître que l’impact d’une éventuelle récession nipponne à l’échelle de la planète sera limité. Non seulement parce que celle-ci sera temporaire, mais surtout parce que le Japon ne représente plus que 5,8 % du PIB mondial (en parité de pouvoir d’achat), contre 10 % en 1990. De même, si dans les années 1980, l’Archipel contribuait à hauteur de 0,6 point à la croissance annuelle du PIB mondial, cette contribution n’est plus que de 0,1 point depuis la fin des années 1990 et est même passée à 0,07 point depuis 2005.

Géopolitique, BCE, Chine : révolutions !

Géopolitique, BCE, Chine : révolutions !

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Révolutionssss. – Economie : La Chine continue sur sa lancée avec une inflation maîtrisée. – Les marchés : Euro fort et croissance molle : la BCE ne s’en lasse pas. – A suivre du 14 au 18 mars : L’inflation reste sous contrôle des deux côtés de l’Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

Géopolitique, BCE, Chine : révolutions !

Géopolitique, BCE, Chine : révolutions !

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Révolutionssss. – Economie : La Chine continue sur sa lancée avec une inflation maîtrisée. – Les marchés : Euro fort et croissance molle : la BCE ne s’en lasse pas. – A suivre du 14 au 18 mars : L’inflation reste sous contrôle des deux côtés de l’Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

L’inflation reste sous contrôle des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 14 au 18 mars : – Mardi 15, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne marque le pas en mars. – Mardi 15, 19h15 : statu quo pour le taux des federal funds en mars. – Mercredi 16, 11h : petite hausse de l’inflation eurolandaise en février. – Mercredi 16, 13h30 : les mises en chantier marquent le pas mais les permis de construire progressent en février. – Jeudi 17, 13h30 : l’inflation progresse en février mais reste sous contrôle outre-Atlantique. – Jeudi 17, 14h15 : la production industrielle américaine retrouve des couleurs en février. – Jeudi 17, 15h : belle progression pour l’indicateur avancé du Conference Board en février.

L’inflation reste sous contrôle des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 14 au 18 mars : – Mardi 15, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne marque le pas en mars. – Mardi 15, 19h15 : statu quo pour le taux des federal funds en mars. – Mercredi 16, 11h : petite hausse de l’inflation eurolandaise en février. – Mercredi 16, 13h30 : les mises en chantier marquent le pas mais les permis de construire progressent en février. – Jeudi 17, 13h30 : l’inflation progresse en février mais reste sous contrôle outre-Atlantique. – Jeudi 17, 14h15 : la production industrielle américaine retrouve des couleurs en février. – Jeudi 17, 15h : belle progression pour l’indicateur avancé du Conference Board en février.

Révolutionssss.

Révolutionssss.

Après la Tunisie et l’Egypte hier, la Libye et le Bahreïn aujourd’hui, qui seront les prochains pays sur la « liste de la révolution » ? L’Arabie Saoudite et l’Iran demain ? la Chine après-demain ? Et pourquoi pas la France après-après-demain ? En fait, personne n’en sait rien et ne comptez pas sur nous pour jouer les devins. La prévision économique est déjà assez difficile pour s’engager dans la prophétie géopolitique. Pour autant, dans la mesure où ces révolutions sont en partie les conséquences de la crise économique mondiale et ne manqueront pas de jouer sur les évolutions économico-financières futures, il serait inadéquat de les ignorer. En effet, la concomitance de tant de mouvements sociaux à travers le monde à quelques semaines d’intervalle n’est pas le fruit du hasard. La crise de 2008-2009 puis la flambée des cours des matières premières ont effectivement aggravé la paupérisation et la malnutrition dans les pays les plus fragiles. Les nouveaux moyens de communication (Internet, vidéos sur téléphones portables, Youtube, Twitter…) ont alors permis de faire monter les pressions sur des populations qui ne pouvaient plus supporter l’écart entre leurs condition

Révolutionssss.

Révolutionssss.

Après la Tunisie et l’Egypte hier, la Libye et le Bahreïn aujourd’hui, qui seront les prochains pays sur la « liste de la révolution » ? L’Arabie Saoudite et l’Iran demain ? la Chine après-demain ? Et pourquoi pas la France après-après-demain ? En fait, personne n’en sait rien et ne comptez pas sur nous pour jouer les devins. La prévision économique est déjà assez difficile pour s’engager dans la prophétie géopolitique. Pour autant, dans la mesure où ces révolutions sont en partie les conséquences de la crise économique mondiale et ne manqueront pas de jouer sur les évolutions économico-financières futures, il serait inadéquat de les ignorer. En effet, la concomitance de tant de mouvements sociaux à travers le monde à quelques semaines d’intervalle n’est pas le fruit du hasard. La crise de 2008-2009 puis la flambée des cours des matières premières ont effectivement aggravé la paupérisation et la malnutrition dans les pays les plus fragiles. Les nouveaux moyens de communication (Internet, vidéos sur téléphones portables, Youtube, Twitter…) ont alors permis de faire monter les pressions sur des populations qui ne pouvaient plus supporter l’écart entre leurs condition

La croissance oubliée.

L’actualité fourmille de rumeurs concernant diverses réformes de la fiscalité française (suppression éventuelle de l’ISF et du bouclier fiscal, taxation accrue des plus-values immobilières ou mobilières, TVA sociale, etc.). S’il est clair qu’une mise à plat de la fiscalité s’impose, il est également évident qu’une telle entreprise est difficile à réaliser, à la veille d’une élection présidentielle.