Aux commandes de l'économie et de la finance

Et pendant ce temps, la grogne sociale monte…

Et pendant ce temps, la grogne sociale monte…

Mais quelle mouche a encore piqué les dirigeants occidentaux ? Les lourdes pertes humaines causées par les conflits en Afghanistan et en Irak, ainsi que le peu de résultats concrets obtenus en échange ne les ont vraisemblablement pas vaccinés. Loin d’être échaudés par ces échecs, ils ont donc décidé de remettre ça en Libye. Bien entendu, le mobile des frappes aériennes réside officiellement dans la volonté d’étendre la démocratie et de protéger un peuple en détresse contre un tyran qui a dirigé ce dernier pendant quarante ans. Mais, comme le fait remarquer la sagesse populaire, les apparences sont souvent trompeuses… Pis, pendant que les forces aériennes anglo-américano-françaises tentent de neutraliser Kadhafi, la grogne sociale commence à enfler dangereusement au… Royaume-Uni, aux Etats-Unis et surtout dans la zone euro et en particulier en France. Les résultats du premier tour des élections cantonales dans l’Hexagone confirment d’ailleurs qu’à l’inverse de ce qu’ont voulu faire croire les éminents politologues nationaux, cette grogne ne transparaît pas seulement dans les sondages, mais est aussi bien présente sur le terrain. S’il est évidemment louable d’aider les peuples à entrer dans l’univers de la démocratie, il est aussi indispensable de ne pas sous-estimer les problèmes nationaux et de tout mettre en œuvre pour restaurer au plus vite une croissance forte, de manière à réduire le chômage, à lutter contre les inégalités et à réactiver l’ascenseur social. Il en va de l’avenir de la zone euro et du bon fonctionnement des pays qui la constituent, à commencer par la France.

Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?

Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?

Les chefs d’entreprise français auraient-ils abusé de prozac ou encore d’EPO en mars ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser au regard des dernières enquêtes de l’INSEE menées auprès de ces derniers. En effet, en dépit de la flambée des cours du pétrole et des matières premières, de l’appréciation excessive de l’euro, des dérapages géopolitiques à travers le monde, sans oublier la catastrophe japonaise, les dirigeants d’entreprise déclarent que tout est « au mieux dans le meilleur des mondes ». Mais est-ce bien durable ?

Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?

Les chefs d’entreprise français gonflés au prozac ?

Les chefs d’entreprise français auraient-ils abusé de prozac ou encore d’EPO en mars ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser au regard des dernières enquêtes de l’INSEE menées auprès de ces derniers. En effet, en dépit de la flambée des cours du pétrole et des matières premières, de l’appréciation excessive de l’euro, des dérapages géopolitiques à travers le monde, sans oublier la catastrophe japonaise, les dirigeants d’entreprise déclarent que tout est « au mieux dans le meilleur des mondes ». Mais est-ce bien durable ?

Elysée 2012 : une peur bleue Marine.

Elysée 2012 : une peur bleue Marine.

C’est un sondage qui a mis le feu aux poudres : une enquête d’opinion « le Parisien – Louis Harris » qui donnait Marine le Pen qualifiée pour le deuxième tour des présidentielles éliminant au passage Nicolas Sarkozy… Alors que la côte de popularité du chef de l’Etat est au plus bas, les esprits s’échauffent avec en filigrane le spectre du 21 avril 2002.

Elysée 2012 : une peur bleue Marine.

Elysée 2012 : une peur bleue Marine.

C’est un sondage qui a mis le feu aux poudres : une enquête d’opinion « le Parisien – Louis Harris » qui donnait Marine le Pen qualifiée pour le deuxième tour des présidentielles éliminant au passage Nicolas Sarkozy… Alors que la côte de popularité du chef de l’Etat est au plus bas, les esprits s’échauffent avec en filigrane le spectre du 21 avril 2002.

La zone euro reste fragile.

A suivre du 21 au 25 mars : – Jeudi 24, 10h (heure de Paris) : les indices PMI eurolandais régressent en mars. – Jeudi 24, 13h30 : les commandes de bien durables américaines restent très volatiles en février. – Vendredi 25, 10h : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne marque le pas en mars. Jeudi 24 mars, 13h30 : petite révision haussière pour le PIB américain au quatrième trimestre 2010.

La zone euro reste fragile.

A suivre du 21 au 25 mars : – Jeudi 24, 10h (heure de Paris) : les indices PMI eurolandais régressent en mars. – Jeudi 24, 13h30 : les commandes de bien durables américaines restent très volatiles en février. – Vendredi 25, 10h : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne marque le pas en mars. Jeudi 24 mars, 13h30 : petite révision haussière pour le PIB américain au quatrième trimestre 2010.

La malédiction japonaise.

La malédiction japonaise.

Les « Bears » n’ont vraiment aucun respect. Après deux ans de mutisme et d’erreurs récurrentes, ils ont tiré partie des émeutes sanglantes en Lybie pour reprendre du poil de la bête, applaudissant des deux mains la flambée des cours du pétrole. Cette dernière était effectivement susceptible de casser la croissance mondiale et alimentait par là même leur scénario de dégringolade boursière. Continuant sur ce terrain glissant du cynisme, ils viennent désormais de dépasser les bornes, en justifiant leurs sombres perspectives par les catastrophes sismiques et nucléaires japonaises. Certains d’entre eux nous ont même interpellés cette semaine en lançant sans vergogne « On vous avait bien dit que les marchés boursiers finiraient par baisser ! ». Au-delà du drame humain, le Japon risque effectivement de repasser par la case récession. De là à annoncer, comme le font certains, l’effondrement de l’économie mondiale et des marchés financiers, il y a néanmoins un pas que nous ne franchirons pas. Tout d’abord, parce qu’après la destruction viendra aussi le temps de la reconstruction, qui amènera son lot de croissance. En outre, il faut reconnaître que l’impact d’une éventuelle récession nipponne à l’échelle de la planète sera limité. Non seulement parce que celle-ci sera temporaire, mais surtout parce que le Japon ne représente plus que 5,8 % du PIB mondial (en parité de pouvoir d’achat), contre 10 % en 1990. De même, si dans les années 1980, l’Archipel contribuait à hauteur de 0,6 point à la croissance annuelle du PIB mondial, cette contribution n’est plus que de 0,1 point depuis la fin des années 1990 et est même passée à 0,07 point depuis 2005.