Aux commandes de l'économie et de la finance

Pourquoi les bourses résistent ?

Pourquoi les bourses résistent ?

C’est certainement l’un des grands mystères de la première partie de l’année 2011 : en dépit de toutes les tempêtes qui ont traversé la planète et auraient pu, à chaque fois, entraîner une nette baisse des cours, voire un krach, les marchés boursiers internationaux ont fait preuve d’une impressionnante résistance. Séisme, tsunami, puis catastrophe nucléaire au Japon, émeutes en Tunisie, puis en Egypte, guerre en Libye et risques de contagion dans de nombreux pays arabes… Rien n’a réussi à casser le moral des investisseurs boursiers, pourtant régulièrement attaqué par les sirènes récurrentes des Cassandre. Face à ce dilemme apparent, il pourrait être tentant d’avancer que les boursiers font preuve d’un excès d’optimisme, qui ne tardera pas à s’effriter, voire à s’inverser. Selon nous, il n’en est rien. En effet, depuis les attentats du 11 septembre 2001, puis les guerres en Afghanistan et en Irak qui ont suivi, les investisseurs ont bien compris que le monde était devenu de plus en plus instable et, par là même, dangereux. Autrement dit, depuis lors, l’évolution des marchés actions intègre constamment une forte prime de risque géopolitique, qui peut bien entendu varier à la hausse ou à la baisse en fonction des catastrophes du moment. En outre, au-delà des soubresauts géopolitiques qui les secouent régulièrement, les marchés boursiers sont surtout corrélés à la réalité économique. Or, en dépit des risques en tous genres, cette dernière reste globalement favorable. Explications…

Où va la zone euro ?

Après quelques années d’existence paisible, l’euro, créé officiellement le 1er janvier 1999, a connu de grandes difficultés, à la suite des crises souveraines récentes (Grèce à l’été 2010, Irlande, début 2011). Ces interrogations sur le futur de l’euro ont mis en lumière les lacunes de la construction monétaire européenne et amené les institutions communautaires et les Etats à réfléchir sur des solutions pour l’avenir.

Où va la zone euro ?

Après quelques années d’existence paisible, l’euro, créé officiellement le 1er janvier 1999, a connu de grandes difficultés, à la suite des crises souveraines récentes (Grèce à l’été 2010, Irlande, début 2011). Ces interrogations sur le futur de l’euro ont mis en lumière les lacunes de la construction monétaire européenne et amené les institutions communautaires et les Etats à réfléchir sur des solutions pour l’avenir.

Consommation en France : un rebond, et après ?

Consommation en France : un rebond, et après ?

On ne le dira jamais assez : les ménages français sont formidables. En effet, en dépit des soubresauts géopolitiques internationaux, de la flambée des cours des matières premières énergétiques et alimentaires, sans oublier le climat de défiance nationale, ils continuent de dépenser sans compter. Cependant, l’aggravation du climat d’instabilité internationale, ainsi que les inquiétudes nationales ne vont pas manquer de réduire l’appétence des Français pour la dépense, ces derniers devenant donc un peu plus parcimonieux…

Consommation en France : un rebond, et après ?

Consommation en France : un rebond, et après ?

On ne le dira jamais assez : les ménages français sont formidables. En effet, en dépit des soubresauts géopolitiques internationaux, de la flambée des cours des matières premières énergétiques et alimentaires, sans oublier le climat de défiance nationale, ils continuent de dépenser sans compter. Cependant, l’aggravation du climat d’instabilité internationale, ainsi que les inquiétudes nationales ne vont pas manquer de réduire l’appétence des Français pour la dépense, ces derniers devenant donc un peu plus parcimonieux…

Grogne sociale, euro/dollar : ça monte … (E&S n°165)

Grogne sociale, euro/dollar : ça monte … (E&S n°165)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Et pendant ce temps, la grogne sociale monte… – Economie : France : des chefs d’entreprise euphoriques, mais des ménages déprimés. – Les marchés : L’euro destructeur n’a toujours pas déposé les armes. – A suivre du 28 mars au 1er avril : La reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

Grogne sociale, euro/dollar : ça monte … (E&S n°165)

Grogne sociale, euro/dollar : ça monte … (E&S n°165)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Et pendant ce temps, la grogne sociale monte… – Economie : France : des chefs d’entreprise euphoriques, mais des ménages déprimés. – Les marchés : L’euro destructeur n’a toujours pas déposé les armes. – A suivre du 28 mars au 1er avril : La reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

La reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique.

A suivre du 28 mars au 1er avril : – Lundi 28, 14h30 (heure de Paris) : les revenus et les dépenses des ménages américains progressent toujours en février. – Mardi 29, 8h45 : les dépenses des consommateurs français toujours affectées par la fin de la prime à la casse. – Mardi 29, 16h : petite correction pour l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board en mars. – Mercredi 30, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais se stabilise en mars. – Jeudi 31, 11h : l’inflation eurolandaise régresse significativement en mars. – Vendredi 1er, 14h30 : la reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique en mars. – Vendredi 1er, 16h : l’indice ISM manufacturier marque le pas en mars.

La reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique.

A suivre du 28 mars au 1er avril : – Lundi 28, 14h30 (heure de Paris) : les revenus et les dépenses des ménages américains progressent toujours en février. – Mardi 29, 8h45 : les dépenses des consommateurs français toujours affectées par la fin de la prime à la casse. – Mardi 29, 16h : petite correction pour l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board en mars. – Mercredi 30, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais se stabilise en mars. – Jeudi 31, 11h : l’inflation eurolandaise régresse significativement en mars. – Vendredi 1er, 14h30 : la reprise de l’emploi se confirme outre-Atlantique en mars. – Vendredi 1er, 16h : l’indice ISM manufacturier marque le pas en mars.

Et pendant ce temps, la grogne sociale monte…

Et pendant ce temps, la grogne sociale monte…

Mais quelle mouche a encore piqué les dirigeants occidentaux ? Les lourdes pertes humaines causées par les conflits en Afghanistan et en Irak, ainsi que le peu de résultats concrets obtenus en échange ne les ont vraisemblablement pas vaccinés. Loin d’être échaudés par ces échecs, ils ont donc décidé de remettre ça en Libye. Bien entendu, le mobile des frappes aériennes réside officiellement dans la volonté d’étendre la démocratie et de protéger un peuple en détresse contre un tyran qui a dirigé ce dernier pendant quarante ans. Mais, comme le fait remarquer la sagesse populaire, les apparences sont souvent trompeuses… Pis, pendant que les forces aériennes anglo-américano-françaises tentent de neutraliser Kadhafi, la grogne sociale commence à enfler dangereusement au… Royaume-Uni, aux Etats-Unis et surtout dans la zone euro et en particulier en France. Les résultats du premier tour des élections cantonales dans l’Hexagone confirment d’ailleurs qu’à l’inverse de ce qu’ont voulu faire croire les éminents politologues nationaux, cette grogne ne transparaît pas seulement dans les sondages, mais est aussi bien présente sur le terrain. S’il est évidemment louable d’aider les peuples à entrer dans l’univers de la démocratie, il est aussi indispensable de ne pas sous-estimer les problèmes nationaux et de tout mettre en œuvre pour restaurer au plus vite une croissance forte, de manière à réduire le chômage, à lutter contre les inégalités et à réactiver l’ascenseur social. Il en va de l’avenir de la zone euro et du bon fonctionnement des pays qui la constituent, à commencer par la France.